Laurent de Médicis

politique qu'il va pouvoir exercer à travers les œuvres réalisées. Il peut ainsi répandre une image méliorative de sa personne et de son gouvernement, ou bien faire l'éloge de victoires militaires. C'est le cas de Côme l'Ancien, mécène de la famille Médicis au pouvoir à Florence, qui commande à Ucello en 1435 un tableau intitulé La bataille de San Romano. Il appartient à une suite de trois tableaux qui narrent et glorifient la victoire de Florence durant un conflit militaire contre Sienne ; mais l'on

en confidence, c’est le pape et l’empereur Charles. L’empereur a commencé par entrer par une assez bonne brèche dans la susdite maison. Après quoi, ils ont jugé à propos de prendre une des colonnes dont je vous parle, à savoir celle de la famille Médicis, et d’en faire un clocher, lequel clocher a poussé comme un champignon de malheur dans l’espace d’une nuit. Et puis, savez-vous, voisin, comme l’édifice branlait au vent, attendu qu’il avait la tête trop lourde et une jambe de moins, on a remplacé

Saint-Étienne, le 26 décembre 1476, ne parut pas l’émouvoir, et ce fut à Rome, en 1477, dans son propre entourage, que se prépara contre les Médicis la conjuration des Pazzi. Sixte IV ne les découragea pas ; on verra même [5] qu’il ne réprouva pas leurs projets, n’eut pas un mot de blâme à l’adresse des meurtriers de Julien, que sa seule pensée fut d’excommunier Laurent, qui leur avait échappé, et de mettre Florence en interdit, sous prétexte de venger la mort de l’archevêque François Salviati, leur complice

droite Pégase. A gauche Vulcain, mari de venus à l’air furieux. Représentation allégorique du jeu de l’amour. Même représentation par Botticelli. Image plus cultivé et humaniste. Né à Florence, sera à la cour des Médicis. Ils cherchent à cultiver les images picturales. 1484 fuite des Médicis car invasion française 1485-1498 période très triste de florence avec la présence de Savonarole Botticelli réalise son tableau durant la période faste de Florence. Vénus est allongée et très blanche elle regarde

Musset .................................................................. 6 romantique ............................................................. Le drame romantique ............................................................. 8 La Renaissance des Médicis et la monarchie de Juillet ................ 10 scène................................ .......................................................... Lorenzaccio sur scène .......................................................... 11 Morceaux choisis .

ampleur un tour de force technique. Son architecte, Brunelleschi, s’est inspiré des ruines du Panthéon de Rome, mais il a surtout conçu un projet, en véritable ingénieur humaniste. Florence est gouvernée par la famille des Médicis, et notamment par Laurent le Magnifique, qui accueille et protèges des artistes tel Botticelo. D’autres centres de création se développent dans l’Italie du Quattrocento : Mantoue, Venise ou Milan, où excellent Mantegna et Piero della Francesca. Avant de rejoindre

s’élevait la villa Médicis et la trinità dei Monti. La « communauté » française (puisque c’est ainsi qu’on l’appelait), était importante, et les artistes avaient désertés la cour de Marie de Médicis, à Paris. Vouet – comme nous le verrons dans l’étude plus poussée de la vie de l’artiste – était au centre d’un large groupe d’artistes à Rome, qu’il formait et influençait largement. Les artistes français suivant leur formation à Rome, se voyait attribuer une pension par Marie de Médicis, pour tout le temps

Faiblesses politiques et militaires. L’Italie se trouve éclatée en une vingtaine de principautés (Florence, Gènes, Venise). Il n’y a pas d’armée commune et les républiques achètent des milices pour leur défense. | L’exilIl dédicace son ouvrage à Laurent de Médicis (celui qui la torturé)Il utilise la métaphore de la colline. Le prince est en haut de la colline pour gouverner mais il ne voit pas ce qui ce passe en bas de la colline, il ne comprend pas la nature humaine donc il ne peut pas gouverner. |

s'enrichit, on fait une place à la culture. Ce sont d'ailleurs les riches personnages qui ont financé ce développement intellectuel et artistique. Ce sont les mécènes, souvent princiers, de la Renaissance (Italiens d'abord comme les Médicis (Cosme et Laurent), les Sforza, les Borgia, puis européens comme François I, Charles Quint, Henri VIII, les princes allemands (duc de Saxe)). Tous s'entourent de cercles de lettrés et leur donne toute liberté. Ces princes se constituent de somptueuses bibliothèques

vendus comme esclaves aux planteurs de canne à sucre des Antilles. Traite des Noirs, change des monnaies et développement de l’industrie se sont ainsi conjugués pour édifier les fortunes de grandes dynasties de marchands et de banquiers qui, tels les Médicis à Florence et les Fugger à Augsbourg, en Allemagne, traitent en égaux avec les princes. En 1527, après dix-sept ans d’activité, les Fugger, partis avec un capital de départ de 196 991 florins, ont gagné 1 824 411 florins ! II. Une nouvelle vision