La Bataille Des Gras Et Des Maigres

marche, et l’envie de boire lui séchait la gorge. Une soif chaude, une soif de soir d’été le tenait, et il pensait à la sensation délicieuse des boissons froides coulant dans la bouche. Mais s’il buvait seulement deux bocks dans la soirée, adieu le maigre souper du lendemain, et il les connaissait trop, les heures affamées de la fin du mois. Il se dit : « Il faut que je gagne dix heures et je prendrai mon bock à l’Américain. Nom d’un chien ! que j’ai soif tout de même ! » Et il regardait tous ces hommes

pour cet objet, qu’on avait imaginé divers moyens de la ramasser. (Peut-être) la cause qui engagea Vespasien à mettre un impôt sur l’urine, comme le rapporte Suétone (Vie de Vespasien)… Pline l’Ancien indique plusieurs espèces de craies, ou terre grasse, en usage de son temps pour blanchir les vêtements de laine. Il cite surtout, pour en opérer le blanchiment complet, l’emploi essentiel et indispensable des fumigations de souffre, qui avait été ordonné par une loi Metella, dite aux foulons (Pline

emploiM 29. * Platre blanc ou tablé - Plâtre dont on a tiré le charbon en le sortant du fourM 29. * Plâtre éventé - plâtre resté quelque tems sans être employé, a perdu ses sels et ne fait que de mauvais ouvragesM 29. * Plâtre gras - Plâtre qui provient de la meilleure pierre, et qui, par son degré de cuisson, a le plus d'onctuosité et se durcit le moins viteM 29. * Plâtre gros - Plâtre lorsqu'on l'emploie tel qu'il est sorti de chez le plâtrier, sans avoir été une seconde

s’en allait dès le matin, les conduisant à la glandée, dans la forêt. Le soir, il les ramenait à la ferme, et c’était pitié de le voir, couvert de méchants haillons, la tête nue, ses cheveux hérissés par le vent, sa pauvre petite figure pâle, maigre, terreuse, l’air triste, effrayé, souffrant, chassant devant lui ce troupeau de bêtes criardes, au regard oblique, à la tête baissée, toujours menaçante. À le voir ainsi courir à leur suite sur les sombres bruyères, dans la vapeur rouge du premier

typique de Zola. Lui, il est «maigre aux yeux de braise rouge » (p.314), un trait qui l’identifie avec les masses. Selon la typologie zolienne, cette présentation naturaliste coïncide avec son tempérament. C’est un homme courageux, mais, coléreux et agressif dont les admonitions constituent des ennuis au capitaliste. conception des personnages chez Zola, le romancier réciproques entre physionomie et comportement. D’après cette établit toujours des relations ‘Les maigres’ sont des insatisfaits, agressifs

marche, et l’envie de boire lui séchait la gorge. Une soif chaude, une soif de soir d’été le tenait, et il pensait à la sensation délicieuse des boissons froides coulant dans la bouche. Mais s’il buvait seulement deux bocks dans la soirée, adieu le maigre souper du lendemain, et il les connaissait trop, les heures affamées de la fin du mois. Il se dit : "Il faut que je gagne dix heures et je prendrai mon bock à l’Américain. Nom d’un chien ! que j’ai soif tout de même !" Et il regardait tous ces hommes

de la plupart des impressionnistes pendant la guerre de 1870-71. Un seul remplit véritablement son devoir civique et patriotique en s’engageant pour la défense nationale, c’est Frédéric Bazille et il est tué prématurément lors de la bataille de Beaune- la-Rolande le 28 novembre 1870. Les autres ne poussent pas l’esprit de sacrifice pour leurs idées jusque là, même s’ils saluent la chute du régime antérieur. Pissarro lui-même, après avoir eu des velléités de s’engager au service du

cette ordure, A cette horrible infection, Etoile de mes yeux, soleil de ma nature, Vous, mon ange et ma passion! Oui! telle vous serez, ô la reine des grâces, Après les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses, Moisir parmi les ossements. Alors, ô ma beauté! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés! TEXTE 4 : XV. Don Juan aux enfers Quand Don Juan descendit vers l’onde

J’entends le froissement des draps sur ma droite : Maurice a quitté son lit. Je le sais au chant modulé du ressort, il doit en cet instant s’apprêter à bondir sur moi. Je bande mes biceps-ficelles en haletant de terreur et de joie : je suis prêt à une bataille forcenée et… Lumière. Ebloui, Maurice se jette dans son lit et je m’efforce de donner l’apparence du repos total. Papa est là. Inutile de feindre, il ne se laisse jamais avoir par nos truquages. — Suite de l’histoire, annonce-t-il. Ça c’est formidable

ils étaient venus de leur planète sur la Terre, une sorte de fascination paralysa mes actes. Je demeurai là, enfoncé jusqu’aux genoux dans la bruyère, les yeux fixés sur le monticule qui les cachait. En moi la crainte et la curiosité se livraient bataille. Je n’osais pas retourner directement vers le trou, mais j’avais l’ardent désir de voir ce qui s’y passait. Je m’avançai donc, décrivant une grande courbe, cherchant les points avantageux, observant continuellement les tas de sable qui dérobaient