Lazarillo De Tormes Espagnole

l’intertextualité. Si une œuvre apparaît comme un modèle, ce n’est donc pas par sa seule notoriété mais par sa postérité. Par définition, le terme de modèle implique l’imitation : un modèle apparaît comme une création originale et qui a fait école. Lazarillo de Tormes est un modèle parce qu’il est à l’origine d’un genre qui a eu dans toute l’Europe à une longue fortune, le picaresque. On pourrait en dire autant du roman historique de Walter Scott, de l’Utopie de Thomas More ou d’un style comme le pétrarquisme

peut instaurer un jeu avec le lecteur réel, l'auteur brouillant les pistes, mystifiant son lecteur: il en est ainsi de l'auteur du Lazarillo de Tormes où le héros-narrateur s'adresse à un homme mystérieux qu'il appelle solennellement «Monsieur» et qui lui a demandé de lui raconter son «affaire» (en réalité, apprend plus tard le lecteur, il s'agit du maître dont Lazarillo est le crieur de vins) mais aussi à «tous ceux qui y trouveront quelque goût»(c'est-à-dire à la valeur «morale» de son écrit).

‘Roman picaresque’ – qui raconte les aventures d’un individu qui se fraie cyniquement un chemin dans le monde en se moquant des responsabilités sociales et politiques : ce qui l’intéresse = faire fortune. [Plus célèbre roman picaresque espagnol : héros = Lazarillo de Tormes]. /Daniel Defoe – Moll Flanders. Femme ambitieuse et dévoratrice, couche avec un peu tout le monde, du moment qu’elle peut se faire du fric ; peu lui importent la morale, etc. Monde moderne congédie nature et dieu. Nietzsche parlait

qui peuvent être aussi rimées. - La longueur est variable, les types de vers es plus souventes sont les décasyllabiques, mais on peut les trouver avec des octosyllabes et alexandrins de 12 syllabes (que ne coïncident pas avec les alexandrins espagnols, qui ont 14 syllabes). - Genre : il est difficile de définir le genre par des critères formels parce qu’il y a eu beaucoup de transformations au long des siècles à cause de la transmission orale manuscrit version en prose (remaniements, modifications)

Elle a donné un genre de roman typiquement baroque et anti-idéalisant : le roman picaresque. Il va fonctionner comme un anti roman classique, héliodorien (les amoureux peuvent se retrouver s’ils suivent un certain code). - « La vie de Lazarillo de Tormes » (Espagne, 1554) : C’est le récit d’un jeune picaro mauvais et qui n’a pas sa place en société. Il essaie de survivre et cherche à se mettre au service d’un maître riche, de préférence. Il y a une alternance entre les périodes d’aisance

Chassignet. (p.11) 4.Le XVIIème siècle. L’écrivain et la société de la cour. Les « modernes ». Malherbe. Théophile de Viau. Saint-Amant. Tristan l’Hermite. (p.17) 5.Le roman et la nouvelle dans la première moitié du XVIIème siècle. L’influence espagnole. Honoré d’Urfé. Charles Sorel. (p.21) 6.Les mouvement des idées. Descartes. Pascal. (p.23) 7.L’essor du théâtre. Corneille. (p.29) 8.La préciosité. Voiture. Mlle de Scudéry. (p.34) 9.Molière. La comédie « à l’espagnole ». (p.36) 10.L’appogée

Savez-­‐vous  ce  qu’est  le  roman  picaresque  ?       Le  roman  picaresque  est  né  en  Espagne  au  XVI°.  Les  romans  fondateurs  du  genre  picaresque   sont   La   Vie   de   Lazarillo   de   Tormes   (1554,   anonyme),   La   Gueuse   ou   la   vie   de   Guzman   de   Alfarache  (1599-­‐1604,  Mateo  Aleman)  et  La  Vie  de  l’aventurier  don  Pablos  (1626,  Francisco   de   Quevedo)

Les Voyages d'Hazembat, marin de Gascogne de Robert Escarpit (1984) furent présentés sous le label éditorial : «Escarpit picaresque». Certaines œuvres du XXe siècle, espagnoles surtout, traduisent cependant une volonté de retour aux sources à des fins d'actualisation: La busca de Pío Baroja (1904), Nuevas andanzas de Lazarillo de Tormes de Camilo José Cela (1944), Retablo de picardías de Manuel Barrios (1973), auxquelles on adjoindra Les Confessions du chevalier d'industrie Félix Krull de Thomas Mann

Clézio apprit qu’il existe des Indiens, les Emberas et les Waunanas, qui vivent au Darién, au cœur de la jungle du Panama, à la frontière de la Colombie, dans un état de quasi-nature. Désirant connaître ce que pouvait être la vie avant I'arrivée des Espagnols, dès 1970, il se rendit là-bas, et allait, jusqu’en 1974, faire chez eux des séjours de trois mois par an, vivant comme eux de pêche et de chasse, participant à un rite initiatique, ce qui lui permit d’écrire dans ‘’Haï’’ : «Je suis un Indien», rejoignant

fatalité, volonté de faire voter des lois contre la misère (l. 60). b. Oraisons funèbres de Bossuet de : − la princesse Henriette-Anne d’Angleterre, épouse de Philippe d’Orléans, frère du roi Louis XIV (1670) ; − la reine Marie-Thérèse, épouse espagnole du roi Louis XIV (1683). L’oraison funèbre est destinée à célébrer le souvenir d’un puissant, en gommant ses défauts, et en soulignant, à la différence du sermon, ce qui est susceptible de conforter l’unité nationale. 11. Écriture d’invention. Problème