La Tirade De Sganarelle

avant que le rideau ne se lève. D'emblée, la comédie prend le dessue : l'éloge du tabac n'est qu'une tirade bouffonne (long monologue récité par un personnage), si Molière s’en sert étant donné qu’il cernait une certaine convivialité autour du tabac : un plaisir d’échange lié au plaisir de fumer. Cette scène qui constitue la scène d'exposition présente les personnages : on a les portraits de Sganarelle et de Don Juan, celui-ci dépeint par son valet, homme du peuple : nous apprenons que le maître est

déjà eu un portrait de lui par Sganarelle (il fait aussi l’éloge du tabac), la scène va nous permettre de confronter la réalité. • Vocabulaire : • Structure : v1 à 6 – généralités / v 6 à 11 – changement a la première personne-justificatif à son infidélité (c’est une victime)/ v11 à 16 – retour à la généralité/phrase est relancé dans les conquêtes • Composition du texte : au début de la scène DJ provoque Sganarelle a parler pour qu’il puisse dire sa tirade ; DJ se présente comme une victime

une indépendance d’esprit totale vis-à-vis des valeurs établies, qu’elles soient religieuses ou sociales. Présentation et situation de l’extrait : On a vu Don Juan par les yeux de Sganarelle (qui critique ses moeurs) dans la scène 1. Dans la scène 2, on l’a écouté lui-même faire l’éloge du libertinage face à Sganarelle incapable de faire face à tant d’éloquence. La scène 3 nous met en présence d’une de ses victimes, Done Elvire, que Don Juan a enlevée d’un couvent, épousée et abandonnée. La rhétorique

Les relations Don Juan/Sganarelle         Le Dom Juan  de Molière, écrit en 1665, est la version la plus connue du mythe de Don Juan, ce séducteur libertin qui aime séduire, tromper et se moquer des femmes qu'il considère comme des objets. Molière a crée un personnage secondaire dans sa pièce mais d'autant plus important : Sganarelle, seul personnage de la pièce qui semble avoir une véritable dimension psychologique après son maître. Nous pourrons nous demander quelles relations entretiennent ils

aurez-vous le courage ? », la question suggère bien le danger. Don Juan répond pourtant noblement « Oui, j’irai, accompagné du seul Sganarelle » (IV, 8). → La Statue n’a pas à l’emporter de force aux Enfers, elle lui demande sa main et Don juan répond dignement « La voilà ». (V, 6)  D’ailleurs, lorsqu’il suscite le rire, c’est toujours aux dépens d’autrui (Sganarelle, Monsieur Dimanche, Pierrot) : s’il apparaît parfois cruel et insensible, on ne peut s’empêcher d’être impressionné par sa prestance

aurez-vous le courage ? », la question suggère bien le danger. Don Juan répond pourtant noblement « Oui, j’irai, accompagné du seul Sganarelle » (IV, 8). → La Statue n’a pas à l’emporter de force aux Enfers, elle lui demande sa main et Don juan répond dignement « La voilà ». (V, 6) _ D’ailleurs, lorsqu’il suscite le rire, c’est toujours aux dépens d’autrui (Sganarelle, Monsieur Dimanche, Pierrot) : s’il apparaît parfois cruel et insensible, on ne peut s’empêcher d’être impressionné par sa prestance

dans la mise en scène, craint le commandeur, il prend des airs apeurés - Dom Juan sourit aux bêtises de son valet (Acte I, scène 2) - Il semble moins intraitable que le laisse supposer l’œuvre notamment lorsqu’il se perd dans ses pensées dans la tirade de l’inconstance. II- Un Dom Juan enchaîné par certaines contraintes A) Un Dom Juan sombre : - Par son habit - Face à Elvire notamment, celle-ci paraît l’incarnation d’un ange ou de la pureté, avec une lumière qui l’illumine, alors qu’au

un registre comique, écrite en prose, et dont l'histoire nous relate la vie d'un personnage infidèle, séducteur, libertin blasphémateur, être de l'inconstance et du mouvement. Don Juan, jeune noble vivant en Sicile accompagné de son fidèle valet Sganarelle, accumule les conquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles nobles et les servantes avec le même succès. Seule la conquête l'intéresse et les jeunes femmes sont abandonnées dès qu'elles sont séduites. Ses conquêtes lui valent certaines inimitiés

rire les honnêtes gens  ». Il fait donc sienne la devise Castigat ridendo mores (en riant, elle châtie les mœurs) qui apparaît sur les tréteaux italiens dès les années 1620 en France, au sujet de la comédie. * Dom Juan, fils de Dom Louis. * Sganarelle, valet de Dom Juan. * Done Elvire, femme de Dom Juan. * Gusman, écuyer de Done Elvire. * Dom Carlos & Dom Alonse, frères de Done Elvire. * Dom Louis, père de Dom Juan. * Charlotte & Mathurine, paysannes. * Pierrot

entrer le valet du héros éponyme qui nous dresse un portrait de son maître à travers une longue tirade. Extrait 1, Acte 1 scène 1 : Comment Sganarelle, en présentant son maître, dresse-t-il son propre portrait ? I) Le portrait de Dom Juan. 1) La volonté de faire un portrait. * Le champ lexical de l’art « ébauche », « portrait », « pinceau » montre que le portrait qu'a entrepris Sganarelle n'est pas fini. « Il faudrait bien d'autres coups de pinceau ». Cela provoque la curiosité des spectateurs