La Romance Du Vin

néant (Le Goût du néant) et au poids du Spleen et du Temps (Spleen et La Chambre double). Cette lutte entre le haut et le bas, entre l'Idéal et le Spleen, se poursuivra tout le long des Fleurs du Mal à travers de nouveaux thèmes comme la ville, le vin, le mal et la révolte, pour aboutir à l'ultime espoir, au dernier voyage : la mort. L’homme et la mer Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton

ronge le coeur Du sang que nous perdons croît et se fortifie! Hymne à la Beauté Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme, O Beauté? ton regard, infernal et divin, Verse confusément le bienfait et le crime, Et l'on peut pour cela te comparer au vin. Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore; Tu répands des parfums comme un soir orageux; Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore Qui font le héros lâche et l'enfant courageux. Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres?

­ 1. Les Fleurs du mal, de Charles Baudelaire Des vampires malicieux, des putains vénales et enrobées, des romances platoniques avec des chats, des alcooliques défoncés à l’absinthe ou au vin aux terrasses des cafés qui reluquent les minettes défilant sous leurs yeux...L'univers baudelairien est peuplé de créatures aussi véritables que fictives, aussi immorales que subversives, aussi salvatrices que destructrices, véracité fabuleuse qui fera de lui le moderne inspirateur des Rimbaud, des Verlaine

Eternisent · Y sanglotent · Penchent comme la tour de pise · Des rails leur folie de machines · Crient tout l’amour de leurs tziganes · Vers toi que j’ai tant aimée · Les complaintes de mes années · La romance du mal aimé · Joli · Lentement s’empoissonne· Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la · Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoissonne · Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières·

spiritual, etant déchiré entre le l’idéal et le mal. I. Spleen et Idéal: aspiration du sujet lyr à l’absolu. II. Tableaux parisiens: regard sur l’absolu dans la ville, le désir de trouver le beau dans la laideur, dans la banalité de la ville. III. Le vin: Chercher l’idéal par l’artifice. IV. Fleurs du mal: l’idée de la perversité. Rien ne content le sujet, qui se révolte contre l’imperfection de l’univers. V. La mort: l’idéal qui est au-delà. VI. La révolte: contre la divinité. Abel et Caïn. Thèmes:

La poésie symboliste - thèmes du poète exclu, solitaire - thèmes de l’ailleurs, du rêve, de la musique : BAUDELAIRE (précurseur), VERLAINE, RIMBAUD, CORBIERE, LAFFORGUE, MALLARME - thèmes : paysages états d’âme où l’harmonie prime sur le sens : Romances sans paroles de VERLAINE - formes : recherche de formes nouvelles : poème en prose, vers libres Aloysius BERTRAND invente le poème en prose, repris par BAUDELAIRE Petits poèmes en prose, RIMBAUD Les Illuminations ; Gustave KAHN écrit le premier

biens de Dieu, sa bonté et sa miséricorde. Mec, si t’es même hyper calé, tu auras même accès à mille et une vierges au Paradis. T’imagines l’effet que ça fait ? Tu mangerais à ta guise et n’aurais jamais faim (pourquoi manger alors ?), tu boirais le vin rouge, blanc et multicolore et t’engourdirais les jambes sur les plaines et les merveilleuses contrées sans jamais t’ennuyer de ce voyage… Cependant, si tu pêches, désobéis et enfreint les règles divines, Le Seigneur réserve tout un Enfer spécialement

poème sous le pseudonyme d’Émile Kovar dans le journal Le Samedi. Suite à la rencontre du poète Arthur de Bussières avec lequel se créera un lien d’amitié, il décide de consacrer le reste de sa vie à la poésie. Il écrit plusieurs poèmes dont La romance du vin qu’il lira en public. Malheureusement, Nelligan est diagnostiqué comme souffrant d’une maladie mentale : la psychose. Son père décidera de l’interner le 9 août 1899 à la Retraite Saint-Benoît où il passera les quarante dernières années de sa vie

ma lampe à demi morte M'éblouit-elle de clarté ? Dieu puissant ! tout mon corps frissonne. Qui vient ? qui m'appelle ? - Personne. Je suis seul ; c'est l'heure qui sonne ; Ô solitude ! ô pauvreté ! LA MUSE Poète, prends ton luth ; le vin de la jeunesse Fermente cette nuit dans les veines de Dieu. Mon sein est inquiet ; la volupté l'oppresse, Et les vents altérés m'ont mis la lèvre en feu. Ô paresseux enfant ! regarde, je suis belle. Notre premier baiser, ne t'en souviens-tu

Pour un cœur qui s'ennuieO le chant de la pluie!Il pleure sans raisonDans ce cœur qui s'écoeure.Quoi! nulle trahison?Ce deuil est sans raison.C'est bien la pire peineDe ne savoir pourquoi,Sans amour et sans haine,Mon cœur a tant de peine! Verlaine Romances sans paroles La tristesse Il n'y a pas d'amour heureux Rien n'est jamais acquis à l'homme, ni sa force Ni sa faiblesse, ni son coeur. Et quand il croit Ouvrir ses bras, son ombre est celle d'une croix Et quand il croit serrer son bonheur