Le Comique Et Le Tragique Dans La Machine Infernale

Pinget, devient « expérience direct de l’entour de l’homme, sans que cet homme puisse se prévaloir d’une psychologie, d’une métaphysique ou d’une psychanalyse pour aborder le milieu objectif qu’il découvre. Le roman, ici, n’est plus d’ordre chthonien, infernal, il est terrestre : il enseigne à regarder le monde non plus avec les yeux du confesseur, du médecin ou de Dieu, toutes hypostases significatives du romancier classique, mais avec ceux d’un homme qui marche dans la ville sans d’autre horizon que

descendant d'Isildur, vit dans la honte son destin frappé d'infamie. Il erre depuis comme rôdeur plutôt que de réclamer son dû, le trône du Gondor. Il sera le seul à refuser l'anneau quand Frodon le lui proposera. Par ce geste, il rachète l'histoire tragique de son aïeul, et une fois la guerre gagnée (la faute de son ancêtre lavée) pourra prétendre au trône. On peut voir dans le fait que ce soit un orphelin (Frodon) qui sauve le monde la preuve que seul un être pur (dénué de lien avec l'Histoire ) pourra

protestante……………….........291 c) * Thérèse de Fontanin, la patience et la foi……………...…296 * La patricienne ………………………………...……...…..299 * Bourgeoisie et noblesse…………………………………..300 d) * Jérôme de Fontanin : la rupture avec la morale……….….301 * Fin tragique………………………………………………..304 II) Les Thibault : l’espace des bourgeois français de 1900 o Paris dans le premier cycle des Thibault………………....305 o Opposition entre Paris bourgeois (rive droite) et Paris intellectuel (rive gauche)………………………………….309

guerrière de 1914-1918 ; son nom d’ailleurs est significatif : mû par son barda ! Pour lui, la seule façon raisonnable de résister à une telle folie, c’est la lâcheté : « [...] ma frousse devint panique. Avec des êtres semblables, cette imbécillité infernale pouvait continuer indéfiniment... Pourquoi s’arrêteraient-ils ? Jamais, je n’avais senti plus implacable la sentence des hommes et des choses. Serais-je donc le seul lâche sur la Terre ? Pensais-je. Et avec quel effroi ! » Fabrice Del Dongo, héros

du langage : désormais seuls le pouvoir et le discours rationnel, scientifique, médical, ont droit de parole. Par ce premier roman d’une grande puissance novatrice, ce livre d'une révolte et d'un échec, au ton destructeur, donnant une vision tragique de l'existence, véritable coup de pied dans la fourmilière du roman psychologique, qui arrivait dans la littérature française à un moment où le roman battait de l’aile, où on voulait en découdre avec la suffisance romanesque, assimilée à l’optimisme

abaissée, elle la promena autour du visage de l'enfant endormie dont elle voulait pénétrer le mal secret dans la naïveté du sommeil : « Oh ! – fit-elle avec une indicible horreur. – Je ne me suis pas trompée ! J'avais bien vu… Elle a le masque. » Mot tragique, qui exprimait pour elle une chose terrible, et que Lasthénie, la virginale Lasthénie, n'eût pas compris, si elle l'avait entendu ! Et, s'acharnant à la regarder, après avoir déposé sur la table de nuit la lampe qu'elle tenait : « Oui ! elle l'a

et pour toujours de manière et de style. 1831 : A[nselme] P[ETETIN], « Littérature. Le Rouge et le Noir, Chronique du XIXe siècle, par M. de Stendhal », Revue encyclopédique, février 1831, t. XLIX, p. 350-359. On se rappelle ce tragique roman dont les journaux rapportèrent, il y a deux ans, les tristes détails et dont le dénouement fut un échafaud. Un jeune paysan, élevé dans un séminaire de province, d’où son caractère inquiet, ses passions ardentes, son impiété profonde

guerrière de 1914-1918 ; son nom d’ailleurs est significatif : mû par son barda ! Pour lui, la seule façon raisonnable de résister à une telle folie, c’est la lâcheté : « [...] ma frousse devint panique. Avec des êtres semblables, cette imbécillité infernale pouvait continuer indéfiniment... Pourquoi s’arrêteraient-ils ? Jamais, je n’avais senti plus implacable la sentence des hommes et des choses. Serais-je donc le seul lâche sur la Terre ? Pensais-je. Et avec quel effroi ! » Fabrice Del Dongo, héros

guerrière de 1914-1918 ; son nom d’ailleurs est significatif : mû par son barda ! Pour lui, la seule façon raisonnable de résister à une telle folie, c’est la lâcheté : « [...] ma frousse devint panique. Avec des êtres semblables, cette imbécillité infernale pouvait continuer indéfiniment... Pourquoi s’arrêteraient-ils ? Jamais, je n’avais senti plus implacable la sentence des hommes et des choses. Serais-je donc le seul lâche sur la Terre ? Pensais-je. Et avec quel effroi ! » Fabrice Del Dongo, héros

sauvé), des scènes amoureuses et, comme ici, de nombreux poèmes évoquant ou décrivant des paysages. Pareille variété se retrouve dans les manières et registres d’écriture de Saint-Amant : langage vert ou noble, effets de sérieux, de surprise ou de comique, goût pour les images et les « pointes », art encore de tresser, comme ici, humour et fantastique. Ce modernisme formel, bien loin du culte des Anciens et du respect des règles des « doctes », valut à Saint-Amant une réputation de « poète du caprice