La Cigale Et Le Renard Jean Anouilh

s'inscrit la réécriture. L'auteur grossit les traits caractéristiques de l'?œuvre originale, notamment à travers le décalage avec le contexte, et en souligne le caractère absurde. De cette manière, Jean Anouilh écrit La Cigale, où il reprend la situation de base de La Fontaine, mais fait aller la cigale chez le renard, « spécialisé dans les prêts hypothécaires » Les écarts de situation entre les deux versions créent le rire. Le plaisir de la lecture naît donc du décalage créé entre l'action originale et le

merveilleux. On peut en rendre compte dans les fables de La Fontaine, où les animaux parlent, s’expriment, agissent. On peut aisément le voir, dans « le Corbeau et le Renard », car de longs dialogues sont présents et les animaux débattent un long moment avant que la farce ne tombe. L’enfant est, de cette manière, amusé par le piège tendu par le Renard et découvre un autre monde où même les oiseaux parlent. Ce genre de récit permet donc à l’enfant de rire tout en s’évadant un peu de la vie quotidienne.

devoir ________________________________________________ Corpus Texte A : Jean de La Fontaine, « Le Loup et le Chien », Fables, 1668-1696. Texte B : Jean de La Fontaine, « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion », Fables, 1668-1696. Texte C : Jean de La Fontaine, « Le Lion et le Moucheron », Fables, 1668-1696. Texte D : Jean Anouilh, « Le Loup, la louve et les louveteaux », Fables, 1946. Texte E : Jean-Jacques Rousseau, Émile ou de l’éducation, 1762. Questions (4 points)

Celles-ci, qui bien sur cachent toujours une morale importante, sont en général amusantes, attrayantes. Serait-ce pour cela que nous nous souvenons de certaines fables que nous avions lu? Comment ne pas citer dans se domaine Jean de La Fontaine … Dans sa fable La cigale et la fourmi, l’auteur a fait en sorte que tout soit agréable à la lecture; la versification, le rythme… Mais ce qui parait être essentiel dans notre analyse, ce sont les personnages, des insectes, bien différents l’un de l’autre

Issu d'une famille relativement bourgeoise, Jean de La Fontaine passe toute son enfance et son adolescence en Champagne puis s'installe à Paris, où il fait la connaissance de Nicolas Fouquet, surintendant des Finances de Louis XIV qui le prend sous sa protection et lui accorde une pension. La Fontaine dédie le poème épique « Adonis », tiré d’Ovide

Fontaine peut-être explicite, ou simplement suggérée par le récit, (exemple : La Cigale et la Fourmi, Le chêne et le roseau, …). Quand elle est explicite, la morale n’est pas toujours placée à la fin de la fable : Le Loup et l’Agneau : « La raison du plus fort est toujours la meilleure : : Nous l’allons montrer à l’heure ». (( Le récit devient l’illustration ou la démonstration du constat initial. Le Corbeau et le Renard : C’est l’un des protagoniste qui dégage la leçon (amère) à de l’humiliation qu’il

n’a pas lieu d’être dans une Antiquité où les lois impitoyables de la guerre réduisent le vaincu au servage. Innovation de la réécriture… La reprise moderne du mythe, tout aussi féconde, prend plus de libertés par rapport au modèle initial. Jean Giraudoux, dans La Guerre de Troie n’aura pas lieu, emprunte à ses illustres prédécesseurs ses personnages et le contexte de son œuvre. Andromaque et Hector incarnent encore une fois le modèle de l’amour conjugal. Andromaque défend celui-ci devant

contemporains en leur montrant leur vice. Un autre exemple des vices de l’homme mit sur papier sont les fameuses Fables de la Fontaine ce sont des fables montrant chacune un vice de l’homme en métaphore avec des animaux, par exemple : le corbeau et le renard ou la cigale et la fourmi, qui sont les plus connues. Dans certains livres, c’est simplement le mal dans le cœur de certains hommes qui est dénoncé. Prenons le journal d’Anne Frank, le journal intime d’une jeune juive caché dans une annexe secrète à Amsterdam

L’écriture est soutenue par un gros travail de documentation. Comme pour le réalisme, le naturalisme s’exprime dans le roman. Zola dans son Roman expérimental en explique les enjeux. Maupassant définit sa conception du roman dans la préface de Pierre et Jean. 8 Le Parnasse Ce mouvement de « l’art pour l’art » touche essentiellement la poésie. Il s’étend sur toute la seconde partie du siècle, avec un point fort en 1866-1876. Il s’oppose au réalisme et au romantisme. 9 Le symbolisme En 1886 paraît le

Prenons un exemple : en poésie, certaines formes apparaissent tellement naturelles qu’elles ne sont quasiment jamais remises en question ; des poètes écrivent toujours, au XXe siècle en vers. Il n’y a qu’à penser à Valery, Claudel, Jaccottet. Pour Jean Tardieu, la poésie est une seule Parole qui se passe d’âge en âge, de poète en poète, sans qu’on puisse considérer qu’elle évolue. Nous pouvons même aller plus loin en déclarant que l’imitation peut être volontaire. En effet, l’imitation n’est pas