La Pitié Est Elle Une Vertue Ou Une Faiblesse

bien gouvernée, et où chacun suffisant à son emploi, nul n'eût été contraint de commettre à d'autres les fonctions dont il était chargé : un État où tous les particuliers se connaissant entre eux, les manœuvres obscures du vice ni la modestie de la vertu n'eussent pu se dérober aux regards et au jugement du public, et où cette douce habitude de se voir et de se connaître, fit de l'amour de la patrie l'amour des citoyens plutôt que celui de la terre. J'aurais voulu naître dans un pays où le souverain

profane: j'oserai la ravir au Dieu même qu'elle adore. Quel délice d'être tour à tour l'objet et le vainqueur de ses remords! Loin de moi l'idée de détruire les préjugés qui l'assiègent! ils ajouteront à mon bonheur et à ma gloire. Qu'elle croie à la vertu, mais qu'elle me la sacrifie; que ses fautes l'épouvantent sans pouvoir l'arrêter; et qu'agitée de mille terreurs, elle ne puisse les oublier, les vaincre que dans mes bras. Qu'alors, j'y consens, elle me dise: “Je t'adore”; elle seule, entre toutes

profane: j'oserai la ravir au Dieu même qu'elle adore. Quel délice d'être tour à tour l'objet et le vainqueur de ses remords! Loin de moi l'idée de détruire les préjugés qui l'assiègent! ils ajouteront à mon bonheur et à ma gloire. Qu'elle croie à la vertu, mais qu'elle me la sacrifie; que ses fautes l'épouvantent sans pouvoir l'arrêter; et qu'agitée de mille terreurs, elle ne puisse les oublier, les vaincre que dans mes bras. Qu'alors, j'y consens, elle me dise: "Je t'adore"; elle seule, entre toutes

Esope.   Cette fable intitulée « les deux amis » est issue du second recueil des Fables puisqu'il s'agit de la fable XI du Livre XIII. A travers le récit d'une amitié entre deux amis vivant au Monomotapa, La fontaine prend le lecteur à témoin des vertus de l'amitié. Des lors, il convient de se demander comment, à travers  cet apologue, La fontaine nous livre une certaine conception du bonheur.   C'est pourquoi nous déterminerons d'abord en quoi cet apologue est audacieux et nous attacherons ensuite

attend, se dérobent, s'effacent. Leur peur délétère est « fugitive », c'est-à-dire qu'elle les fait fuir, par faiblesse et non par compassion. Sans doute, dit le poète à haute voix, espèrent-ils encore alors qu'ils désespèrent toujours, et, en une réaction contre-nature, se désolidarisent-ils du supplicié pour, sait-on jamais, recueillir la grâce du bourreau. Alors ? Fi de l'honneur, de la pitié, de la fidélité, de l'amitié enfin ; « bassesse », « feinte », « lâcheté », tel est le lot commun. En un

l'aristocratie ou à la mythologie. Elle montre la fatalité, le pouvoir des dieux (ou des hommes) contre lesquels le héros ne peut rien, ou un conflit entre l'amour et le devoir. La tragédie classique, liée à la tragédie grecque, veut inspirer la terreur ou la pitié pour purifier le spectateur (effet de "catharsis"). La comédie se caractérise par la mise en scène de la vie ordinaire et un dénouement heureux. Elle peut s'appuyer sur la farce (comique familier) ou atteindre une portée satirique (certaines pièces

de héros comme le pilote Fabien dont le mérite est d’accepter de s’engager dans l’aventure des vols de nuit jusqu’au sacrifice suprême. Parallèlement le chef de l’Aéropostale et ses quatre pilotes obéissent à un code de l’homme l’honneur et à des vertus de courage, de génération et de recherche permanente de la grandeur au service de la collectivité voire de l’humanité entière. C’est en effet au travers des personnages, de ce qu’ils ont, non plus seulement de ce qu’ils font, qui sont exaltées certains

25 30 35 -4- Edition Théâtre Classique.fr, 2008. Lui mort, ce long séjour prétend quelque autre chose ; Et je ne vois que vous qui le puisse arrêter, Pour aider à mon frère à vous persécuter. LAODICE Je ne veux point douter que sa vertu romaine N'embrasse avec chaleur l'intérêt de la reine : Annibal, qu'elle vient de lui sacrifier, L'engage en sa querelle, et m'en fait défier. Mais, seigneur, jusqu'ici j'aurais tort de m'en plaindre ; Et quoi qu'il entreprenne, avez-vous lieu de craindre

les héroïnes de Corneille ont une âme toute virile. | Les personnages perdent leur lucidité quand la passion prend le dessus ; ils ne sont pas maîtres de leur passion. Préférence pour les personnages féminins. Il décrit l’âme féminine, sa faiblesse, sa violence, sa jalousie | L’homme | L’homme peut maîtriser la fatalité et renverser son destin : il est libre. Son héroïsme se fonde sur la capacité de faire des choix difficiles. | L’homme est victime de la fatalité, de la malédiction

L'histoire met en scène une femme, Mme de Mortsauf. C'est un personnage aux multiples facettes, elle s'appelle Blanche pour son mari, Henriette pour sa défunte tante et son « amant  spirituel » Félix. Le roman se construit autour de cette femme et de sa vertu . Il s'agit en réalité d'un roman épistolaire. Félix de Vandenesse, frère de Charles de Vandenesse que l'on retrouvera dans La Femme de trente ans, écrit une lettre à une femme, Mme Nathalie de Manerville. Ainsi le roman se compose d'en réalité