La Curée Cependant La Fortune

Source: Wikipedia Disponible sur Feedbooks pour Zola: • J'accuse (1898) • Germinal (1884) • Au Bonheur des Dames (1883) • L'Assommoir (1877) • La Bête Humaine (1890) • Nana (1879) • Le Ventre de Paris (1873) • L’Argent (1891) • L’Œuvre (1886) • La Fortune des Rougon (1871) Note: This book is brought to you by Feedbooks. http://www.feedbooks.com Strictly for personal use, do not use this file for commercial purposes. 2 Préface J’avais naïvement cru que ce roman pouvait se passer de préface.

Rougon-Macquart L’œuvre roman La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 41 : version 3.0 2 Les Rougon-Macquart Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire 1. La fortune des Rougon. 2. La curée. 3. Le ventre de Paris. 4. La conquête de Plassans. 5. La faute de l’abbé Mouret. 6. Son Excellence Eugène Rougon. 7. L’assommoir. 8. Une page d’amour. 9. Nana. 10. Pot-Bouille. 11. Au Bonheur des Dames. 12. La joie de vivre

15 - Les Bovary viennent d’emménager à Yonville. M. Homais, le pharmacien, leur présente la région. Nous sommes abrités des vents du nord par la forêt d’Argueil d’une part, des vents d’ouest par la côte Saint-Jean de l’autre ; et cette chaleur, cependant, qui à cause de la vapeur d’eau dégagée par la rivière et la présence considérable de bestiaux dans les prairies, lesquels exhalent, comme vous savez, beaucoup d’ammoniaque, c’est-à-dire azote, hydrogène et oxygène (non, azote et hydrogène seulement)

sous–lieutenant, obtient un congé car l'armée l'ennuie, rentre en France et démissionne en 1802. A Paris, il désire écrire des comédie à la façon de Molière. Il fréquente le millieu théâtral, mais ne parviendra pas à être dramaturge. Comme il faut cependant vivre, il reprend du service dans l'armée et devient conseiller d'état. Il participe aux campagnes de Russie et de Saxe et connaît l'échec avec la chute de l'Empire en 1814. En 1814, il s'installe à Milan et publie des critiques musicales et picturales

Bainville, Histoire de France (1924) 12 d'auxiliaires dans les armées romaines. C'étaient des Rhénans et l'une de leurs tribus était appelée celle des Ripuaires parce qu'elle habitait la rive gauche du Rhin (Cologne, Trèves). Pourquoi une aussi grande fortune était-elle réservée aux Francs? Connus de Rome dès le premier siècle, ils lui avaient donné, non seulement des soldats, mais, peu à peu, des généraux, un consul, et même une impératrice. Ce n'était pourtant pas ce qui les distinguait des autres barbares

Histoire de France (1924) 12 d'auxiliaires dans les armées romaines. C'étaient des Rhénans et l'une de leurs tribus était appelée celle des Ripuaires parce qu'elle habitait la rive gauche du Rhin (Cologne, Trèves). Pourquoi une aussi grande fortune était-elle réservée aux Francs? Connus de Rome dès le premier siècle, ils lui avaient donné, non seulement des soldats, mais, peu à peu, des généraux, un consul, et même une impératrice. Ce n'était pourtant pas ce qui les distinguait des autres barbares

le prénom de Philippe. Pourquoi cette question ? Petrus exhala un soupir : — L’avouerai-je ? Je vous envie un peu de connaître un tel mécène. Van Eyck esquissa un sourire indulgent : — Allons, Petrus. Trêve de mélancolie. Tu connaîtras aussi cette fortune. Je m’y emploierai. Je parlerai au duc et j’intercéderai en ta faveur. Es-tu satisfait ? 44/649 Il ne laissa pas à son interlocuteur le temps de répondre et se leva. — J’ai faim… Cet arôme qui souffle de la cuisine trouble cruellement ma réflexion

venin, on l’entend siffloter tout doucettement à l’ombre d’une épithète insidieuse. Je sais bien que c’est une insupportable fatuité de prétendre qu’on vous envie, et que cela est presque aussi nauséabond qu’un merveilleux qui se vante d’une bonne fortune. – Je n’ai pas la forfanterie de me croire des ennemis et des envieux ; c’est un bonheur qui n’est pas donné à tout le monde, et je ne l’aurai probablement pas de longtemps : aussi je parlerai librement et sans arrière-pensée, comme quelqu’un de très

venin, on l’entend siffloter tout doucettement à l’ombre d’une épithète insidieuse. Je sais bien que c’est une insupportable fatuité de prétendre qu’on vous envie, et que cela est presque aussi nauséabond qu’un merveilleux qui se vante d’une bonne fortune. – Je n’ai pas la forfanterie de me croire des ennemis et des envieux ; c’est un bonheur qui n’est pas donné à tout le monde, et je ne l’aurai probablement pas de longtemps : aussi je parlerai librement et sans arrière-pensée, comme quelqu’un de très

repassaient marchands arabes, marchands grecs ou marchands vénitiens. Ce commerçant quintuplait leur valeur par l'art qu'il possédait de donner à chaque perle le prix de la rareté et l'impression qu'on avait dû la ravir au jardin des dieux. Malgré la fortune qu'elle avait dû dépenser pour en devenir propriétaire, Angélique n'éprouvait aucune de ces arrière-pensées tourmentées qui suivent les trop folles acquisitions. Elle les regarda avec ravissement, posées dans leurs écrins de velours blanc, sur sa