La Première Crise De Berlin

 La première crise de Berlin. Le blocus de Berlin 1948-1949. Après la rupture de 1947, les États-Unis et l’URSS entrent dans une logique d’affrontement marquée par des crises internationales, sans toutefois déboucher sur un conflit ouvert. C’est à Berlin que se déroule une des crises majeures qui marquent les débuts de cette « guerre froide ». En juin 1948, les Américains, les Britanniques et les Français fusionnent leurs zones d’occupation pour bénéficier de l’aide Marshall. Les

Etats-Unis et l'U.R.S.S. de 1945 à 1991 Chronologie indicative : 1945 :               Conférence de Yalta 1947 :               Doctrine Truman - Doctrine Jdanov 1948 - 1949 :     Blocus de Berlin 1949 :               Alliance atlantique 1957 :               Lancement de Spoutnik 1962 :               Crise de Cuba 1972 :               Premier accord sur la limitation des armements stratégiques 1975 :               Accords d'Helsinki sur la coopération et la sécurité en Europe 1979 :               Invasion

le biais des syndicats qui leur sont favorables , des secteurs stratégiques de l'économie . Au lendemain de la Libération , ces PC font preuve de légalisme mais certains craignent qu'ils mettent à profit une conjoncture beaucoup plus favorable ( crise économique et misère ou départ des troupes américaines ) pour déclencher une révolution . 2 L'engagement américain inquiète les Soviétiques: A) Du rideau de fer à la question allemande: En mars 1946 est prononcé le discours de Fulton par Churchill

Blocus de Berlin Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Blocus (homonymie). Le 24 juin 1948, à l’issue d’une longue dégradation des relations entre les quatre pays occupants de l’Allemagne, l’Union soviétique bloque les voies d’accès terrestre à Berlin-Ouest. Commence alors le « blocus de Berlin », qui dure jusqu’au 12 mai 1949. C’est l'une des toutes premières crisesnote 1 d’une nouvelle période qui s’ouvre dans les relations internationales, la guerre froide. Berlin est alors

impossible ». A la différence des deux premières guerres mondiales l’Amérique et l’union soviétique ne veulent pas d’une troisième guerre mondiale. Entre 47 et 91 ces deux puissance ne perdront jamais de vue le maintient de la paix même dans les tentions les plus extrêmes. Pourquoi la guerre froide est donc atypique : conflit idéologique et conflit de puissance. I) BERLIN : Le lieu emblématique de la guerre froide A) Le blocus de Berlin C’est la capitale et le symbole du 3ème

« rideau de fer » et le « Mur de Berlin (1961-1989)». Le « rideau de fer » décrit une frontière fermée où les communications ne passent plus, PAS un mur « physique ». En 1946, lors d’un discours tenu à Fulton, dans le Missouri, Winston Churchill (biographie p. 371) met en garde contre l’expansion soviétique qui a conduit à installer un «rideau de fer » coupant l’Europe de la Baltique à l’Adriatique. Attention ! Ne pas confondre le « rideau de fer » et le « Mur de Berlin (1961-1989)». Le « rideau

Question 1 : Ce document est un discours, prononcé par le président américain John Fitzgerald Kennedy devant l’Hôtel de Ville de Schöneberg à Berlin-Ouest le 26 juin 1963. Kennedy adresse un message de solidarité aux Berlinois de l’ouest séparés des quartiers orientaux par le mur construit en août 1961. Dans un lieu symbolique, Berlin qui a connu le fameux blocus en 1948-1949, dans une Allemagne de l’Ouest (RFA) qui s’oppose depuis 1949 à une Allemagne de l’Est (RDA), il s’agit pour le président

relations entre ces anciens alliés deviennent tendues. La transformation de l’Europe de l’Est en zone d’influence soviétique augmentent les inquiétudes américaines . Entre 1945 et 1948, l’URSS réussi à imposer par la force des gouvernements communistes ( crise de Prague) dans tous les pays d’Europe centrale et orientale où son armée y est présente (contrairement à Yalta en fév 1945). En 1947, la doctrine Truman vise à contrecarer l’expansion du communisme: aide économique via le plan Marshall. On voit

Est / Ouest (1947-1991). Le sujet s'inscrit en fait à l'intersection des deux premières parties du programme de terminale ES et L : l'une consacrée au monde depuis 1945, l'autre à l'Europe. Les développements consacrés à la confrontation Est-ouest, à la construction européenne ou encore aux démocraties populaires de l'Est, voire aux enjeux européens depuis 1989 sont à utiliser. Pour les terminales S, la première partie du programme, sur la Guerre froide permet de mesurer l'enjeu du sujet. Il

I. La guerre froide, un monde bipolaire marqué par la Étatsconfrontation États-Unis/ URSS : un lieu, une crise, un conflit armé emblématiques • La question de l'avenir de l'Allemagne et de Berlin divise les Alliés. Les Alliés Anglo-Saxons ont peur que des sanctions trop fortes contre l'Allemagne favorisent l'expansion du communisme, ou une nouvelle montée de l'extrémisme à l'image de ce qui s'est passé après le traité de Versailles. Staline, en revanche, veut faire payer à l'Allemagne « le prix