La Passion Dans Andromaque

décembre 1639 à La Ferté-Milon. Il est décédé le 21 avril 1699 à Paris. Il fut un très grand dramaturge et poète français. Il écrivit durant la période Classique en France sous Louis XIV un grand nombre de chefs-d’œuvre tels que La Thébaïde, Phèdre, Andromaque. Malgré une enfance difficile (il fut orphelin à l’âge de 3 ans), il connut rapidement son premier succès en 1664. Auguste Émile Faguet, né le 17 décembre 1847 à La Roche-sur-Yon et décédé le 7 juin 1916 à Paris, fut un écrivain et un critique

Fiche de lecture : Andromaque de Jean RACINE Références complètes de l’œuvre : * Titre de l’œuvre : Andromaque * Nom de l’auteur : Jean RACINE * Date de la première publication : 1668 * Nom de l’éditeur : Le livre de poche Présentation de l’auteur : Jean RACINE (22 décembre 1639 – 21 avril 1699) est né à la Ferté Milon. Il est issu d’une famille bourgeoise, il fut orphelin très jeune et il fut donc envoyé à Port Royal chez les jansénistes. Il écrit ses premières pièces dans

THEATRE Andromaque de Racine : la catharsis : règle de la tragédie classique qui permet au spectateur de purger ses passions en regardant un autre subir les conséquences des siennes. Ici, c'est Oreste qui est victime de ses passions car il a utilisé le prétexte de partir en mission pour récupérer Astyanax pour retrouver sa bien aimé. Puis, il a tué un ami pour celle-ci qui décide de se suicider au détriment d'Oreste qui n'a rien. La bienséance : elle refuse de mettre en évidence le désir

Le théâtre racinien Le théâtre de Racine peint la passion comme une force fatale qui détruit celui qui en est possédé. On retrouve ici les théories jansénistes : soit l'homme a reçu la grâce divine, soit il en est dépourvu, rien ne peut changer son destin, il est condamné dès sa naissance. Réalisant l'idéal de la tragédie classique, le théâtre racinien présente une action simple, claire, dont les péripéties naissent de la passion même des personnages. Les tragédies profanes (c'est-à-dire Esther

leurs orientations philosophiques (admiration pour la grandeur chez Corneille ; idée d’une fatalité des passions chez Racine). 3) Les fonctions de la tragédie La tragédie a pour finalité suciter chez le spectateur un double sens de pitié et de terreur qui le purgera de ses passions : cet effet est appelé catharsis. Elle a une double fonction morale : exaltation des vertus et dégout pour les passions négatives et destructices, La tragédie classique est l’image d’une société régie par des conventions

de son incontrôlable passion pour Hippolyte, qu’elle veut faire faire pour toujours en se laissant mourir. *Résumés : -Acte I : 5 scènes Hippolyte est le fils de Thésée et d’une Amazone. Il compte quitter la ville de Trézène et le confie alors à son confident, il lui explique que cette idée lui vient afin de pouvoir fuir l’amour qu’il porte pour Aricie qui est l’héritière d’un clan ennemi de Thésée. Phèdre est l’épouse de Thésée et avoue à sa confidente, Oenone, la passion qu’elle a pour son beau-fils

qu’Oreste demande à Pyrrhus de choisir définitivement  entre elle et Andromaque. Pyrrhus se déclare  prêt à livrer l’enfant et à épouser Hermione.   Oreste est désespéré; mais Hermione rayonne de bonheur et affiche le mépris le plus ironique envers Andromaque. Soudain,  une entrevue entre Pyrrhus et sa prisonnière se conclut, pour le bonheur de ce prince, par l'acceptation du mariage mais avec la promesse du salut de l'enfant. Andromaque semble donc avoir  cédé, mais son intention  secrète est de se

poser la question, la fatalité et la passion pousse t’elle les personnages de tragédie à commettre les crimes les plus odieux, Dans une première partie nous étudierons la passion au sein de la tragédie et dans une seconde en quoi cette passion amène est elle à la notion de fatalité. I) La passion La passion est un sentiment qui est surement un des plus puissants chez l’être humain, il est souvent violent comme la passion d’Hermione dans Andromaque, la passion est parfois vécu comme une souffrance

mal et ne puissent aspirer au bonheur. En effet, dans Phèdre, Phèdre à cause d’une malédiction qu’a prononcée la déesse Vénus pour cause de vengeance, est condamnée à vivre de sa passion pour son beau-fils Hippolyte. Malgré sa lucidité, elle ne peut rien faire pour s’y soustraire. Elle a beau reconnaître que sa passion n’est que folie et essayer de la surmonter, cette dernière reste là présente, et le seul remède à ce fléau est la mort.

En 1662, il reçoit une pension du roi grâce à des odes : La Convalescence du Roi et La renommée aux Muses. Il fait enfin jouer l'une de ses pièces par Molière, la Thébaïde, en 1664, puis Alexandre le Grand en 1665. C'est le succès de la tragédie Andromaque (1667) qui assure sa réputation. Après une comédie, les Plaideurs, en 1668, il revient définitivement à la tragédie et donne successivement Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677)