La citation de Tahar Ben Jelloun, «La littérature ne change ni l'homme ni la société,» souligne que la littérature, bien qu'elle puisse agir comme un miroir, un catalyseur et une source d'inspiration, n'a pas le pouvoir intrinsèque de provoquer un changement radical dans la condition humaine ou dans les structures sociales. Elle met en évidence le rôle de la littérature en tant qu'outil de réflexion et d'inspiration, mais souligne que le changement fondamental dépend en fin de compte des actions et des choix des individus. Les œuvres littéraires peuvent influencer la perception du monde par les individus et, dans certains cas, inspirer des mouvements sociaux ou des changements politiques. Cependant, ces transformations exigent des actions concrètes pour se matérialiser, dépendant de l'interprétation et de l'utilisation que la société fait de la littérature. En somme, la littérature peut servir de catalyseur, mais la véritable transformation découle toujours des initiatives humaines qui en résultent.