La Vipère noire

Charlotte se dressa de dessus le divan comme une biche surprise, trembla comme une feuille, me jeta l'un de ces regards dans lesquels les femmes oublient toute leur dignité, toute leur pudeur, leur finesse, leur grâce même, l'étincelant regard de la vipère poursuivie, forcée dans son coin, et me dit : − Et moi qui l'aimais ! moi qui combattais ! moi qui.... Elle fit sur la troisième idée, que je vous laisse à deviner, le plus beau point d'orgue que j'aie entendu. − Mon Dieu ! s'écria−t−elle, sommes−nous

des productions européennes : Tintin, les Pieds Nickelés, Bibi Fricotin, Bécassine. De 1940 à 1960 Les médias se développent de façon extraordinaire (disque microsillon) la culture s'américanise : jazz, comics, western, polars, espionnage, « Série Noire » (1945), A. Christie. La production française est assurée par : Trenet, Mouloudji, Montand, Prévert, Brassens, Simenon. La presse du coeur se développe : roman-photo (Del Duca, Nous Deux). En BD où la censure est très active, Spirou (Franquin, Morris

loin, elle contemplait la machine à soûler, en sentant que son malheur venait de là, et en faisant le rêve de s'achever avec de l'eau-de-vie, le jour où elle aurait de quoi. Mais un frisson lui passa dans les cheveux, elle vit que la nuit était noire. Allons, la bonne heure arrivait. C'était l'instant d'avoir du coeur et de se montrer gentille, si elle ne voulait pas crever au milieu de l'allégresse générale. D'autant plus que de voir les autres bâfrer ne lui remplissait pas précisément le ventre

Cette transition fait succéder de manière abrupte les plan l’un l’autre LES FONDUES : On distingue le fondu au noir, il permet de passer progressivement d’une image claire à une image noire ; et le fondu enchaîné permet de faire un enchaînement progressif entre un plan précèdent et un plan suivant. Dans ce cas une image disparaît pendant que l’autre prend sa place. la fermeture au noir et l’ouverture

discrètement par des appliques. Sur la droite, Dominique distingua vaguement un jardin à la française et une piscine immense, ombragée par endroits d'arbustes fleuris. Son attention revint vite aux invités, et elle se félicita d'avoir choisi sa robe noire, eh voyant des toilettes sensationnelles. Vincente Santos se détacha d'un groupe d'amis pour venir les saluer. En smoking, avec, sur son visage maigre, Une expression étrange, il était, aux yeux de Dominique, l'homme le plus intéressant, bien qu'il

il fallait ses mains pour guérir, son dévouement pour consoler. C’était une femme impersonnelle pour ainsi dire à force de cœur, une femme qui ne s’appartenait point : Dieu ne semblait l’avoir faite que pour la donner aux autres. Son éternelle robe noire qu’elle s’obstinait à porter, son châle usé et reteint, son chapeau ridicule, sa pauvreté de mise était pour elle le moyen d’être, avec sa petite fortune, riche à faire le bien, dépensière en charités, la poche toujours pleine pour donner aux pauvres

GLOTTOPOL. BISSIRI, Amadou (2001), « Le « français populaire » dans le champ artistique francophone » Les paradoxes d'une existence, Cahiers d'études africaines, 3 n° 163-164, p. 771-782. BLACHÈRE, Claude (1993), Négritures. Les écrivains d’Afrique noire et la langue française, Paris, L’Harmattan. BRETEGNIER, Aude (2002), « Regards croisés sur l’insécurité linguistique », in Aude Bretegnier et Gudrun Ledegen (éds), pp. 7-33. CAITUCOLI, Claude (2004a), « L’écrivain africain francophone agent glottopolitique

VOIES DU CRÉATEUR.................................................................................................40 LA VIEILLE ET LA JEUNE FEMME....................................................................................42 LA MORSURE DE LA VIPÈRE............................................................................................44 DE L'ENFANT ET DU MARIAGE.........................................................................................45 DE LA MORT VOLONTAIRE..............

ces fringues qui sentent l’hôpital, prendre une douche pour me délasser, grignoter en m’affalant devant la télé : le fabuleux programme de ma soirée. En parcourant les quelques mètres qui me séparent de la porte d’entrée, je remarque une berline noire garée en double-file. Jusque-là, rien d’exceptionnel. Mais une petite voix me dit que je ne suis pas au bout de mes surprises. Exact : je perçois un bruit de portière, tourne la tête et réalise que Vadim s’avance dans ma direction. J’observe mieux

ainsi de perdre vos remèdes si vos valises sont égarées. • Serpents Chez le voyageur, le danger des serpents est souvent surestimé. Les morsures de serpents sont non seulement peu fréquentes mais aussi rarement graves. K En Europe, seules les vipères sont Quant aux serpents venimeux, «dangereuses». Elles se rencontrent ils vivent surtout dans la zone surtout dans les endroits brousintertropicale et dans les zones sailleux et ensoleillés. arides situées au nord du Tropique du Cancer (Nord du