La Femme Balzacienne

accompagnée de son mari et de sa fille. Il se rend rapidement sur Paris pour débuter des études de droit. Il retrouve alors la trace de Mme Arnoux en découvrant l’atelier à son mari. Il amorce alors une amitié avec Mr Arnoux pour se rapprocher de sa femme. Entre temps, il échoue ses premiers examens. Il continue tout de même à fréquenter Mme Arnoux en l’apercevant à une fête ou à l’atelier de son mari (son amitié avec Mr Arnoux oblige…). Il finit par être invité à une fête durant laquelle il a l’occasion

pièce « baromètre, cartel, un poêle vert, table, | |toile, chaise. » | |ce texte est une illustration des procédés de description typiquement balzacien. La description commence par un | |panorama du lieu puis se resserre jusqu'aux moindres détails comme ici les tâches de vin sur les serviettes de table.| |Ce procédé cinématographique permet de faire voyager l'oeil du lecteur à travers la

roman : il s'agit d'épuiser tous les possibles d'une certaine réalité africaine, post-coloniale et contemporaine. – Le processus de typification : autour du couple de personnages principaux – le mâle « cassé » en grand féodal réactionnaire, la femme inféconde, excisée, violée, dont les espoirs sont successivement trahis, gravitent des figures secondaires, au premier rang desquelles on trouve les féticheurs et les griots, les uns en rapport avec la souffrance de Salimata, les autres en rapport

bercée par la bourgeoisie triomphante, le règne de l’ambition et de l’argent, de l’hypocrisie et des intérêts avec notamment la représentation archétype de l’avare dans son écriture, ici celle du personnage de monsieur Grandet. Tout comme l’écriture balzacienne, où la fiction et la crédibilité s’entremêle, tout est double « res duplex », le titre de son ouvrage Eugénie Grandet n’échappe pas à cette règle ; de par l’anagramme du mot « argent » qui s’en dégage, représentatif du

Fréquentation hâtive des salons mondains. - Propriétaire de son propre salon où elle réunit les membres de la haute société (Henriette d’Angleterre, Mme de Sévigné, La Roche Foucault…). - Type même de la femme savante, cultivée et dotée d’une parfaite maîtrise des codes de l’aristocratie. - Femme du monde, elle écrit des œuvres sur la vie de la cour. - Style qui tranche avec ses contemporains par la sobriété, la recherche de la vérité historique et psychologique et le netteté de l’intrigue.

encore, dans le meilleur des cas, possibilité d’exprimer des talents artistiques, allant de la broderie à la pratique de la musique ou du dessin, en passant par la décoration intérieure. Cette attribution qui peut aller jusqu’au confinement de la femme, ou du moins, à des possibilités de sortie très limitées ou placées sous haute surveillance. À l’inverse, l’extérieur est, jusqu’à une époque récente, le domaine préférentiellement réservé aux hommes : lieu de l’aventure, de la guerre, des activités

de Mortsauf qui va mener sa fille aux souffrances fatales. une idée de relations difficiles entre une mère et sa fille que l'on retrouve dans la tragédie de Racine par exemple (entre Agrippine et Néron). -> Plus largement, nous avons à faire une femme qui aura fait preuve de droiture dans ses postures: " j'ai sans doute chancelé souvent, mais je ne suis point tombée". Il s'agit là aussi d'un trait rencontré souvent chez les personnages de tragédie que l'unité psychologique comme cause de leurs

qui, pour faire une belle figure, prend les mains de tel modèle, le pied de tel autre, la poitrine à celui-ci, les épaules de celui-là. L'affaire du peintre est de donner la vie à ces membres choisis et de la rendre probable. S'il vous copiait une femme vraie, vous détourneriez la tête. » Balzac L’enquête ▪ Zola, tous les Rougon. ▪ Flaubert, fait divers devient Mme Bovary ▪ Duras, Le Ravissement de Lol V Stein L’épaisseur du personnage ▪ Le portrait physique (prosopographie) :

(déménagement, dettes, amours multiples…) nourrit le monde imaginaire de Balzac. → rendre la réalité plus vraie qu'aucun réaliste n'avait pu le faire avant lui (= il étudie les mille facettes d'un personnage, d'un milieu, d'une situation…) • L'être balzacien par excellence est celui de l'excès : à la fois un personnage qui quitte une classe inférieure pour se hisser dans les hautes sphères ou bien qui tombe du plus haut rang pour sombrer dans la misère ou le crime.  Le personnage est un défi permanent

des romanciers régionalistes, comme Matilde Serao à Naples, Renato Fucini en Toscane, et Grazia Deledda en Sardaigne. En Espagne, Benito Pérez Galdós, à côté de ses très nombreux romans historiques, écrit plusieurs romans sociaux d'inspiration balzacienne, tout comme Camilo Castelo Branco et Eça de Queiroz au Portugal dans les mêmes années. En Scandinavie et en Russie, le mouvement est repris par des auteurs dramatiques, qui s'inspirent de faits quotidiens pour leurs pièces et représentent des gestes