La Leçon De Mme De Beauséant

Rastignac, un étudiant pauvre, fils d’une famille noble et le plus ancien pensionnaire, un vieil homme qu’on appelle le père Goriot. Il s’est installé à la pension en 1813 après avoir quitté les affaires. Durant la première année de son séjour, Mme Vauquer avait espéré s’en faire épouser. Mais ce dernier était indifférent et d’année en année il avait manifesté tous les signes d’une déchéance et d’un appauvrissement progressifs. Au début il occupait le plus bel appartement de la pension, mais il

de la vie privée. 5. La structure dramatique du roman s’organise en trois temps : une longue exposition, un drame, un dénouement. Dans Le Père Goriot la tragédie s’achève sur trois dénouements : l’arrestation de Vautrin, les adieux de Madame de Beauséant et la mort de Goriot. L’exposition, assez longue, s’achève avec la préparation aux drames. Les marques de la temporalité sont représentées par les interventions de l’auteur, à savoir: « en 1819, époque à laquelle ce drame commence » (p. 4) ; « telle

a comme voisin de chambre le Père Goriot. Il rencontre Vautrin et vient d'apprendre qu'il est cousin avec madame de Beauséant. Il va se servir de ce lien de parenté pour rencontrer Delphine dont il est amoureux. Madame de Beauséant est bouleversée car elle vient d'apprendre par sa meilleure amie que son amant allait se marier avec une autre. Dans cet extrait, Mme de Beauséant fait une critique violente de la société. En effet, dès le début du texte elle emploie le qualificatif « infâme » pour

réunissent les clients de la pension. Chargé par les pensionnaires de percer le mystère qui entoure le père Goriot, Rastignac, poussé par la curiosité d'abord, par la sympathie ensuite, ne sera pas long à découvrir son pauvre secret que sa cousine, Mme de Beauséant, qui peut le faire entrer dans la haute société, lui livre. Le bonhomme a pour filles deux des femmes les plus brillantes de la société parisienne, richement mariées et mêlées à des intrigues de toute sorte : Anastasie, comtesse de Restaud ;

déduit donc que c'est un jeune homme intelligent. Simplement car celui-ci étudie dans le droit. Il monte sur la capitale pour étudier, mais il veut principalement monter dans la haute société grâce à sa tante; Mme de Marcillac. Celle-ci va lui permettre de rencontrer la comtesse de Beauséant, qui sera beaucoup présente dans le roman par la suite. Rastignac est un homme très rêveur, flâneur, attiré par le beau monde. Il adore découvrir des endroits différents, se promener, passer son temps à penser

une lettre écrit par sa tante, Mme de Marsillac, et destiné a la vicomtesse de Beauséant, une lointaine parente du jeune homme. Elle pense qu'elle pourra aider Eugène a réussir dans la société parisienne : «Après avoir secoué les branches de l'arbre généalogique, la vielle dame estima que, de toute les personne qui pouvait servir son neveu parmi la gent égoïste des parents riches, madame la vicomtesse de Beauséant serait la moins récalcitrante» p. 58. Mme de Beauséant lui répond donc par une invitation

induit le lecteur en erreur (il procède comme les auteurs de romans policiers) - le personnage éponyme qui donne son nom au titre est à peine mentionné (Père Goriot) à la fin du passage. - On n’a pas beaucoup d’infos sur les personnages évoqué :« Mme Vauquer, une pauvre jeune fille, un garçon »+ d’autres personnages évoqués de façon globale : « …Des hommes et des femmes, des jeunes gens et des vieillards » Le lecteur est en droit de s’interroger si ces personnages vont avoir un rôle important ou

longue mise en train (qui occupe le tiers de l’ensemble), la crise est rapide, se déroulant à travers une série de dialogues et de scènes puissantes. Elle suit trois pistes différentes : - l’éducation de Rastignac qui reçoit trois leçons (celle de Mme de Beauséant, celle de Goriot, celle de Vautrin) ; - le drame du père Goriot (qui est fait sur le modèle de celui du roi Lear de Shakespeare ; - le roman policier de Vautrin, le forçat évadé qui est opposé à la société (sur le modèle de Vidocq)

ignorées par les deux hommes. Rastignac, qui est issu d'une famille provinciale modeste, est ébloui par la vie parisienne. Il délaisse rapidement ses études et tente de percer dans la haute société. Il est aidé en cela par sa cousine, la vicomtesse de Beauséant, qui l'invite à un bal où il rencontre Anastasie de Restaud. Il tente sa chance avec elle, mais est rapidement mis à l'écart quand il découvre le fossé culturel et surtout financier qui le sépare de la dame, de son mari et de son amant. Décontenancé

de Restaud au désespoir. Marquis d'Ajuda-Pinto C’est un dignitaire, personnage de haute et riche noblesse portugaise, impertinent, et vaniteux, il hante les salons avec l’assurance que lui donne sa position. Il est l’amant de la vicomtesse de Beauséant ce qui ne l’empêche pas d’épouser une demoiselle de Rochefide. Jean-Esther van Gobseck C’est à lui que le père Goriot règle une dette contractée par sa fille Anastasie. Maître Derville Derville est l’avoué du père Goriot. Antoinette de