La Princesse De Clèves Un Roman Classique

DISSERTATION – Le roman et ses personnages, visions du monde et de l’homme Deux grands sujets sont fréquents mais pas exhaustifs : - le roman et ses personnages (construction du personnage, apogée du personnage, déconstruction du personnage)  voir compléments de cours B ci-dessous à partir de p.7 Objectifs ● S’interroger sur les caractéristiques du personnage de roman ● Observer et analyser l’évolution de la notion de « héros » - les visions du monde (le roman idéaliste, le roman réaliste et

Présentation PowerPointPrésentations1.1 Présentation de l’autrice1.1.1 Une dame de Cour1.1.2 Une Précieuse1.1.3 Une femme de lettres1.2 Présentation du roman1.2.1 Un roman nouveau1.2.2 Un nouveau romanesque1.2.3 L’ « affaire » de La Princesse de Clèves1.3. Présentation du parcours1.3.1 Individu1.3.2 Morale1.3.3 Société1.1 Présentation de l’autrice (Voir les repères chronologiques p.12)Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de Lafayette (1634-1693) 1.1.1 Une dame de courFamille de petite noblesse

le monde. Depuis le XVIIème siècle le « héros » de roman n’est plus un demi dieu, il se rapproche lentement du lecteur qui n’est plus seulement le spectateur émerveillé des actions héroïques mais une part de ce héros qui le représente ou qui représente un aspect de lui même ou de l’un de ses « possibles ». Le demi-dieu est le héros de la tragédie, du grand genre ; le roman n’est pas considéré au XVIIème comme un genre majeur. Lire un roman est pour beaucoup, une « faute de goût », un passe temps

d’étude : Argumentation : délibérer-convaincre-persuader ------------------------------------------------- Sujet : L’écrivain italien Italo Calvino tente d’expliquer ce qu’on entend exactement par les termes d’ « œuvre classique », et propose cette définition : « un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire ». Sur le même thème, le romancier Alain Robbe-Grillet écrit que «les œuvres ne survivent que dans la mesure où elles ont laissé derrière elles le passé et annoncé

leur place dans une érudition indispensable à la formation de l’esprit par une confrontation des savoirs et des modes de transmission. Dans les romans des siècles passés, il y a une très grande richesse. Certains ne vieillissent pas, restent très modernes. On peut aussi découvrir les coutûmes d'une époque et une autre façon d'appréhender le monde. Les romans du passé sont pleins d'histoires passionnantes. Le fait qu'ils soient vieux n'enlève rien à l'intrigue, à la profondeur des personnages, etc.

suscite chez les courtisans. -> idéalisation propre au roman héroïque. Ce n'est qu'à la troisième phrase de l'extrait (« Son père était mort jeune […] madame de Chartres, sa femme ») que le lecteur comprend qu'il s'agit de Mlle de Chartres et que à la fin de l'extrait que son portrait devient plus détaillé. Ce portrait se fait à partir de la vision du « vidame », c'est donc une focalisation interne. Il se concentre sur les canons de la beauté classique : « blancheur de son teint » qui est un signe de

Poésie / Gallimard, nrf 90 poèmes classiques et contemporains, anthologie, Magnard, Lycée, 2006 DIDEROT, Supplément au voyage de Bougainville, Pensées philosophiques, Lettre sur les aveugles, GF-Flammarion. Eugène IONESCO, Rhinocéros, Gallimard, Folio Plus Classique. MOLIÈRE, Le Tartuffe, Hatier, Classiques et cie, Victor HUGO, Quatre-vingt-treize, Gallimard, Folio Classique n°3513. Madame de La FAYETTE, La Princesse de Clèves, Hatier, Classiques & cie, n°14. II) LECTURES OBLIGATOIRES

Diderot déclare au sujet du roman que c’est un « tissu d’évènements chimérique et frivole ». Longtemps en effet, ce genre un peu particulier a été considéré comme immoral, flattant l’imagination des femmes, offrant une image idéalisée de la réalité, et donc dangereux. Pourtant, si la littérature romanesque a perduré depuis le Moyen Age jusqu’à nos jours, c’est que surement, quelque part, le roman trouve une justification suffisante. Le romancier et critique Milan Kundera définit donc

marquée par les critiques du roman, viennent les défenses du genre, puis les analyses de son histoire et de son rapport au roman anglais ainsi que les réflexions sur la manière de raconter dans un roman ou un autre texte narratif. Voir la page sur le roman au XVIIIe siècle pour un aperçu des formes dominantes, des principaux thèmes et des auteurs les plus importants du roman au XVIIIe siècle. Depuis l’étude désormais classique de Georges May, on sait que le roman, promis à devenir le genre littéraire

caractérisent « l'honnête homme » classique. La maxime et le portrait, excellemment illustrées par La Bruyère et La Rochefoucauld dans Maximes et Caractères avec cette dimension critique voir satirique ouvre la voie à l'esprit de contestation du siècle suivant. Les Romans : Le genre « informe » du roman n'inspire que du mépris aux doctes et aux gens « sérieux » de l'époque ; avec cette folie romanesque en accord avec le merveilleux et le spectaculaire, le roman noble s'illustre chez Honoré d'Urfé