La Littérature Peut Elle Apporter Le Réconfort Au Lecteur Par Rapport Aux Questions Graves Qu Il Se Pose

voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force. Il va de la vie à la mort. Hommes, bêtes, villes et choses, tout est imaginé. C’est un roman, rien qu’une histoire fictive. Littré le dit, qui ne se trompe jamais. Et puis d’abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre côté de la vie. Ça a débuté comme ça. Moi, j’avais jamais rien dit. Rien. C’est Arthur Ganate qui m’a fait parler. Arthur, u²n étudiant, un carabin lui aussi, un camarade. On se rencontre

d’affiche (hoofdrolspeler), soit dix-huit mois après ses débuts. Entre-temps, il a enregistré son premier 78 tours : Le mauvais sujet repenti et Le gorille, interdit à la radio. L’arrivée de Brassens est une véritable révolution. En rejetant toute pose scénique, il ne joue pas un rôle sur scène, il est lui-même : timide et gêné. Puis, rompant avec les règles du music-hall, il n’a pas d’orchestre. Pourtant les mélodies de Brassens sont belles, ses harmonies complexes, sa manière de chanter élaborée

comparée à celle de Harry. Poudlard lui manquait tellement qu'il avait l'impression de ressentir en permanence une douleur dans le ventre. Le château lui manquait, avec ses passages secrets, ses fantômes, ses cours (sauf peut-être celui de Rogue, le maître des potions), le courrier apporté par des hiboux, les banquets dans la Grande Salle, les nuits dans le lit à baldaquin du dortoir de la tour, les visites à Hagrid, le garde-chasse, qui habitait une cabane en lisière de la forêt interdite, et surtout