L'Objet du scandale

représentée, en l’occurrence ici, Victorine Meurent, ayant servi également de modèle à Manet pour le Déjeuner sur l’herbe. C’est la dimension de provocation sexuelle véhiculée à travers cette nudité qui a fait que ce tableau a fait l’objet de scandales et de condamnation, et a été interdit d’exposition au Salon de 1863 (finalement accepté et représenté au Salon de 1865). Le nu est admis lorsqu’il représente une scène intemporelle, en dehors de son contexte historique, mais ici, avec cette

proue voir le chef de file du courant réaliste. Cependant à son époque, son réalisme fait scandale. Il sera accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme et sera condamné à la faire relever à ses propres frais. Réfugié en Suisse, il mourra avant d'avoir commencé à rembourser. Il peignât de très nombreuses peintures durant sa carrière, comme par exemple La Rencontre ou encore L'origine du monde qui fit scandale à cette époque puisqu'elle représente le sexe d'une femme² L'ensemble de ses œuvres correspondait

symbolistes aux parnassiens de la seconde moitié du XIXème siècle, et jusqu’à aujourd’hui. Mais quand il publie pour la première fois son recueil Les Fleurs du Mal, en 1857, dans la France bourgeoise du Second Empire, il fait scandale malgré lui, et subit un procès qui aboutira à la censure partielle de son œuvre, ce qui le rendra malheureux, car il se sentira incompris, poète maudit. Présentation de l’extrait (situation du passage dans l’œuvre et problématique) : Le poème

de l'entreprise. Tout cela nous mène à des abus (explosion de la rémunération des dirigeants), des scandales et une crise de confiance dommageable pour le bon fonctionnement des marchés boursiers. Suite aux affaires Enron (2001), Andersen (2002) et WorldCom ou Parmalat (2003), il est apparu nécessaire de redonner confiance aux actionnaires, créanciers et employés, lésés par les nombreux scandales financiers qui défrayent la chronique des entreprises américaines et autres. Cette reconquête de confiance

trouvera risible cette insolente réplique des nudités de convention qui s’étalent au Salon officiel, et confirmera ainsi le verdict du jury. Avec le scandale du Déjeuner sur l’herbe de Manet, l’année 1863 est souvent choisie pour marquer la rupture entre le règne de l’ancien académisme et la naissance de la peinture moderne. C’est ainsi que le scandale soulevé par le tableau de Manet a éclipsé le texte de Baudelaire, qui s’efforce de son côté de définir les principes de la nouvelle esthétique. En vérité

1) Une envie de renouveau Le cubisme est la plus grande révolution artistique du siècle, que suivent de prés les fauvistes. Son apparition s’inscrit dans un mouvement général de récusions du réel comme modèle de l’art. Tout commence après le scandale des impressionnistes qui, tout en restant fidèle au réel, ont montré qu’on pouvait en donner une image ne correspondant plus à l’idée qui était couramment accepté. Autrement dit, il était possible de représenter le réel de manière beaucoup plus artistique

Contexte historique La période d’après-guerre exprime le refus des contraintes et les femmes s’émancipent, elles fument, se maquillent, elles bravent le scandale en se coupant les cheveux, elles effacent leur taille en la descendant et aplatissent leurs seins en adoptant le style ample grâce aux couturiers tels que Chanel, Poiret, Lanvin ou encore Vionnet. De nouvelles activités apparaissent tels que le golf, la natation, les bains de soleil, les voitures de sports ou encore les soirées aux cabarets

dans tous les sens sans que change le rapport des éléments qu’il enveloppe) ; à l’homogénéité, l’immutabilité et la réversibilité spatiales s’opposent l’irréversibilité des parties du temps. Sous les formes les plus diverses, le temps manifeste le scandale d’une irréversibilité qui constitue son essence, l’irréversibilité des parties du temps constituant un irrationnel : alors que l’on peut accomplir un aller retour dans l’espace, nous sommes dans l’impossibilité d’inverser le sens du temps (si

Gauthier-Villars, dit Willy, qui l'emmena à Paris et qui l'engagea à écrire la série des Clodine (1900-1903). Bien qu'ils fussent signés du nom de plume de son époux, c'est bien à elle que l'on doit ces quatre romans, en partie autobiographiques, qui firent scandale au moment de leur parution. Divorcée en 1906, elle fut un temps actrice de music-hall, expérience qu'elle rapporta dans la Vagabonde (1910), le premier de ses ouvrages à être publié sous le pseudonyme de Colette. Remariée à Henri de Jouvenel et

fragilité (« enfant », « petit » aux multiples occurrences, « vieille »). Il présente dans le même tableau dramatiquement construit l’impuissance des « misérables » devant les horreurs d’un régime, l’impuissance des témoins devant la douleur et le scandale de la mort, la révolte latente. Le poème se construit en deux parties (un tableau dramatique / un discours politique), mais l’unité de l’ensemble est fortement marquée par la construction en boucle : le dernier vers fait écho au premier, mettant