La Vie Dans Les Tranchées

II) La vie au front A) une guerre de tranchées B)De nouveaux moyens de combat : des armes de destruction massive C) La vie quotidienne dans les tranchées. III) La vie à l'arrière. A) Les difficultés de vie.

CHANSON DE CRAONNE PAROLES Quand au bout d'huit jours, le r'pos terminé, On va r'prendre les tranchées, Notre place est si utile Que sans nous on prend la pile. Mais c'est bien fini, on en a assez, Personn' ne veut plus marcher, Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot On dit adieu aux civ'lots. Même sans tambour, même sans trompette, On s'en va là haut en baissant la tête. Refrain Adieu la vie, adieu l'amour, Adieu toutes les femmes. C'est bien fini, c'est pour toujours, De cette guerre

générale. Dans un premier temps, une course à la mer a lieu, l’armée allemande essaye de déborder son homologue française en passant par le nord, puis une guerre de position a lieu à partir de 1915 : les soldats s’enterrent dans des tranchées. Leurs conditions de vie sont particulièrement difficiles, autant d’un point de vue psychologique que physique. Dans cette épreuve commune le mental des troupes est soumis à rude épreuve : certains craquent et choisissent la mutinerie, mais la grande majorité

Histoire des arts : c'était la guerre des tranchées de Jacques Tardi I:Présentation de l’œuvre et de l'auteur : A)Présentation de l'auteur Jacques TARDI est né le 30 août 1946 à Valence en France .C'est un dessinateur connu notamment grâce aux «Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec ». En 1985, il obtint le lauréat de l ville d’Angoulême en 2011, il a reçu 2 Eisner AWARDS (prix qui récompensent chaque année aux Etats-Unis des personnalités de la bande dessinée) dans les catégories

conditions de vie * les soldats L’image des tranchées demeure aujourd’hui encore associée à la Première Guerre mondiale. Dés que cesse la guerre de mouvement, à la fin de l’année 1914, ce système défensif constitue le cœur du dispositif militaire des deux armées. A travers les textes de poilus, on peut analyser l’organisation matérielle des tranchées et le type de combats : préparation intense d’artillerie et assaut par vagues qui se brisent sur des lignes de tranchées successives. Le

le repos, les hommes sont fatigués et repartent résignés au front dans les tranchées (« le cœur gros », « avec des sanglots », « en baissant la tête »). Ils savent que la mort les attend et l'auteur manie une forme d'ironie quand il prétend que la vie des soldats est « utile » car les milliers de morts n'ont pas encore fait gagner la guerre. Refrain (l. 7 à 10) : le refrain est un chant d'adieu à tout ce que représente la vie pour les poilus, et notamment « l'amour », « les femmes ». L'auteur insiste

nord de la France. C'est une « guerre de position » symbolisée par les tranchées. Les soldats sont épuisés et traumatisés par la violence des affrontements et les conditions de vie dans les tranchées. II-Analyse de l’œuvre : Couplet 1 (l. 1 à 6) : Les soldats viennent de terminer leur repos d'une semaine (« huit jours »), à l'arrière. Malgré le repos, les hommes sont fatigués et repartent résignés au front dans les tranchées (« le cœur gros », « avec des sanglots », « en baissant la tête »). Ils

1) Les conditions de vie des soldats dans les tranchées. 1. Les tranchées : Equipement armée allemande Equipement armée française Chars Sturmpanzerwagen Char A7V (20) Avions Albatros D.III, D.V ,C.III et B.F.W C.V. DFW C.V Friedrichshafen G.II, G.III et D Fokker E.III Gotha G Halberstadt D Hannoveraner D L.V.G. C.V. Pfalz D Rumpler C.IV Dirigeable Zeppelin Armes à feu Gewehr 98 Mauser C96 et C10 Luger P08 Beholla 7.65mm Luger Parabellum M17 Artillerie Obusier Krupp

L’ENFER DES TRANCHÉES 1 : Le quotidien des poilus réside dans la mort qui est omniprésente dans les tranchées. Les « poilus » vivent dans des conditions de vie peu enviable : nourriture peu abondante et de qualité médiocre, hygiène presque inexistante. Les poilus vivent avec un stress permanent en voyant leurs compagnons de guerre mourir, que ce soit rapide ou une longue agonisassions pouvant durer plusieurs heures. Après de telles conditions réunis en un seul moment, on peut croire que la vie des poilus

On va reprendre les tranchées, Notre place est si utile Que sans nous on prend la pile Mais c’est bien fini, on en a assez Personne’ ne veut plus marcher Et le cœur bien gros, comm’ dans un sanglot On dit adieu aux civ'lots. Même sans tambours, même sans trompettes On s’en va là haut en baissant la tête Les soldats viennent de terminer leur repos d'une semaine (ligne 1) en dehors des tranchées. Mais, les soldats