La Démocratie Selon Churchill

mondiale comme point de départ de l’affrontement idéologique entre les deux blocs Est-Ouest, certains auteurs à l'instar d'André Fontaine, ancien rédacteur en chef du journal Le Monde, font remonter cet affrontement à la révolution russe de 1917. Selon Claude Roosens, la distinction idéologique propre à la guerre froide serait la conséquence de deux événements : premièrement l'entrée en guerre des États-Unis en 1917, sortant de leur politique isolationniste traditionnelle. Deuxièmement, la révolution

l’isolationnisme après Pearl Harbor (7 décembre 1941). Ils sont fortement concurrencés par l’URSS qui cherche à étendre sa zone d’influence militairement ou politiquement, par l’intermédiaire de partis communistes installés dans les pays. En effet, selon l'URSS, la seule façon de faire survivre le communisme dans un monde capitaliste était d'imposer leur système aux pays environnants afin d'augmenter sa puissance et pour qu'elle ne se trouve pas isolée devant les États-Unis et la menace nucléaire.

Cie, Paris, 2009. Jehan Sennep, 1943, dans Bryant M., La Seconde Guerre mondiale en caricatures, Hugo& Cie, Paris, 2009.6 La première image montre Staline et Churchill décrochant d’un mur les in- signes pour se « mettre au travail en équipe ». Malgré mes recherches je n’ai pu identi- fier le personnage de droite, qui comme Churchill se relève les manches, pour accentuer encore la dynamique de travail. Les deux chefs d’État ont une mine heureuse et déter- minée, et légèrement détendue, comme

monde contrôlé par l’URSS à l’Est et le reste du monde dès 45 selon Churchill. Doc 4 p17 A partir de 1944, Staline met progressivement sous tutelle les pays d’Europe de l’Est. Pays libérés en 44 par les soviétiques. Zone d'occupation soviétique ou présence militaire russe. Allemagne de l'Est et Autriche de l'Est ainsi que la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie; la Roumanie et la Bulgarie. Le contrôle de ces pays est selon lui fondamental car il veut qu’une zone tampon sépare l’URSS

présentée par les nationalistes comme la première nécessité. La lutte contre le chômage s’appuie sur le réarmement. La Seconde Guerre Mondiale plonge donc ses racines dans l’âpreté des antagonismes économiques. Par ailleurs, la crise affaiblit les démocraties qui sont désormais incapables de stopper les menaces de guerre que les régimes fascistes font peser sur le monde. C- L’échec des efforts de paix à travers la sécurité collective Après l’hécatombe de la Première Guerre Mondiale, beaucoup souhaitent

Seconde Guerre Mondiale, le sort de l’Allemagne est évoqué à Yalta (en février 1945) et à Potsdam (en juillet-août 1945). A la conférence de Potsdam, les Trois Grands décident de diviser l’Allemagne en 4 zones d’occupation, avec la France que Churchill a réussi à imposer. Les USA obtiennent le contrôle de la partie méridionale avec les grandes villes bavaroises de Munich et de Nuremberg ; la Grande Bretagne obtient le contrôle de la zone Nord avec les ports de Hambourg et de Brême et la France

Fédération européenne. Spinelli s'efforça alors d'étendre un réseau européen en rencontrant la résistance française en Suisse. Enfin, la résistance allemande également eut, notamment avec W. Brandt et les exilés du SAP à Stokholm, la diffusion d'idées selon lesquelles il fallait organiser une nouvelle Société des nations, avec un système de coopération de l'ensemble des pays européens afin d'assurer un avenir pacifique et démocratique. C’est avec l'idée d’«Europe nouvelle» qu'Hitler s'engagea dans

Révolution >< Réaction (libéraux / conservateurs) Anticléricaux >< cléricaux Intérêts agricoles >< intérêts industriels (bourgeoisie urbaine a besoin du libre-échange). II. La Fabrique de la Nation Etat-Nation Au 19e siècle, la démocratie trouve sa forme dans un Etat Nation ; on a besoin d’un espace homogène et de certains critères communs (mais il reste des conflits tout de même). La Nation reste malgré tout un concept subjectif et rarement homogène. L’histoire commune étant primordiale

soutenu par la GrandeBretagne, ce qui aboutit à une guerre civile qui se prolonge jusqu'en 1949. À la tribune des Nations Unis, Moscou réclame en vain la divulgation du secret atomique. En mars 1946, l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill, dans le discours qu'il prononce à Fulton dénonce la mainmise soviétique sur l'Europe orientale. En ce qui concerne l'Allemagne, le désaccord est complet sur le devenir politique du pays. Tandis que les soviétiques transforment leur zone d'occupation

soutenu par la GrandeBretagne, ce qui aboutit à une guerre civile qui se prolonge jusqu'en 1949. À la tribune des Nations Unis, Moscou réclame en vain la divulgation du secret atomique. En mars 1946, l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill, dans le discours qu'il prononce à Fulton dénonce la mainmise soviétique sur l'Europe orientale. En ce qui concerne l'Allemagne, le désaccord est complet sur le devenir politique du pays. Tandis que les soviétiques transforment leur zone d'occupation