La Tragedie Dans L Avare

la matérialité de la scène ou à l’épaisseur du jeu. Ainsi, l’importance du texte dépend de l’intention du dramaturge : si celui-ci concentre l’action dans la puissance du langage, la lecture suffit à percevoir les rapports de force. Dans ses tragédies, Racine, se limitant à « une action simple, chargée de peu de matières », souhaitait que la parole soit la substance même du théâtre. C’est ainsi que son œuvre, par la beauté du verbe, se prête davantage à la lecture qu’à la représentation. Mieux

exceptionnel dans la carrière du grand homme. En effet, dans le système de pensée classique, la tragédie et la comédie s’opposent entre autres par le type d’histoire qu’elles racontent : celle-ci doit être reprise d’une source – de préférence antique – pour la tragédie, mais purement inventée pour la comédie. Cette différence est fondamentale car elle implique une différence dans le processus de réception : la tragédie, contrairement à la comédie, produit toujours une reconnaissance, même très partielle,

comédie, « la nouveauté de ce genre de comédie et le style naïf qui faisait une peinture de la conversation des honnêtes gens furent sans doute la cause de ce bonheur surprenant. » On oublie souvent que Corneille avant d’être un auteur de tragédie était un écrivain de comédie. On ne devrait pas oublier Scarron qui occupait une place à part dans le genre comique du 17e siècle . Son style était marqué par une présentation exagéré de situation et de personnage. De ces prédécesseurs, Molière a

extraordinaire   Etude des personnages : Midas L’étranger  Marie d’or Homme riche  Aime l’or , les fleures et la musique . Au début : Il est insatisfait  Il est insensé et malheureux . Al la fin : Il devient sage  Il rajeunit apside / avare Physique Jeune homme d’une superbe prestance  Visage rayonnant comme métallique  Sourire plein de bien vaillance lumineuse . Morale : Radieux-bon-généreux Physique Cheveux châtain tombant sur épaule  Elle a une fausseté au menton belle  Morale 

leur destruction sur le plan moral et matériel, et notamment le père Goriot exprimait son amour par l’argent et ses filles considéraient cela un acte d’amour. L ‘essence de son amour paternel qui pour ses filles est devenu l’argent, a provoqué la tragédie dans la formation de ses personnages. La phrase suivante: « Moi seul ai causé les désordres de mes filles, je les ai gâtées, je leur ai toujours permis de satisfaire leurs fantaisies de jeunes filles. »[ibid.p 493] reflète le regret de père envers

Commentaire Composé de la scène 5 de l’acte 2 de l’École des Femmes de Molière : L’École des Femmes est une comédie écrite par Molière en 1652. La scène étudiée est la cinquième du deuxième acte. Avant ces événements, Arnolphe, parti en voyage, revient auprès de sa pupille et apprend que cette-dernière a fréquenté un jeune homme durant son absence. Il décide ainsi de mener un interrogatoire implicite et explicite dans le but de lui extorquer des aveux. La scène est basée sur un quiproquo entre les

des personnages est immédiate : les acteurs portent selon leur rôle un masque (persona), des cothurnes (chaussures avec des semelles épaisses afin de les grandir), longues robes flottantes et chaussures plates pour la comédie et costumes pour la tragédie. Pour rendre le visage des personnages visibles et leur voix audibles de loin, on utilisait des masques variés, représentant les différents types de personnages et servant de porte-voix, d’où leur nom en latin persona (« qui retentit »). "Scène

le sang-froid. L'homme sensible sert de modèle au grand comédien qui l'observe ; la sensibilité est donc une notion qui ne touche pas le comédien mais dont il se sert pour créer une « mimésis » de cette idée. Non pas, par exemple, un avare mais l'idée d'un avare. Le modèle n'est finalement qu'une copie de l'idéal; nous avons ainsi un concept platonicien du comédien, la sensibilité n'étant qu'un obstacle à son jeu parce qu'elle est «cette disposition compagne de la faiblesse des organes». Ce n’est

LE THEATRE (JPEG) Le plus ancien texte que nous connaissons sur l'art du théâtre est la Poétique d’Aristote (330 av. J.-C.).À la suite d'Aristote, on considère que la tragédie doit inspirer « terreur et pitié » face au destin de héros broyés par les conséquences de leurs erreurs. Ces deux sentiments doivent permettre aux spectateurs de se désolidariser des passions qui ont poussé les héros à agir et donc de ne pas les reproduire eux-mêmes. Par ailleurs, les théoriciens classiques ont repris

personnage au strict minimum. Cette réduction est ici mise au service du comique de situation car ce personnage est décalé par rapport aux autres, elle semble surgir d'un univers en total contrepoint avec la situation globale (une jeune fille de tragédie, en pleine souffrance, seule...). Ce décalage rend sa plainte comique : décalage burlesque (un événement important la naissance, traité de façon légère) III. Entremêlement du comique de caractère et de situation au profit d'un renversement de