La Curée Cependant La Fortune

travailleurs/producteurs) où le droit de propriété n’est réservé qu’à la classe inférieure des producteurs. Pour préserver l’équilibre de la cité et parvenir au plus haut degré de la vertu politique, il est nécessaire de poser une limitation de la fortune et des biens de chacun. * L’économie platonicienne entend régir la répartition des ressources dans un but essentiellement politique et philosophique. Confier le pouvoir aux philosophes car ceux sont les seuls êtres raisonnables capable d’exercer

» un par un « dans la trappe » pour s'enrichir : «je vais faire exécuter tous les Nobles, et ainsi j'aurai tous les biens vacants. » Comme dans la fable « Le Loup et l'Agneau », on assiste à un simulacre d'interrogatoire mais, quelle que soit la fortune des Nobles, la condamnation est la même. Le registre employé est le burlesque. Le sujet traité est grave puisqu'il s'agit des abus de la tyrannie et Jarry utilise des termes grossièrement comiques comme « le crochet à Nobles et le couteau à Nobles

épreuve, l’art de saisir l’occasion, si rapide et si lente, la prestesse, le courage, une bonne constitution, des yeux perçants, des mains agiles, une physionomie heureuse et mobile, tous ces avantages ne sont rien pour le voleur, et forment cependant déjà la somme de talents d’un Annibal, d’un Catilina, d’un Marius, d’un César. Ne faut-il pas, de plus, que le voleur connaisse les hommes, leur caractère, leurs passions ; qu’il mente avec adresse, prévoie les événements, juge l’avenir, possède

réalisée par de vastes avenues et de parcs publics. Le nouveau système des rues à Paris a aidé la circulation de l’aire, des gens et des voitures. Aristide Saccard, le grand inverstisseur issu d’une famille de province, dans le roman de Zola La curée (deuxième volume de la série des Rougon-Macquart) – même le titre comporte une signification double et symbolique qui rappelle le mement de la chasse où les chiens partagent entre eux des bêtes tuées. À la scène suivante le protagoniste, Aristide Saccard

madame Grandet; puis du vieux monsieur de La Bertellière, père de la défunte; et encore de madame Gentillet, grand-mère du côté maternel : trois successions dont l'importance ne fut connue de personne». Le parcours thématique devient donc celui de la fortune, de la richesse, et il annonce les parcours narratifs de l'action; mais il s'accompagne d'un autre parcours thématique qui, lui, mène aux parcours narratifs de la passion : l'avarice : «L'avarice de ces trois vieillards était si passionnée que depuis

» 4. A Vers le succès littéraire (1872 – 1877) Émile Zola est un homme éminemment social, multipliant les amitiés de tous ordres et tous milieux, tout en refusant les mondanités. Passionné par ses semblables, il privilégie cependant les amitiés artistiques et littéraires, et fuit les politiques. Dès 1868 et grâce à ses travaux journalistiques, il se lie avec les frères Goncourt, Edmond et Jules. Puis en 1871, il rencontre Gustave Flaubert. Celui-ci, à l'occasion de réunions

Net. – Mais l’as-tu menacé des journaux, demanda Bixiou. – Il s’est mis à rire, répondit Finot. – Rastignac est l’héritier direct de feu de Marsay, il fera son chemin en politique comme dans le monde, dit Blondet. – Mais comment a-t-il fait sa fortune, demanda Couture. Il était en 1819 avec l’illustre Bianchon, dans une misérable pension du quartier latin ; sa famille mangeait des hannetons rôtis et buvait le vin du cru, pour pouvoir lui envoyer cent francs par mois ; le domaine de son père ne

L’écrivain dénonce le pouvoir de l’argent : lecture d’extraits de La Fille aux yeux d’or. Il compare les couches de la société parisienne aux différents niveaux d’une maison. Tout en bas, les prolétaires, puis les bourgeois et au-dessus, les grandes fortunes. Au dernier étage, une catégorie hors norme : les artistes. Poursuivi par les créanciers, Balzac se réfugie en Touraine, au château de Saché. Lecture d’un extrait des Illusions perdues. L’écrivain dénonce « les stupidités » des articles de presse

[le] labyrinthe du monde parisien » s’exprime ainsi: « Eh! bien, monsieur de Rastignac, traitez ce monde comme il mérite de l’être. Vous voulez parvenir, je vous aiderais […] Quoique j’aie bien lu dans ce livre du monde, il y avait des pages qui cependant m’étaient inconnues. Maintenant je sais tout ». Sa leçon sera une leçon de cynisme, à laquelle Rastignac se pliera progressivement. 9. L’initiation de Mme de Beauséant, elle-même sous le coup de la trahison d’Ajuda-Pinto et des perfidies de la duchesse

beaucoup plus galante et plus spirituelle que je ne puis faire, mais où je trouvai des choses trop avantageuses pour moi ; et j'eus peur que, si je produisais cet ouvrage sur notre théâtre, on ne m'accusât d'avoir mendié les louanges qu'on m'y donnait. Cependant cela m'empêcha, par quelque considération, d'achever ce que j'avais commencé. Mais tant de gens me pressent tous les jours de le faire, que je ne sais ce qui en sera ; et cette incertitude est cause que je ne mets point dans cette Préface ce qu'on