La Chatte sur un toit brûlant

épousé Rose, héritière de douze arpents, il a cultivé ces biens avec acharnement, il les a augmentés lopins à lopins, au prix de lapins sordide avarice. Telle parcelle représente des mois de pain et de fromage, des hivers sans feu, des étés de travaux brûlants, sans autre soutien que quelques gorgées d'eau. Il a aimé la terre en femme qui tue et pour qui on assassine. Ni épouse, ni enfants, ni personne, rien d'humain: la terre! [20] Pendant des années, tous, la femme, les enfants ont tremblé sous lui,

femelle risquait d’apparaitre ici aussi. Il se sentait en colère à l’idée d’être épié – en particulier par un ange que Lassiter avait dû lui coller aux basques ! – pourtant, alors qu’il évoquait l’ange gothique pressé contre lui sous le jet d’eau brûlant, son corps eut une réaction enthousiaste. Tu rigoles ! lança John à son membre qui se réveillait. D’un mouvement nerveux, il coupa l’arrivée d’eau chaude. Rapidement le jet devint tiède avant d’être gelé, ce qui calma instantanément le corps rebelle

As-tu peur d'être dans tes actes et dans la résolution le même que dans ton désir? Voudrais-tu avoir ce que tu estimes être l'ornement de la vie, et vivre couard dans ta propre estime, laissant un je n'ose pas suivre un je voudrais, comme le pauvre chat du proverbe1? MACBETH. Paix! je te prie. J'ose tout ce qui sied à un homme: qui ose au-delà n'en est plus un. LADY MACBETH. Quelle est donc la bête qui vous a poussé à me révéler cette affaire? Quand vous l'avez osé, vous étiez un homme; maintenant

Descente dans le terrier du lapin « Ma foi ! songea-t-elle, après une chute pareille, cela me sera bien égal, quand je serai à la maison, de dégringoler dans l’escalier ! Ce qu’on va me trouver courageuse ! Ma parole, même si je tombais du haut du toit, je n’en parlerais à personne ! » (Supposition des plus vraisemblables, en effet.) Plus bas, encore plus bas, toujours plus bas. Est-ce que cette chute ne finirait jamais ? « Je me demande combien de kilomètres j’ai pu parcourir ? dit-elle à haute

lequel elle passait, tout en tombant. « Ma foi ! songea-t-elle, après une chute pareille, cela me sera bien égal, quand je serai à la maison, de dégringoler dans l’escalier ! Ce qu’on va me trouver courageuse ! Ma parole, même si je tombais du haut du toit, je n’en parlerais à personne ! » (Supposition des plus vraisemblables, en effet.) Plus bas, encore plus bas, toujours plus bas. Est-ce que cette chute ne finirait jamais ? « Je me demande combien de kilomètres j’ai pu parcourir ? dit-elle à haute

Honoré de Balzac La maison du Chat-qui-pelote BeQ Honoré de Balzac (1799-1850) Scènes de la vie privée La maison du Chat-qui-pelote La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 412 : version 1.01 2 En 1845, Balzac décida de réunir toute son œuvre sous le titre : La Comédie Humaine, titre qu’il emprunta peut-être à Vigny... En 1845, quatre-vingt-sept ouvrages étaient finis sur quatre-vingt-onze, et Balzac croyait bien achever ce qui restait

répète : je vais mourir, je vais mourir… MERCURE : Oh ! Oh ! Un peu vite ! Je vois vos cheveux pousser, vos ongles s’allonger, vos rides se creuser… Là, là, plus lentement, ménagez vos ventricules. Vous vivez en ce moment la vie d’un chien ou d’un chat. JUPITER : Comme cela ? MERCURE : Les battements trop espacés maintenant. C’est le rythme des poissons…Là… là… Voilà ce galop moyen, cet amble1, auquel Amphitryon reconnaît ses chevaux et Alcmène le cœur de son mari... JUPITER : Tes dernières recommandations

enfants ignorentEt plus tard à mon tour à pleurer j'ai joué […]12345678Grande chasse du ciel où courent les nuées Qui fuient et se défont et se métamorphosent Et le chasseur de neige en fougère est muéEt son cheval cabré meurt en perdant la pose Immense chat-perché de chardons et d'oiseaux Vaste saute-moutons de tout en autre choseMèches plumes chiffons formes cœurs et fuseaux Charlemagnes de feu dont glissent les couronnes Géants d'étoupe que le vent coupe aux ciseauxÉphémères passants que les souffles

il enjamba la balustrade de la galerie, saisit la corde des pieds, des genoux et des mains, puis on le vit couler sur la façade, comme une goutte de pluie qui glisse le long d'une vitre, courir vers les deux bourreaux avec la vitesse d'un chat tombé d'un toit, les terrasser sous deux poings énormes, enlever l'égyptienne d'une main, comme un enfant sa poupée, et d'un seul élan rebondir jusque dans l'église, en élevant la jeune fille au-dessus de sa tête, et en criant d'une voix formidable : « Asile

LA MAISON DU CHAT-QUI-PELOTEHonoré de Balzac LA MAISON DU CHAT-QUI-PELOTE 1829 La Comédie humaine – Études de mœurs. Premier livre, Scènes de la vie privée – Tome I Premier volume de l’édition Furne 1842 É d it io n d u g ro u p e « E bo ok s li br es e t gr at u it s » Table des matières À propos de cette édition électronique...................................68 – 3 – DÉDIÉ À MADEMOISELLE MARIE DE MONTHEAU – 4 – Au milieu de la rue Saint-Denis, presque au coin de la rue du