La Mort Intime Personnages

La longue phrase proustienne mime le « zoom » progressif sur le souvenir du « visage tendre, préoccupé et déçu de la grand-mère ». Le lecteur assiste ainsi aux méandres de la pensée intérieure du personnage de Marcel. Au théâtre, le monologue apparaît comme un moment très intense : le personnage se dévoile a lui même, extériorise ses questionnements. Le spectateur est ainsi confronté par le jeu de la double énonciation.Exemple Juste la fin du Monde , Jean Luc Lagarce, 1990

I. Gnathon, un portrait caricatural a. Gnathon, un personnage égocentrique, égoïste, individualiste, un misanthrope Pour montrer que Gnathon haït le genre humain, qu’il ne supporte pas la présence des autres, vous pouviez relever les procédés suivants : - Emploi répété du restrictif :”ne vit que pour soi” , “ne connaît de maux que les siens” ; - Opposition du pronom personnel “il” à la pluralité “tous les hommes ensemble”, “toute la compagnie”, “les conviés”, “plusieurs”, “ses valets, ceux

qu’à l’acception contemporaine de pathétique. ) Le corpus est constitué de quatre extraits romanesques qui, tous, relatent la confrontation d’un personnage avec la mort. Dans le premier tiré de Pauline, Dumas rapporte l’affrontement du comte Horace de Beuzeval avec une mère tigresse. Dans le second issu de la Débâcle, Zola nous fait vivre la mort du soldat Rochas. Le troisième, à la fin de la Condition Humaine de Malraux, retrace le suicide du révolutionnaire communiste Kyo, tandis que le dernier

Les différents registres en français Le registre lyrique : Il a pour thème les sentiments intimes, l'amour, la nostalgie, la solitude, la fuite du temps, le rapport à la nature ou la mort. Le locuteur (souvent l'auteur mais pas toujours) dévoile ses émotions intimes et personnelles. Le registre lyrique correspond donc à l'expression des sentiments qu'ils soient heureux (joie, bonheur d'aimer, enthousiasme, exaltation de la beauté ...) ou élégiaques, exprimant la plainte et la mélancolie;

de sa jeunesse, à Ferrare. Il se remémore le cimetière israélite puis la tombe monumentale des Finzi-Contini. Il nous apprend dès l’épilogue, la fin tragique des Finzi-Contini. Il nous fait savoir que seul son ami Alberto, fils aîné de la famille mort très jeune d’une maladie pulmonaire ( la lymphogranulomatose) pourra être inhumé dans cette « hideuse » et imposante tombe. Il nous décrit que tous les autres membres de la famille, à savoir Micol, la fille cadette, la femme dont il est éperdument

serai parvenu. (Galaad). La littérature de MA, on utilise pas le mot de roman mais de conte. A partir du XIVe siècle, on assiste à une traduction des œuvres versifiés en prose. On écrit dans une langue prosaïque, on utilise la langue romane. La mort du roi Arthur. On redécouvre le MA à la fin du XIXe siècle. Roman : Œuvre en prose racontant une histoire. La légende, histoire sans âge. Legenda : se qui doit être lu. Dans les romans au XVIIIe : on voyage beaucoup Ex : Balzac commence un

Les sentiments amoureux Le temps L’amour La mort La solitude, l’angoisse, la nature la rêverie Le lyrisme révèle certains aspects des personnages : amour de l’autre / amour de la mort. Il couvre tous les registres intimes, les peines, l’exaltation des sentiments, les tourments de la passion. Le lyrisme s’exprime à travers : L’écriture (poésie, vers, sonnets,…) Les répliques des personnages : références mythologiques dans des expressions poétiques : = montre

prestigieux salons parisiens. Elle devient demoiselle d’honneur d’Anne d’Autriche et, à vingt et un ans, elle se marie avec le compte de Lafayette. Son amitié pour Henriette d’Angleterre, future duchesse d’Orléans lui permet de pénétrer dans le cercle intime de la royauté. En 1662, elle publie une nouvelle historique anonyme : La Princesse de Montpensier  ; en 1678, son œuvre La Princesse de Clèves suscite une vive admiration. Après son décès de maladie

écriture désincarnée... 1 : La découverte d'une intériorité particulière : prmière personne et temps de l’écriture -omniprescence du « je », marqueurs temporels « aujourd'hui » ; « hier » ; « demain »... font tendre le texte vers le journal intime. Mais pas la logique narrative propre à ce genre. -oralité apparante du discours : phrases apparament simples : - Écriture parfois sous forme de notes « cela ne veut rien dire » ; « toujours à cause de l'habitude » « c'était vrai ». - Structure

travers ces événements intimes, Duras garde toujours en elle-même une part de réserve, quand elle “dévoile” à ses lecteurs les souffrances du cœur, l’enfance difficile, la pauvreté, la richesse, l’inégalité, la mère, les frères, la précocité amoureuse. C’est pour cette raison que Duras est un écrivain que nous désignerons comme intimiste. Intimiste elle est aussi dans l’œuvre Moderato cantabile, écrit en 1958 et que nous avons retenu ici pour analyser l’intime du personnage féminin, Anne Desbaresdes