La Prose Du Transsibérien

L'Or (sous-titré La Merveilleuse Histoire du général Johann August Suter) est un roman de Blaise Cendrars paru chez Grasset en 1925. C'est le premier roman publié par son auteur, connu jusqu'alors pour ses poèmes (Les Pâques à New York, la Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France) et ses collaborations avec les peintres dans les milieux d'avant-garde. C’est en 1924, lors du retour de son premier voyage, au Brésil, que Cendrars l’écrit. L'Or a connu immédiatement un grand succès. Ce

Paul Demeny Cocteau, Le Rappel à l’ordre Philippe Jaccottet L’ignorant -La poésie et l’objet Charles-François Panard, Le verre Jean Follain, Quincaillerie Francis Ponge, L’œillet André Wexler, Le Chiffon -Poèmes en prose -Baudelaire, , Petits poèmes en prose, « Le galant tireur » , 1864 - Henri Michaux, Plume, « Un homme paisible » , 1938 - Francis Ponge, Le parti-pris des choses, «  L’orange », 1942 -René Char, Le poème pulvérisé, « j’habite une douleur », 1945-1947 ❖ Documents

du Saint Esprit s’envolaient sur la place »… -Ce passage narratif correspond à un souvenir de voyage. Nous pouvons donc parler de la dimension biographique de ce texte : l’auteur, à la première personne, raconte un souvenir de voyage. La Prose du Transsibérien […] est donc un poème autobiographique. -Ces souvenirs factuels (de faits) sont ponctués de souvenirs sensoriels : « J’avais soif » , « mon cœur […] brûlait » c) L’Importance de l’image -Ce récit de voyage autobiographique et descriptif

indispensable pour illustrer la longueur du voyage loin de sa terre d’appartenance : Paris. Par exemple, lorsque l’auteur écrit «Tous les matins on met les montres à l’heure », on peut voir une référence directe aux sept fuseaux horaires traversés par le transsibérien durant son périple sans fin. Finalement, pour pousser la notion de temps allongé plus loin, Cendrars soustrait la ponctuation pour donner un effet d’infini, sans arrêt. Idée secondaire 2 : Simultanément, le temps est plongé dans le passé mémoriel

classiques, héritées de l’Antiquité. Enfin, la poésie symboliste, parle de thèmes de l’ailleurs, du rêve, de la musique (BAUDELAIRE, VERLAINE, RIMBAUD, CORBIERE, LAFFORGUE, MALLARME) et recherche de formes nouvelles comme les vers libres et les poèmes en prose qui sont inventés par Aloysius BERTRAND et repris par BAUDELAIRE. Poésie au 20ème : Statut et fonction du poète Le poète assume son statut marginal et réussit à le concilier avec une vie ordinaire ; il travaille avec d’autres artistes (peintres

L'Extrême-Orient. Entre 6-8 Avril 1912, à New york, il écrit son poème,Les Pâques à New York, sa première contribution importante à la littérature moderne.À l'été 1912, Cendrars retour à Paris, il publie deux deux autres grands poèmes, ''La prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France'' (en collaboration avec Soinia Delaunay) et ''Le Panama où les Aventures de mes sept oncles''. Le 28 september 1915,il participe à la Première Guerre Mondiale  il perd au combat sa main droite, sa main d'écrivain

chacun d’eux, le thème du voyage : « Heureux qui comme Ulysse… » extrait du recueil Les Regrets, écrit par Du Bellay ; L’Invitation au Voyage, appartenant au recueil Les Fleurs du Mal et publié par Baudelaire au XIXème siècle ; enfin, La Prose du Transsibérien, poème du XXème siècle écrit par Blaise Cendrars. Ces trois poèmes possèdent un registre commun, le lyrisme. En effet, dans chacun d’eux, les poètes expriment leurs sentiments, leurs émotions à la première personne. Du Bellay met en évidence

(Connaissance de l'Est (1896) Cinq Grandes Odes, 1904 - 1908 - 1910)13. Les novateurs [modifier] Calligramme Apollinaire Max Jacob C’est aussi le temps des « découvreurs » comme Blaise Cendrars (Les Pâques à New York, 1912 - La Prose du Transsibérien, 1913), Guillaume Apollinaire (Alcools, 1913 - Calligrammes, 1918), Victor Segalen (Stèles, 1912), Max Jacob (Le cornet à dés, 1917), Saint-John Perse (Éloges, 1911 – Anabase, 1924, avec une œuvre prolongée dans la durée par exemple Amers

c'est le poème en prose (il rompt avec la tradition), les premiers à utiliser ces formes versifiées du poème en prose sont Aloysius Bertrand (Gaspard de la nuit de 1842), Charles Baudelaire (Petits Poèmes en prose), Arthur Rimbaud (dans les Illuminations). Peu de temps après cette nouvelle forme poétique, son usgae devient systématique (avec Paul Claudel, Henri Michaux), les écrivains suréalistes l'utilisent aussi (René Char, francis Ponge, et Philippe Jaccottet). Le poème en prose est donc révolutionaire

Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France En ce temps-là j’étais en mon adolescence J’avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance J’étais à 16.000 lieues du lieu de ma naissance J’étais à Moscou, dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares Et je n’avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours Car mon adolescence était si ardente et si folle Que mon cœur, tour à tour, brûlait comme le temple d’Éphèse ou comme la Place