La Soif de l'or

de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Eluard PAUL (1947) ‘’Notre vie’’ «Notre vie tu l'as faite elle est ensevelie Aurore

poire pour la soif qu'il se ménageait à toute occasion. Quant à Loiseau, il s'était arrangé pour vendre à l'Intendance française tous les vins communs qui lui restaient en cave, de sorte que l'Etat lui devait une somme formidable qu'il comptait bien toucher au Havre.       Et tous les trois se jetaient des coups d'oeil rapides et amicaux. Bien que de conditions différentes, ils se sentaient frères par l'argent, de la grande franc-maçonnerie de ceux qui possèdent, qui font sonner de l'or en mettant

soie et de l’or. Ce projet a aussi pour but d’évincer les Turcs ottomans et ne plus passer par Constantinople pour faire du commerce (Carrefour entre l’orient et l’Europe). Christophe Colomb est soutenu financièrement par les souverains d’Espagne. Ces derniers voient plusieurs intérêts à aider le navigateur génois : Tout d’abord pour la recherche de nouvelles routes commerciales exclusives vers l’Asie, Pour l’acquisition de nouveaux territoires, sources de richesses telles que l’or, l’argent

prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or ! Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge 

prodigue ! Esto memor ! (Mon gosier de métal parle toutes les langues.) Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or ! Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi. Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi ! Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard, Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge 

Faust, pièce de théâtre au dénouement tragique, est publiée pour la première fois en 1587. Cette tragédie apparaît dans un écrit anonyme du nom de « Historia von Johann Fausten ». Cet écrit met en scène le mythe de Faust, un docteur allemand qui a soif de connaissance et rêve de percer le secret des questions existentielles. Il n’y parvient pas et, au bord du suicide, s’en remet aux pouvoirs du Démon – pour Goethe - (ou le Diable pour Paul Valéry).Faust est un être prêt à rester en enfer pour l’éternité

Anderson en 2007. Ce long-métrage est un western néoclassique. En effet, il traite des débuts de l’exploitation pétrolière dans le sud des Etats-Unis au début du XXème siècle et en particulier de l’ascension d’un pionnier américain à la recherche de l’or noir, Daniel Plainview. L’incipit de ce film exploite largement l’espace sonore. En effet, John Pritchett, ingénieur du son et Paul Thomas Anderson ont décidé de créer une ambiance angoissante, hostile et de tension principalement par le son et la

1887 et mort en 1961. Il participe à la première guerre mondiale en 1914 suite à laquelle il va se faire amputer un bras. En 1925, il s’oriente vers le roman d’aventures avec L’Or, succès mondial, dans lequel il retrace le dramatique destin de Johann August Suter, millionnaire d’origine suisse ruiné par la découverte de l’or sur ses terres en Californie, dans la première moitié du XIXème siècle. L’extrait qui nous est présenté expose toutes les pensées et questions que Johann August Suter pensent

curieusement. Wagner lui-même le sauveur de la musique considérée. À cette fin, il a créé la plus grande œuvre d'opéra qui ait jamais existé: L'anneau est sur les mythes germaniques, il parle de la mort du héros Siegfried, la soif de pouvoir du dieu Wotan et le pouvoir magique de l'or du Rhin. Pour son grand ouvrage lui ne importe quelle étape dans le monde était assez bon. Il rêvait d'une maison d'opéra privé à être construit sur son anneau et établir de nouvelles normes en acoustique et matériel de scène

européens tyranniques et en particulier, le gouvernement britannique. L’émancipation de ces états permet à la liberté de “renaître” dans cette région. Avec le syntagme " avoir la soif de l'or", une expression qui exprime l'avidité et le désir d’amasser des richesses, Mercier rappelle les ruées meurtrières des colons européens vers l'or américain nouvellement découvert. En employant une interrogation rhétorique « à qui l'Amérique devra-t-elle sa puissance, sa grandeur, sa tranquillité ?”, Mercier répond à