Intro :

Les quatre textes du corpus appartiennent au XIX° siècle et au début du XX° siècle. Honoré de Balzac met en scène dans le père Goriot, Vautrin. Alexandre Dumas dans le Comte de Monte-Cristo, nous raconte la vengeance d’Edmond Dantès victime d’un complot. Victor Hugo, auteur connu pour son roman les Misérables, nous narre le chemin de Jean Valjean, après son évasion du bagne de Toulon. Et enfin, Pierre Souvestre et Marcel Allain sont à l’origine de Fantômas, un être impossible à attraper.
Les procédés littéraires qui montrent la toute-puissance des personnages sont-ils les mêmes dans tous les textes ?

Développement :

On peut associer les textes A et B ensembles et les textes C et D ensembles. Tout d’abord, dans les textes A et B, la toute-puissance des personnages est exprimée par la parole.
Vautrin ne cesse de poser des questions à Rastignac pour l’abasourdir, le déstabiliser :
« Qui suis-je ? », « Que fais-je ? », « Voulez-vous connaître mon caractère ? », « N’est ce pas d’ailleurs une belle partie à jouer que d’être seul contre tous les hommes et d’avoir de la chance ? », « Le duel ? », « Nous nous serions battus, pas vrai ? », « Supposez que je sois à terre, où seriez-vous ? », « Je n’obéis à rien, est-ce clair ? » et « Savez-vous ce qu’il vous faut, à vous, au train dont vous allez ? ».

Le Comte de Monte-Cristo, lui, essaie de déconcerter, de troubler Monsieur de Villefort en lui faisant croire à la présence d’être surnaturels, invisibles et exceptionnels qui vivraient en dehors de la société et apparaîtraient quand bon leur sembleraient. Il se fait passer pour l’un deux et devient le maître de la conversation avec ces « je » (19 fois) :
« Vous me confondez », « les sphères supérieures que Dieu a peuplées d’être invisibles ou exceptionnels », « ces sphères existent », « que les êtres invisibles et exceptionnels se mêlent à nous », « ces êtres dont vous parlez », « vous les voyez quand Dieu