La Leçon Du Renard Le Petit Prince

de La Fontaine qu’il a énoncé à travers ses fables. J’ai essayé pour cela de comprendre chacune de ses fables afin de pouvoir les classer. L’aspect humain ou animal des fables nous permet de mieux comprendre les rôles à l’aide de préjugés comme le renard qui fait figure d’être fourbe , rusé , ou alors par le lion qui représente la puissance absolue , le roi car à l’époque de La Fontaine , le système en place est la monarchie absolue . I) Une fausse puissance La tortue et les deux canards La

universalité de l’apologue Petit panorama historique : les sources des Fables de La Fontaine Chapitre 2 > La fable au XXe siècle : réécritures contemporaines A B C D ..................................................................... 407 Mise au point sur les types de réécritures littéraires La filiation des fables (première approche de l’objet d’étude) Lectures analytiques de fables contemporaines Confrontation avec les sources antérieures : Le Renard et le Bouc dans la tradition

1 TABLE DES MATIÈRES La cigale et la fourmi Le corbeau et le renard La laitière et le pot au lait La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf Le rat de ville et le rat des champs. Le loup et l'agneau. Les voleurs et l'âne. Le renard et la cigogne. Le chêne et le roseau. L'âne chargé d'éponges, Le lion et le moucheron Le lion et le rat Le meunier, son fils et l’âne Le renard et le bouc Le renard et les raisins Le lion devenu vieux Le pot de terre et le pot de fer

GÉNETIOT* Fécond successeur de La Fontaine, le moderne Houdar de la Motte propose, en préface à ses Fables nouvelles (1719), cette définition toute « géométrique » du genre : La fable est une instruction déguisée sous l’allégorie d’une action. C’est un petit poème épique ; qui ne le cède au grand que par l’étendue, et qui moins contraint dans le choix de ses personnages, peut choisir à son gré dans la nature ce qu’il lui plaît de faire agir et parler pour son dessein ; qui peut même créer des acteurs,

contrôlée par le roi. Si une œuvre ne plaisait pas au roi : c’est à coup sûr perdre un solide appui et affronter les critiques du public. A cette époque, un auteur ne pouvait pas exister sans le soutien d’un puissant protecteur, comme un ministre ou un prince de sang.... La Fontaine a compromis les débuts prometteurs de sa carrière en choisissant la protection du puissant Fouquet. Lors de la chute de Fouquet, La Fontaine a partagé malgré lui la déchéance de son maître. Même si les talents artistiques

constamment été un observateur et un commentateur des événements de son temps : il prend pour sujet aussi bien des naissances (d’un fils de Fouquet, du duc de Bourgogne) que des mariages (du roi, du dauphin) ou des décès (de Molière, du prince de Conti), aussi bien des traités de paix (paix des Pyrénées, paix de Nimègue) que des batailles (la prise de Phillipsburg), des événements concernant la vie du royaume en général (l’entrée du couple royal à Paris en 1660, la nomination d’Harlay à

aujourd’hui tombé en désuétude, et il nous faudra amener le jeune public à bien différencier les termes « moraliste » et « moralisateur », distinction à laquelle Florian lui-même fait allusion dans sa préface (p. 12) : le moraliste donne certes des « leçons », mais « on ne s’en offense plus » car il le fait avec art. On remarquera, d’autre part, que le moraliste nous invite plus souvent à réfléchir qu’à nous conformer à des modèles préconçus. Nous terminerons en montrant en quoi l’œuvre de Florian s’inscrit

que vous retiendriez la présence d’animaux, métaphores des humains ; et aussi la présence d’une morale, la maxime que le récit a illustrée. 1.  Recherchez quelques définitions du mot « fable » dans les dictionnaires de langue française (exemple : Petit Larousse, Robert 1). Séquence 8 – FR10 3 © Cned – Académie en ligne Vous n’auriez pas tort… Et pourtant, il existe des fables qui ne mettent en scène que des humains ou des humains et des animaux… De plus il ne s’y trouve pas toujours de morale

64 vers, alternance d’octosyllabes et d’alexandrins, présence d’un trimètre (« Le Berger », vers 29). • • • • • • • Exposition, v. 1-14 prise en charge par le fabuliste ; Conseil et discours du Roi Lion (15-33) ; immédiatement suivi du discours du Renard (34-42) ; reprise du récit (43-48) discours de l’Âne (49-54) reprise du récit et dénouement (55-62) morale (63-64) plutôt brève au regard de la longueur de la fable. De la composition aux pistes d’interprétation • Comme toujours chez La Fontaine,

son nom]Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,Faisait aux animaux la guerre.Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :On n'en voyait point d'occupésA chercher le soutien d'une mourante vie ;Nul mets n'excitait leur envie ;Ni Loups ni Renards n'épiaientLa douce et l'innocente proie.Les Tourterelles se fuyaient :Plus d'amour, partant plus de joie.Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,Je crois que le Ciel a permisPour nos péchés cette infortune ;Que le plus coupable de nousSe sacrifie