La Cage aux folles

tant besoin ! Consolez-moi par- ci, caressez-moi par-là ! » Tenez, je veux essayer de vous guérir ; nous en trouverons peut-être le moyen, pour deux sols, au milieu d’une fête, et sans aller bien loin. » Considérons bien, je vous prie, cette solide cage de fer derrière la- quelle s’agite, hurlant comme un damné, secouant les barreaux comme 22Le spleen de Paris Chapitre XI un orang-outang exaspéré par l’exil, imitant, dans la perfection, tantôt les bonds circulaires du tigre, tantôt les dandinements

d'énergie : p. On reconnaît ainsi : dans b la douce de p : bain, pain; dans c (= s) la douce de c = k) : César, czar, de c = g) : leçon, second; de k : ciste, kyste; de qu : cinq, quint, dans d la douce de t : donner, tonner; dans g àà.. de c (= k) : gage, cage, dans j ààà de ch : jatte, chatte dans v àààde f : vendre, fendre; dans z ààà de s : zèle, selle. TABLEAU DES CONSONNES PALATALES DENTALES LABIALES Muettes fortes c, k, q t p douces g d b Spirantes fortes ch, h aspirée s f douces j, y z v Liquides

à un chat monstrueux. Il me parut avoir quatre ou cinq pieds de long, car, lorsqu’il passa sur le devant du foyer, il – 60 – en couvrit toute la longueur. Il ne cessait pas d’aller et de venir avec l’agitation sinistre et souple d’un fauve en cage. Malgré la terreur que j’éprouvais (comme vous pouvez l’imaginer), j’étais incapable de crier. L’horrible bête précipita son allure tandis que les ténèbres croissaient dans la chambre. Finalement, il fit si noir que je ne distinguai plus que les yeux

ai tant besoin! Consolez-moi par-ci, caressez-moi par-là!" Tenez, je veux essayer de vous guérir; nous en trouverons peut-être le moyen, pour deux sols, au milieu d'une fête, et sans aller bien loin. "Considérons bien, je vous prie, cette solide cage de fer derrière laquelle s'agite, hurlant comme un damné, secouant les barreaux comme un orang-outang exaspéré par l'exil, imitant, dans la perfection, tantôt les bonds circulaires du tigre, tantôt les dandinements stupides de l'ours blanc, ce monstre

de rire. Et une volx dit que le lendemain quelqu'un va mourir là. Un enfant. Or il n'y avait pas d'enfant dans cette famille. Je n'ai prévenu personne. Le lendemain, un petit garçon est venu faire une course dans l'immeuble. Il a mis la tête dans la cage pour voir si l'ascenseur arrivait. Il a eu la tête écrasée. P. B. Transports en commun Rêves pour collection. La mère ne l'avait pas X. Non. Elle avait tout dit, sauf ça. P. B. Pyramides humides C'est affreux. X. Oui. Dans Borges, il y a des

j'en ai tant besoin! Consolez-moi par-ci, caressez-moi par-là!" Tenez, je veux essayer de vous guérir; nous en trouverons peut-être le moyen, pour deux sols, au milieu d'une fête, et sans aller bien loin. "Considérons bien, je vous prie, cette solide cage de fer derrière laquelle s'agite, hurlant comme un damné, secouant les barreaux comme un orang-outang exaspéré par l'exil, imitant, dans la perfection, tantôt les bonds circulaires du tigre, tantôt les dandinements stupides de l'ours blanc, ce monstre

tant besoin ! Consolez-moi parci, caressez-moi par-là ! » Tenez, je veux essayer de vous guérir ; nous en trouverons peut-être le moyen, pour deux sols, au milieu d’une fête, et sans aller bien loin. » Considérons bien, je vous prie, cette solide cage de fer derrière laquelle s’agite, hurlant comme un damné, secouant les barreaux comme un orang-outang exaspéré par l’exil, imitant, dans la perfection, tantôt les bonds circulaires du tigre, tantôt les dandinements stupides de l’ours blanc, ce monstre

— Depuis quelques mois, je rédige mes Mémoires. J’en suis arrivée à la jeune fille qui est devant toi. C’était en 1926... » Ce parfum démodé, ces chaussures, ces singuliers habits... Guillaume repense aux films, ayant pour cadre « les années folles »,qu’il a pu voir à la télé. Effectivement, les héroïnes portaient ce genre de tenue... « ... En ce temps-là,j’avais déjà le désir ardent qui ne m’a jamais quittée depuis... — Quel désir ? —ÉCRIRE. » Comme elle a dit ce mot gravement ! Surpris

Ni livres, ni papier, ni crayon, la fenêtre aux gros barreaux est complètement bouchée par des planches, quelques petits trous laissent passer un peu de lumière très tamisée. Très impressionné par ce cri déchirant, je tourne comme une bête dans une cage. J’ai vraiment bien la sensation d’être abandonné de tous et de me trouver littéralement enterré vivant. Oui, je suis bien seul, tout ce qui me parvient ne sera jamais qu’un cri. On ouvre la porte. Un vieux curé apparaît. Tu n’es pas seul, il y a un

cherchais ! Don Guritan, ravi. Qui me vaut ce bonheur ? La Reine, posant la cassette sur le guéridon. Oh dieu ! Rien, ou du moins peu de chose, seigneur. Elle rit. Tout à l’heure on disait, parmi d’autres paroles, - Casilda, -vous savez que les femmes sont folles, Casilda soutenait que vous feriez pour moi tout ce que je voudrais. Don Guritan. Elle a raison ! La Reine, riant. Ma foi, j’ai soutenu que non. Don Guritan. Vous avez tort, madame ! La Reine. Elle a dit que pour moi vous donneriez votre âme, votre