Lazzaro Spallanzani

des mammifères volants. Cet animal connu pour son mode de vie nocturne fascine les scientifiques depuis le 15ème siècle. Les nombreux travaux réalisés par Lazzaro Spallanzani, Donald Griffin ou encore Louis Jurine ont permis d’élucider de multiples questions autour de ce mystérieux chiroptère. En bandant les yeux des chauves-souris, Spallanzani a mis en évidence que celles-ci étaient quand même capables de s’orienter. Elles parviennent donc à se déplacer « les yeux bandés », dans le noir le plus

mettant un terme à une longue période d’affirmations inexactes sur la génération spontanée des êtres vivants, certaines idées, parfois anciennes comme celles de F. Redi (1668), Schwammerdam, Fontenelle, jusqu’à celles de Lazzaro Spallanzani, Theodor Schwann, Antoine Béchamp, L. Doyère et L. Pasteur au siècle dernier, ont abouti à poser de façon scientifique le problème des origines de la vie. »9 Le rôle de Béchamp doit donc être examiné pour mettre en lumière la vérité scientifique

spontanée empêchait évidemment la structuration d’un quelconque concept évolutif, car on pouvait alors imaginer des apparitions d’animaux de la même espèce à différents moments de l’histoire, par différents événements de génération spontanée. Dès 1765, Lazzaro Spallanzani (1729 – 1799) conteste ce dogme. Mais il faudra en fait attendre la controverse Pasteur–Pouchet pour qu’il soit définitivement enterré. On peut tenir le même raisonnement avec l’idée de métamorphose. En effet, au XVIIème siècle existait encore

bactéries présentes dans la levure de bière et le tartre des dents 4 . Ensuite, l’Abbé Lazzaro 3 4 CALLEBAT L, BARRAS V, FAURE O et al. Histoire du Médecin. Paris : Flammarion ; 1999, 319 p. DARMON P. L’homme et ses microbes. Paris : Fayard ; 1999. (Collection Nouvelles études historiques). 31 Des Contextes, des Programmes et des Personnes ‐ De la Théorie à la Pratique ‐ Des Origines à l’Avenir  Spallanzani (1729-1799), initiateur de la microbiologie, réfuta la théorie de génération spontanée

peşteri mari unde liliecii trăiesc în număr foarte mare, se mişcă, zboară, vin şi pleacă fără să se ciocnească între ei. Chiar dacă li s-ar scoate ochii, tot s-ar mişca foarte uşor pe întuneric. în secolul trecut, omul de ştiinţă italian Lazzaro Spallanzani a făcut un experiment remarcabil. A în­tins într-o încăpere o plasă, punând deasupra sa mulţi clopoţei. A acoperit ochii unui liliac şi 1-a lăsat apoi să zboare prin încăpere, vrând să vadă dacă se va în­curca în plasă. De îndată ce s-ar fi