La Chevelure Baudelaire

tableaux figurant la naissance de Vénus qu'une belle femme nue, désirable, avec un corps de nacre à l'anatomie parfaite, dont l'abondante chevelure, bien mise en évidence par un gracieux jeu de mains, renforce encore l'étonnante sensualité. Cabanel, à l’encontre d‘une certaine tradition, n’hésite pas à montrer avec quelques provocations, la belle déesse à la longue chevelure allongée et mettant ostensiblement ses charmes en valeur par l'étirement langoureux de son corps. Le peintre a peut-être été inspiré

l’initiale des premiers et derniers vers : le récipient contenant la rêverie poétique, l’ivresse qui s’installe (le verre plein du début) et qui se dissipe (le verre se brise) b) rappeler le thème : expérience d’ ivresse poétique ( Baudelaire Enivrez- vous (Le Spleen de Paris) Le vin et le haschich (Les paradis artificiels) Le vin, section du recueil des fleurs du Mal). A l’occasion d’un voyage nocturne sur le Rhin le poète enivré par le vin, écoute les chants des bateliers qui évoquent

Anthologie de la poésie : La chevelure : (Baudelaire) Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure ! Ô boucles ! ô parfum chargé de nonchaloir ! Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure Des souvenirs dormant dans cette chevelure, Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir ! La langoureuse Asie et la brûlante Afrique, Tout un monde lointain, absent, presque défunt, Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique ! Comme d'autres esprits voguent sur la musique, Le mien, ô mon amour

l’agonie d’un de ses amis, un brillant universitaire et c’est l’occasion d’une anecdote qui exalte les pouvoirs de la poésie : dans l’enfer du camp, face à un mourant ravagé par la maladie, Semprun récite « L’invitation au voyage ». Le poème de Baudelaire emmène les prisonniers hors de la réalité mais au milieu de l’horreur, c’est aussi le surgissement de l’étincelle de la beauté qui rappelle les deux hommes à leur humanité. Au cœur de l’innommable, le texte poétique continue donc de faire résonner

Ce corpus est composé de deux textes, Les fleurs du Mal (1861) et Le spleen de Paris (1869). L’un est en vers et l’autre en prose, tous deux écrits par Charles Baudelaire. On peut se demander : « Quel est le thème commun de ces deux textes et comment expliquer les différences ? ». Tout d’abord, nous allons expliquer le thème commun

(Loin des vieilles retraites et des vieilles flammes, qu’on entend, qu’on sent,) Les brasiers et les écumes. La musique, virement des gouffres et choc des glaçons aux astres. O Douceurs, ô monde, ô musique ! Et là, les formes, les sueurs, les chevelures et les yeux, flottant. Et les larmes blanches, bouillantes, - ô douceurs ! - et la voix féminine arrivée au fond des volcans et des grottes arctiques. Le pavillon… Rimbaud, Illuminations (comp. 1874 / public. 1886) Ce poème de Rimbaud est déroutant

quelques poèmes étaient plus difficiles que d'autres. En les étudiant en classe, cela m'a permis de mieux appréhender le sens des vers. Le vocabulaire ne m'est pas familier. Baudelaire utilise des tournures de phrases particulières qui laissent réfléchir ou laissent parler notre imagination. Les différents thèmes arbordés par Baudelaire sont l'amour : « La Beauté » et «  Le Serpent qui danse », le voyage : « Inivtation au voyage » et «  L'Homme et la mer », le vin : « Le vin du solitaire » et « L'Ame du

temps. Quelques exemples : le poème de Victor Hugo : « Vieille chanson du jeune temps » poème qui évoque la célébration de la femme dans son passé, « un hémisphère dans une chevelure » de Baudelaire où il est question d’un poème en prose, donc didactique où il offre cette réflexion d’aimer et de se souvenir dans la chevelure féminine. Puis « Roman » de Rimbaud qui nous raconte les aventures amoureuses d’été des adolescents de dix-sept ans, qui sont éphémères, des aventures amoureuses de jeux de séduction

l'éloge d'une femme par un détail physique. Le poète fait une description élogieuse des yeux d’une femme. Le serpent qui danse Que j'aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau! Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont

1861 des Fleurs du mal est la seconde et la dernière édition publiée du vivant de l'auteur. Même si la structure de l'oeuvre est toujours axée autour des 5 parties de l'édition de 1857 (Spleen et Idéal, Fleurs du Mal, Révolte, Le Vin, La Mort), Baudelaire ajoute ici 32 poèmes et procède à toutes sortes de corrections et de réagencements. Ainsi, dès le fameux Au Lecteur : « Dans nos cerveaux malsains, comme un million d'helminthes, / Grouille, chante et ripaille un peuple de Démon » devient « Serré