La Pension Vauquer

L’évolution d’Eugène de Rastignac Introduction Les débuts dans la vie de Rastignac sont étroitement liés à la fin d’une autre vie celle du père Goriot. L’itinéraire d jeune homme est celui d’un autodidacte qui observe deux milieux différents : la pension Vauquer et le grand monde. Nous verrons tout d’abord son évolution morale ensuite son apprentissage pratique. I- L’évolution morale 1- les valeurs de Rastignac Il est au départ un jeune provincial, sensible et attaché aux

   Le père Goriot est mort. Ses filles, qu'il a mariées richement, qu'il aime passionnément, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen, prévenues de ce décès, refusent qu'on les dérange. L'étudiant Eugène de Rastignac, qui a veillé son voisin de pension Goriot dans son agonie, doit régler seul les frais de l'enterrement.     Quand le corbillard vint, Eugène fit remonter la bière, la décloua, et plaça religieusement sur la poitrine du bonhomme une image qui se rapportait à un temps où Delphine et

achevée. En 1850, épuisé par son travail, Balzac meurt, quelques mois après avoir épousé Madame Hanska. 1.2. Résumé du roman « Le Père Goriot » Roman extrait de la comédie humaine écrit par Balzac en 1835. A la fin de l'année 1819, la maison Vauquer à Paris, abrite plusieurs pensionnaires dont certains ont un comportement assez mystérieux. Parmis eux un certain M. Vautrin et un vieillard, le père Goriot. Deux jeunes gens : Victorine Taillefer, une orpheline, et Eugène de Rastignac, un étudiant

personnages fondateurs de la Comédie Humaine. On les retrouve dans d’autres volumes. Collection Série Eugène de Rastignac, fils du baron de Rastignac, La Fille aux yeux venu de Charente pour étudier le droit à Paris. À la Précédé par d'or maison Vauquer, il rencontre Jacques Collin, alias Le Colonel Vautrin, qui excite ses mauvais penchants. Toutefois Suivi par Chabert Rastignac, ambitieux mais humain, ne suit pas jusqu’au bout les conseils criminels de Jacques Collin. Ami d’Horace Bianchon (médecin)

ancré dans le texte malgré une description laborieuse, permettant encore une fois de ressentir l’impression d’y être, et faisant ressortir le côté poétique attribué à cette description d’un Paris du XIX sous la neige. 6) (Zola la curée, Goriot pension) Zola la curée Dans la curée de Zola, nous assistons à une scène où Renée ressent du désir pour son beau-fils Maxime. Ici l’auteur dépeint les sentiments du personnage de manière très précise « cette odeur humaine, pénétrante, sensuelle », « ses

jour tombait. ». ← La modestie de son enterrement : « une seule voiture de deuil», « une petite chapelle », un service rapide de vingt minutes « « tout ce qu’on peut avoir pour soixante-dix francs », ← Un cortège restreint. Deux proches de la pension, Rastignac et Christophe le domestique ; « les deux prêtres, l’enfant de chœur et le bedeau », « les gens de ses filles ». la récurrence du terme « seul ». L’absence de famille rendue plus cruelle encore par l’apparition des deux voitures vides, ou

janvier 2012 Question sur Corpus: Le corpus proposé est composé de trois textes. Le texte A, extrait du roman Le père Goriot de Balzac a été écrit en 1835. Dans cette extrait, Jacques Collin dit Trompe-la-mort qui se cache dans la pension de Mme Vauquer sous un faux nom (Vautrin) est repéré par un officier de police. Le texte B, extrait de La cousine Bette, a également été écrit par Balzac en 1846. Cet extrait nous présente la mort d'Adeline Hulot après qu'elle ait appris que le baron la

descriptions : cela hache l’intrigue, ralentit l’action. - Les romans réalistes du XIXe, par exemple, sont célèbres pour leurs descriptions à rallonge sur plusieurs dizaines de pages. Dans le Père Goriot de Balzac, la description de la pension Vauquer, précède celle de Madame Vauquer et l’action qui suit : impression d’une hégémonie de la description. Certains lecteurs sont tentés d’abandonner le livre sous prétexte qu’il ne se passe rien et cela est vrai. 2) La description a une fonction purement esthétique

toute sa vie. Après avoir subi pendant cinq ans leurs instances, il consentit à se retirer avec le produit de son fonds, et les bénéfices de ces dernières années ; capital que madame Vauquer, chez laquelle il était venu s'établir, avait estimé rapporter de huit à dix mille livres de rente. Il se jeta dans cette pension par suite du désespoir qui l'avait saisi en voyant ses deux filles obligées par leurs maris de refuser non-seulement de le prendre chez elles, mais encore de l'y recevoir ostensiblement

Balzac en effet après avoir décrit la pension Vauquer, par exemple, y ménage d’abord l’entrée du chat de la patronne, puis de Madame Vauquer elle-même (progression chose-animal-être humain). Et surtout, Balzac y emploie un vocabulaire qui, au fur et à mesure du texte, de plus en plus de mots qui, tout en servant à décrire des choses, relèvent du registre humain. Il ménage ainsi stylistiquement la transition entre l’inanimé et l’animé, donnant l’impression que la pension accouche littéralement des êtres