Laisse Moi Nerval

Sylvie Introduction : La nouvelle Sylvie, écrite par Gérard de Nerval, au 19 ème siècle, plus exactement en 1853, raconte le parcours d’un homme qui à travers ses rêves et ses souvenirs, va faire un voyage dans son enfance afin de revivre des moments forts de cette époque, et principalement la recherche du véritable amour. Le lecteur est souvent ramené dans le rêve de l’auteur où il décrit l’amour pour une femme à travers une autre. On se demande si l’auteur est à la recherche d’une

sentiments éternels, le poète nous laisse une image de la Renaissance; - de même, l'oeuvre d'Apollinaire : en s'inspirant d'une passion malheureuse, Apollinaire tend un miroir aux amants de toutes les époques. Dans " Zone ", il laisse le témoignage d'un homme face au " monde moderne ". Deuxième partie : Il s'agit de montrer que certains poètes, en rupture, ont voulu non pas refléter la réalité mais la transformer; ils nous font entrer dans leurs rêves: - Nerval ou " l'épanchement du songe dans

raison Folie invective explosant ma passion Folie minutieuse, compteur de la mort Folie talentueuse, m’emmène dans le mausolée des remords Morelon Willy Une allée du Luxembourg de Gérard De Nerval Une allée du Luxembourg est un poème de Gérard de Nerval, écrivain français du 19 ème siècle. Le poème est composé de trois quatrains d'octosyllabes, avec des rimes alternées. Ce poème est extrait d’un recueil nommé les Odelettes publié en 1853. Une allée du Luxembourg

sont les pieds d’Octavien qui le portent à entamer sa marche, et non Octavien lui-même. S’il nous est indiqué plus en amont dans le conte qu’Octavien « avait souvent laissé son verre plein devant lui », on peut douter de sa lucidité. De plus, l’évocation des fumées (« classiques fumées du Falerne ») peuvent sérieusement nous laisser penser que les jeunes gens ne se sont pas essayés aux seules ivresses des vins dégustés. De même, des parties limitées du corps d’Octavien sont évoquées plus loin :

Lorsque l'enfant parait Alain Bosquet – Un enfant m'a dit Guy Cadou – Odeur des pluies de mon enfance Victor Hugo – Les enfants pauvres Jacques Prévert – Le Cancre Edith Piaf – Une enfant Alice Cluchier – Le petit monde des enfants Gérard de Nerval – L'enfance « Lorsque l'Enfant Paraît » () , Victor Hugo Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être

puis un Consulat à vie. Et cette période prend fin en 1899 avec la résolution de l’affaire Dreyfus et la fin du boulangisme. Le peuple est alors animé des valeurs nouvelles de la IIIéme République. Le siècle des Lumières, et donc de la Raison, laisse place au lyrisme. La société aspire à la démocratie et voit d’importantes transformations économiques. C’est désormais une société laïque. La République finit même par s’imposer à tous. Les auteurs vont alors rendre compte de ces transformations et

alors en déduire que le genre d'une œuvre dépend du sang-froid de son lecteur ? La peur est souvent liée au fantastique mais elle n'en est pas une condition nécessaire. La clé du fantastique, c'est l'ambiguïté. Prenons l'exemple d'Aurélia de Nerval :ce livre fait le récit des visions qu'a eu un personnage pendant une période de folie. Le récit est mené à la première personne; mais le "je" recouvre deux personnes distinctes : celles du personnage qui perçoit des mondes inconnus et celle du narrateur

trappes d’eau sombre qui s’ouvrent sur huit mille mètres de fond dans le barattement des cyclones ». L’aspect inquiétant est d’ailleurs souligné et renforcé par l’allitération en vibrante [r] qui court tout le long de cette description et semble laisser croire à un projet synesthésique faisant se répondre les images et les sons. En effet, les images choisies sont traditionnellement associées à un bruit (vague, tempête). Il y a également plusieurs mentions péjoratives, qui sont associées aux couleurs

n’est pas clairement désigné. Le lecteur doit le retrouver par la logique. Il s’agit ici d’une pierre précieuse) Personnification : Attribuer des caractéristiques humaines à des êtres inanimés ou des animaux. « Les arbres sur ma route fuyaient » (Nerval) II. Les figures de substitution (remplacement) La métonymie : Remplacer un mot par un autre. Le premier conserve avec le premier un rapport logique (le contenant pour dire le contenu avec l’expression : boire un verre) Qualité de la personne

est né le 30 août à Tarbes en 1811. Sa famille est issue d'une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint s'établir rapidement à Paris. Il fait ses études au lycée Louis-le-grand et au lycée Charlemagne où il se lie d'amitié avec Gérard de Nerval. Il se destine à une carrière de peintre, mais le 27 juin 1829, il rencontre Victor Hugo, qui lui donne le goût de la littérature.