La Dernière Fanfare

vie martyrisés Mon beau navire ô ma mémoire Avons-nous assez navigué Dans une onde mauvaise à boire Avons-nous assez divagué De la belle aube au triste soir Adieu faux amour confondu Avec la femme qui s'éloigne Avec celle que j'ai perdue L'année dernière en Allemagne Et que je ne reverrai plus Voie lactée ô sœur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses Nageurs morts suivrons-nous d'ahan Ton cours vers d'autres nébuleuses – 17 – Je me souviens d'une autre

l'illusion théâtrale qu'à la lucidité crue. De ce brutal morcellement, le jeune metteur en scène en colère exhibe les plaies encore vives dans cette œuvre coup de poing. Spectacle choc, accusateur, dérangeant, Maudit soit le traître à sa patrie !, dernière strophe de l'hymne national yougoslave, se révèle un cri tonique pour les libertés civiles et artistiques. Créé en Slovénie, Maudit soit le traître à sa patrie ! prend l’éclatement de la Yougoslavie comme contexte pour évoquer la (re)montée du

française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman. Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore, de l'article intitulé « J'accuse » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres dans la même

voir avec la préparation» Lang et Amrouche mènent la barque Du coup, le technicien Lang et l’entraîneur-adjoint Arezki Amrouche assurent les séances d’entraînement. Les deux hommes ont retrouvé en ce début de semaine leurs habitudes de la saison dernière. Il faut dire que les engagements du préparateur physique contraindront le staff technique à se passer de ses services au cours de la période compétitive. Le staff sera donc composé comme la saison passée de Lang, Amrouche et Mahrez, l’entraîneur des

place pour éviter un courant d’air au bébé. Bref, Chigneux serait actuellement le plus heureux des hommes sans la cruelle nécessité où il gémit d’avoir à mépriser la magistrature et le barreau de sa belle patrie. Toussaint Latoquade La semaine dernière, j’ai reçu un billet de faire-part ainsi conçu : Monsieur et Madame Latoquade, rentiers à Port-au-Prince (Haïti), ont l’honneur de vous faire part du mariage de Monsieur Toussaint Latoquade, leur fils, avec Madame Cornélie Huss, née Pausse, Et vous

barques des pêcheurs, errer, picorer ». Situé à Sète, donc au bord de la Méditerranée, c´était le cimetière familial. Après une longue méditation sur les morts et sur la condition mortelle de l´homme, Valéry, dans les vers qui suivent (les trois dernières strophes, 22-24) achève le poème sur un hymne à la vie. Le poète renonce temporairement à tout exercice de la pensée pour s´accorder à la vie et au mouvement de la nature qui l´entoure. L´amour de la mer s´y exprime tout entier. Le poète s´identifie

vie martyrisés Mon beau navire ô ma mémoire Avons-nous assez navigué Dans une onde mauvaise à boire Avons-nous assez divagué De la belle aube au triste soir Adieu faux amour confondu Avec la femme qui s'éloigne Avec celle que j'ai perdue L'année dernière en Allemagne Et que je ne reverrai plus Voie lactée ô soeur lumineuse LA CHANSON DU MAL-AIMÉ 9 Alcools Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses Nageurs morts suivrons-nous d'ahan Ton cours vers d'autres nébuleuses

martyrisés Mon beau navire ô ma mémoire Avons-nous assez navigué Dans une onde mauvaise à boire Avons-nous assez divagué De la belle aube au triste soir Adieu faux amour confondu Avec la femme qui s'éloigne Avec celle que j'ai perdue L'année dernière en Allemagne Et que je ne reverrai plus Voie lactée ô sœur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses Nageurs morts suivrons-nous d'ahan Ton cours vers d'autres nébuleuses Je me souviens d'une autre année

vie martyrisés Mon beau navire ô ma mémoire Avons-nous assez navigué Dans une onde mauvaise à boire Avons-nous assez divagué De la belle aube au triste soir Adieu faux amour confondu Avec la femme qui s’éloigne Avec celle que j’ai perdue L’année dernière en Allemagne Et que je ne reverrai plus Voie lactée ô sœur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan 8 Et des corps blancs des amoureuses Nageurs morts suivrons-nous d’ahan Ton cours vers d’autres nébuleuses Je me souviens d’une autre année C’était

cuire au milieu des sabbats, De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues, Pour tenter les démons ajustant bien leurs bas; Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges, Ombragé par un bois de sapins toujours vert, Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges Passent, comme un soupir étouffé de Weber; Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes, Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum, Sont un écho redit par mille labyrinthes; C'est pour les coeurs mortels un divin opium! C'est un cri