Le Bleu Dans Bovary

dards des chardons, pendant que Charles, les mains vides, attendait qu'elle eût fini. Le père Rouault, un chapeau de soie neuf sur la tête et les parements de son habit noir lui couvrant les mains jusqu'aux ongles, donnait le bras à madame Bovary mère. Quant à M. Bovary père, qui, méprisant au fond tout ce monde-là, était venu simplement avec une redingote à un rang de boutons d'une coupe militaire, il débitait des galanteries d'estaminet à une jeune paysanne blonde. Elle saluait, rougissait, ne savait

à la ligne 10. Il utilise également des modalisateurs « semblait » à la ligne 8. b) Une beauté fade Le visage de Jeanne exprime la pâleur aristocratique, cependant cette beauté aristocratique est nuancée par des traits physiques médiocres « bleu opaque », « duvet » aux lignes 11 et 12. Il y a ici une ironie de Maupassant qui n'idéalise pas le portrait de Jeanne et la confronte à la médiocrité de la réalité. c) Vitalité et spontanéité Le narrateur met l'accent sur l'adolescence de la

renonce en raison d’une maladie nerveuse et s’installe à Croisset en 1846. Il mène alors une vie de solitaire mais séjourne régulièrement à Paris où il retrouve Louise Colet. En 1849, il voyage en Orient. À son retour, il commence à écrire Madame Bovary qui parut en 1857. Il est poursuivi pour atteinte aux bonnes mœurs, mais il est finalement acquitté. Il s'est beaucoup documenté pour écrire ses œuvres afin de faire vrai, il fait d’ailleurs parti du Réalisme, qui est un mouvement artistique et littéraire

siècle, qui regroupent de nombreux moyens pour faire percevoir le mieux possible au lecteur, les sentiments des personnages. Le Rouge et le Noir est un roman de Stendhal publié en 1830, Balzac est l’auteur de Le père Goriot écrit en 1835 et Madame Bovary a été rédigé en 1857 par Flaubert. Quels moyens les auteurs ont-ils choisis pour faire percevoir au lecteur les sentiments et les pensées des personnages ? En premier lieu, l’utilisation du point de vue interne est un excellent moyen pour faire

------------------------------------------------- ------------------------------------------------- Le corpus est constitue de quatre textes. Le premier texte est un extrait de la Religieuse de Diderot écrit vers 1770, le second est un extrait de Madame Bovary écrit en 1857, le troisième est un extrait d l’Etranger de Camus de 1942 et le quatrième est un extrait de 1984 de Georges Orwell de 1949. Nous allons étudier les caractéristiques du récit dans les quatre textes du corpus. Dans un premier temps,

Madame Bovary, Gustave Flaubert Première partie, Chapitre 8 Quelques hommes, une quinzaine […] la cuiller entre les dents. Axe de lecture : - Ambiance luxueuse // Référence italienne. - Etat semi - léthargique d’Emma Contexte : Emma et Charles ont été invités à participer à un bal donné par le compte de la Vaubyessard. Emma ayant toujours rêvé d’appartenir à ce milieu va tout de suite trouver ses repères, et être émerveillé par ce luxe, alors que Charles, va

premier, voir le malade. Il le trouva dans son lit, suant sous ses couvertures et ayant rejeté bien loin son bonnet de coton. C’était un gros petit homme de cinquante ans, à la peau blanche, à l’œil bleu, chauve sur le devant de la tête, et qui portait des boucles d’oreilles. » (Flaubert, Madame Bovary) Ici, Flaubert nous décrit la situation à travers le regard de Charles. Il décrit ce que voit Charles. Lorsqu’un récit est fait à la 1ère personne, le point de vue est forcément interne. Exemple

............. Description physique & morale .......................................................................... 13 Victime de son éducation et de son temps ........................................................ 15 Le parallèle avec Emma Bovary ......................................................................... 16 ................................................................................................ JULIEN ..............................................................

bonheur qu'ils auraient eu si, par une grâce du hasard, se rencontrant plus tôt, ils se fussent attachés l'un à l'autre d'une manière indissoluble. - J'y ai songé quelquefois, reprit-elle. - Quel rêve ! murmura Léon. Et, maniant délicatement le liséré bleu de sa longue ceinture blanche, il ajouta : - Qui nous empêche donc de recommencer ? - Non, mon ami, répondit-elle. Je suis trop vieille... vous êtes trop jeune... oubliez-moi ! D'autres vous aimeront... vous les aimerez. - Pas comme vous ! s'écria-t-il

commentaire d’un extrait de Madame Bovary de Flaubert. Gustave Flaubert marqua la fin du XIXe siècle littéraire ; condamné par les tribunaux en 1857 pour Madame Bovary, il reste surtout célèbre en tant qu’écrivain réaliste. De ce roman, de nombreuses descriptions sont fameuses ; celle de cette humble femme, Catherine-Nicaise-Elisabeth Leroux, qui n’est pas sans ressembler à l’héroïne d’Un cœur simple, participe de la critique sociale présente également dans Madame Bovary plus souvent encore que l’histoire