Le Bagne Et Les Misérables

Honoré de Balzac met en scène dans le père Goriot, Vautrin. Alexandre Dumas dans le Comte de Monte-Cristo, nous raconte la vengeance d’Edmond Dantès victime d’un complot. Victor Hugo, auteur connu pour son roman les Misérables, nous narre le chemin de Jean Valjean, après son évasion du bagne de Toulon. Et enfin, Pierre Souvestre et Marcel Allain sont à l’origine de Fantômas, un être impossible à attraper. Les procédés littéraires qui montrent la toute-puissance des personnages sont-ils les mêmes dans

QUESTION DE CORPUS Nous avons ici un corpus de quatre textes de romans,Le Père Goriot de Balzac écrit au XIXeme;Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas écrit au XIXeme lui aussi;Les Misérables de Victor Hugo du XIXeme et enfin Fantômas une saga littéraire populaire du début du XXeme siècle. Alors la toute puissances des personnages principaux est elle révélée par les même procédés littéraires dans tout les textes ? Les personnages de chaque extrait laissent voir un certain indéniable

d'exclamation. Le langage devient familier, on se lâche et on oublie les convenances et on a une attitude primitive. B) Une indigestion de pauvre Le repas n'est pas vu comme quelque chose de raffiné mais d'excès. Il montre une catégorie sociable : misérable. Ce ne sont pas des gens qui mangent à leur faim. La vie est une lutte quotidienne et l'oie est e qu'ils cherchent. Elle est grasse, alourdie le corps pour endormir l'esprit. La nourriture est une forme d'oubli. C) Une scène primitive La nourriture

constater que Marius est le personnage le plus complexe et le plus vrai du roman (il change d'opinion politique, de sentiments, ...). De plus, c'est l'alter ego de Victor ! C) Quelle(s) signification(s) donner au titre ? L'adjectif « Misérables » est ambigu puisqu'il possède 2 sens : Le sens moral et péjoratif Le sens social et péjoratif Le 1er est illustré par les Thénardier tandis que le second est plutôt illustré par Fantine, Gavroche ou encore Marius. Mais

Les misérables VICTOR HUGO 2 PREMIÈRE PARTIE FANTINE LIVRE 1. Un juste 1 M. MYRIEL En 1815, M. Charles-François-Bienvenu Myriel était évêque de Digne. C'était un vieillard d'environ soixante-quinze ans; il occupait le siège de Digne depuis 1806. Quoique ce détail ne touche en aucune manière au fond même de ce que nous avons à raconter, il n'est peut-être pas inutile, ne fût-ce que pour être exact en tout, d'indiquer ici les bruits et les propos qui avaient couru sur son compte au moment où il

souffrance de cet homme qui meurt de faim. La pitié est ressentie par le lecteur mais c’est surtout la révolte amenée par Prévert qui nous porte à réfléchir. De même, Victor Hugo dénonçait déjà dans Les Misérables la responsabilité de la société à travers le personnage de Jean Valjean qui a été condamné au bagne pour un vol de pain.

l’attirerait jusqu’à ce qu’il y fût, que cela était inévitable et fatal. – Et puis il se dit : – Qu’en ce moment il avait un remplaçant, qu’il paraissait qu’un nommé Champmathieu avait cette mauvaise chance, et que, quant à lui, présent désormais au bagne dans la personne de ce Champmathieu, présent dans la société sous le nom de M. Madeleine, il n’avait plus rien à redouter, pourvu qu’il n’empêchât pas les hommes de sceller sur la tête de ce Champmathieu cette pierre de l’infamie qui, comme la pierre

qui déterminera la voie qu'il prendra, Mgr. Myriel. Subitement il fut ravagé par sa conscience, on assiste à un changement de personnage radical passant de celui qui voulait se venger de cette société injuste qui lui a prit dix-neuf ans de sa vie au bagne à un homme bon et honnête qui ne veut que le bien et la justice. Jean Valjean est passé du bon côté et y restera mais ce n'est pas pour autant qu'il n'évolue plus. En effet il continue son ascension vers le bien, il cherche toujours à mener les

Anastasie de Restaud. Il tente sa chance avec elle, mais est rapidement mis à l'écart quand il découvre le fossé culturel et surtout financier qui le sépare de la dame, de son mari et de son amant. Décontenancé, exclu des amitiés de ces trois derniers, misérable et vexé, il retourne voir sa cousine, qui l’initie aux mystères du grand monde. Elle lui révèle également le secret d'Anastasie : elle est la fille du père Goriot. Celui-ci s’est quasiment ruiné pour contenter, doter et bien marier ses deux filles

il finit par être élu à l'assemblée constituante, où il prend parti contre l'état et la société, et dénonce la misère, condamne la peine de mort, et critique l'ordre, aussi bien moral que religieux. Cet engagement est notamment visible dans Les misérables, publié en 1862. Il fut obligé de s'exiler, en tant qu'opposant au coup d'État du 02 décembre 1851. C'est alors à Jersey et Guernesey qu'il écrit Les châtiments et Les contemplations. En 1870, Hugo est de retour en France, et entame « La légende