La Grenouille Boeuf

alors jouir pleinement de l’instant présent comme la cigale. Il ne faut pas essayer d’être ce que l’on ne n’est pas (la bourgeoisie des courtisans pour paraitre a un rang plus élevé que celui qu’ils occupent réellement). La grenouille veut tellement paraitre plus grande que le bœuf que sa futilité (sans sens) lui fait perdre la vie. Mieux vaut vivre affamé qu’attaché, la liberté n’a pas de prix (le chien = les courtisans = les domestiques) Le chien (les domestiquent) dépend du maitre pour sa nourriture

principalement une critique de la tyrannie des différentes puissances, et une invitation de prudence à rester modeste et à se place pour à l'abri des puissances et de leurs critiques, comme on peut en retrouver l'exemple dans « la Grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf) La Fontaine se base sur le courant du classicisme, c'est à dire sur le principe de la retenue, de la recherche de l'équilibre et du juste milieu. De plus, il s'inscrit dans une continuité depuis l'Antiquité, en suivant les

ces animaux sont personnifiés. L’appel à la prudence est un model récurrent dans les fables, l’orgueil est aussi régulièrement critiqué. La morale dénonce l’envie de vouloir être plus grand que ce que l’on est, comme dans La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf. Termes à connaître burlesque : genre littéraire en vogue au XVIIème siècle → emploi de termes comiques, familiers ou vulgaires pour parler de choses épiques, sérieuses ou nobles. héros cornélien : il est en proie à des conflits

universelles? Les FABLES de Jean de La Fontaine (1621-1695) rangées au grenier de notre mémoire... 1TABLE DES MATIÈRES La cigale et la fourmi 3 Le corbeau et le renard 4 La laitière et le pot au lait 5 La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf 6 Le rat de ville et le rat des champs. 7 Le loup et l'agneau. 8 Les voleurs et l'âne. 9 Le renard et la cigogne. 10 Le chêne et le roseau. 11 L'âne chargé d'éponges, 12 Le lion et le moucheron 13 Le lion et le rat

allégorique. b- Utilité morale. Poésie peut véhiculer des préceptes moraux que le lecteur sera invité à acquérir. Ex : Fables de La Fontaine "La Cigale et la Fourmi" nous apprend qu'il vaut mieux être prévoyant, "La Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Bœuf " nous enseigne la modestie, tandis que "Le Corbeau et le Renard" veut nous rendre plus méfiant à l'égard des beaux parleurs. c- Utilité lyrique. Poésie se fait l'expression d'idéaux personnels, d'exaltation, de mélancolie

des traits dominants de ces êtres pour les appliquer aux humains et les souligner. Ainsi, Jean de la Fontaine, caricature l’ambition et la recherche du pouvoir dans La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf. Dans sa morale, le poète assène une leçon aux personnes qu’il critique. En effet, dans ce poème, la grenouille explose tellement elle est avide de pouvoir et de grandeur. La critique dans les fables est une des seules à proposer une morale, une sorte de jugement aux personnes ou

règnent aucunes des hautes valeurs morales caressées plus haut. En se représentant ainsi sous les traits d’un crapaud, B fait référence à la fable de La Fontaine La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf et se moque de lui-même comme de ses rêves : l’idéal auquel il prétend aspirer n’est que de l’air dont se gonfle la grenouille au point d’éclater. Céline ne loue que sur le mode burlesque les idéalistes prêts à « mourir pour une idée » » [cf. la chanson de Brassens, sur le même thème]

judo ……………………………………..41 Ma quai tou mai papa ……………………………………………41 Malheur à celui qui blesse un enfant …………………………..42 Marchand Pétrouchka …………………………………………...42 Pêche aux moules ……………………………………………….42 Pépita ……………………………………………………………...43 Petite grenouille …………………………………………………..43 Petite mandarine …………………………………………………43 Port de Tacoma …………………………………………………..44 Qui peut faire ……………………………………………………..44 Reichshoffen ……………………………………………………...44 Robin des bois ……………………………………………………45 Rock des bonbons ………………………………………………

objet parfait." A. Gide (Journal 1939-1949, Bibliothèque de La Pléiade) ► « LES GRENOUILLES QUI DEMANDENT UN ROI » (III, 4) : • Histoire : → Cette fable est d’abord inventée par Esope : Les grenouilles, fâchées de l’anarchie où elles vivaient, envoyèrent des députés à Zeus, pour le prier de leur donner un roi. Zeus, voyant leur simplicité, lança un morceau de bois dans le marais. Tout d’abord les grenouilles effrayées par le bruit se plongèrent dans les profondeurs du marais ; puis, comme

long d'un mur, un chien morne à leur piste, Trottent, mouillés, de grands boeufs en retard, La terre est boue, et le ciel est brouillard, L'homme s'ennuie : oh! que la pluie est triste! Paul Verlaine L'HEURE DU BERGER La lune est rouge au brumeux horizon ; Dans un brouillard qui danse, la prairie S'endort fumeuse et la grenouille crie Par les joncs verts ou circule un frisson ; Les fleurs des eaux referment