La Bande Descendait Avec Un élan Superbe

Bel Ami… Exaltation des sens et de la vie : Nourritures terrestres Gavroche Gavroche participe à l’émeute parisienne de juin 1832. « Gavroche, complètement envolé et radieux, s’était chargé de la mise en train. Il allait, venait, montait, descendait, remontait, bruissait, étincelait. Il semblait être là pour l’encouragement de tous. Avait-il un aiguillon  ? oui certes, sa misère ; avait-il des ailes ? oui certes, sa joie. Gavroche était un tourbillonnement. On le voyait sans cesse, on

ses souffrances, ses désespoirs deviennent instantanément des sujets d'observation. Il analyse, malgré lui, sans fin, les cOEurs, les visages, les gestes, les intentions. Sitôt qu'il a vu, quoi qu'il ait vu, il lui faut le pourquoi. Il n'a pas un élan, pas un cri, pas un baiser qui soit franc ; pas une de ces actions spontanées qu'on fait parce qu'on doit les faire, sans savoir, sans réfléchir, sans comprendre, sans se rendre compte ensuite. Il ne vit pas, il regarde vivre les autres et lui-même

"Quel mythe ! dit Hussonnet. Voilà le peuple souverain !" » (Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale, 1869.) Insurrections républicaines Le coup d’État du 2 décembre 1851 suscite des insurrections républicaines en Provence. « La bande descendait avec un élan superbe, irrésistible. Rien de plus terriblement grandiose que l’irruption de ces quelques milliers d’hommes dans la paix morte et glacée de l’horizon […]. Quand les derniers bataillons apparurent, il y eut un éclat assourdissant. La Marseillaise

du beuglement de la musique et de la légère ivresse provoquée par le gin. Il se mit soudain à écrire, dans une véritable panique, imparfaitement conscient de ce qu’il couchait sur le papier. Minuscule quoique enfantine, son écriture montait et descendait sur la page, abandonnant, d’abord les majuscules, finalement même les points. 4 avril 1984. Hier, soirée au ciné. Rien que des films de guerre. Un très bon film montrait un navire plein de réfugiés, bombardé quelque part dans la Méditerranée. Auditoire

lui de mourir_» (page 398). Mais le reprit vite «_l’espoir d’une victoire encore possible_.» (page 399). Pendant ce temps, Catherine, chassée par Chaval, errant sur les routes, vit Lydie et Bébert, délaissés par Jeanlin, s’embrasser, tandis qu’«_une bande d’hommes et de femmes descendaient du coron, avec de grands gestes de colère_.» (page 401). Septième partie Chapitre I : «_Les coups de feu de Montsou avaient retenti jusqu’à Paris en un formidable écho._ [...] Tous les jounaux de l’opposition s’indignaient

transmettre aux races bles destinés le souvenir de notre futures gloire. dans d'autres Au même moment, lieux, des mains par ses ordres souverains, non moins habiles réprimaient les flots de la mer, leur misaient de nouveaux de substituaient abîmes, superbes de vastes ports, de fertiles chantiers, à des à des plages stériles, canaux, et rendaient le commarais infects, ( 7 ) habimerce et la vie aux nombreux des rives de tans des bords de l'océan, et de la Somme. Au même l'Escaut instant s'enfantaient

1974, p. 123 à 132. 138. On comparera avec L'Albatros de Polydore Bounin (P.), et avec le chapitre XIV des Aventures d'Arthur Gordon Pym de Poe ("Albatros et pingouins"), oeuvre traduite par Baudelaire en 1858. 139. Stophe ajoutée en 1859. 140. Cet élan ascensionnel, déjà présent dans un poème de jeunesse (Tout là-haut..., Pl. I, p. 199), est fréquent dans la littérature romantique: voir, par exemple, Hugo, Feuilles d'automne, VI; Lamartine, La Solitude, Dieu dans les Premières Méditations; Vigny

des forces créatrices. Ça doit être de la politique. Oh ! son nom sera célèbre et entraînera le nôtre dans sa gloire... Lui-même me le disait encore tout à l'heure, mon cher... Je sais positivement que, sur l'ordre de Foma, mon oncle dut raser ses superbes favoris blond foncé, son tyran ayant trouvé qu'ils lui donnaient l'air français et par conséquent fort peu patriote. Et puis, peu à peu, Foma se mit à donner de sages conseils pour la gérance de la propriété ; ce fut effrayant ! Les paysans eurent

pour la queue des lettres longues et pour la panse des lettres rondes. Nous restons même après la fermeture des bureaux, pour soigner mon anglaise, sur laquelle je sue sang et eau. Un jour, à travers la croisée, un ancien camarade m’a vu, un de la bande des républicains. « Tu faisais des émeutes autrefois ; tu fais des majuscules maintenant ! » Eh bien, oui ! mais, mes majuscules faites, je suis libre, libre jusqu’au lendemain. J’ai ma soirée à moi, – le rêve de toute ma vie ! – et je n’ai qu’à me

qu’il souffrait de la faim, et l’on alla chercher une voisine qui voudrait bien lui donner le sein. Il se jeta dessus. Il était véritablement affamé. Alors on le déshabilla devant le feu. C’était un beau garçon de cinq ou six mois, rose, gros, gras, superbe ; les langes et les linges dans lesquels il était enveloppé disaient clairement qu’il appartenait à des parents riches. C’était donc un – 26 – enfant qu’on avait volé et ensuite abandonné. Ce fut au moins ce que le commissaire expliqua. Qu’allait-on