Le Conflit Colombien Enjeux

corruption et de l’immobilisme. Il convient de présenter brièvement ce groupe aux aspirations particulières avant de débuter notre étude. Cette organisation, née dans la seconde moitié du XXème siècle, est une branche armée du Parti communiste colombien se basant sur des inspirations marxiste – léniniste. Considérés comme un mouvement de guérilleros depuis leur naissance en 1964, les FARC sont aujourd’hui reconnus, depuis 2005, comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l’Union Européenne

.........................................3 B – Fabrication, acheminement, Transit......................................................................................... 5 II – Contexte stratégique et culturel de la culture de cocaïne A – Les enjeux symbolique lié à la culture de coca.......................................................................12 B- Cocaïne et politiques................................................................................................................12

du cocaïer. De même, la couverture médiatique partisane de la géopolitique colombienne et les affaires mythiques des « cartels » de Medellin ou de Cali, démantelés au début des années 1980, ont depuis longtemps fait apparaître la Colombie comme le cœur des réseaux mondiaux de la cocaïne. De nombreux points demeurent cependant obscurs lorsque l’on aborde l’instrumentalisation du trafic. Il en est ainsi des causes et des enjeux de la réorganisation de la production et du trafic de la coca, matière première

(2010) : 586 M EUR (7ème fournisseur) Importations françaises depuis la Colombie (2010) : 404 M EUR (25ème client) Conjoncture économique Après deux années consécutives de croissance supérieure à 6%, l'économie colombienne a subi les effets de la crise économique mondiale (effondrement des cours des produits d'exportation, baisse de la demande américaine), et a enregistré une croissance de 1,5% en 2009. La croissance a cependant rebondi vigoureusement en 2010 (4,3%)

marché de la drogue. En effet, toute une partie de la population du pays (surtout les agriculteurs exploitants) est influencée par les actions des cartels contrôlant ce marché. Dues aux violences et aux enjeux financiers, une vague corruptrice atteignit les plus hautes instances politiques colombiennes. Mais ce phénomène, en partie lancé par des organisations criminelles, se heurte à une lutte grandissante de la part de ses voisins américains. Il convient donc de se demander : comment se diffuse la

mélange des questions politiques, économiques, sociales, environnementales, juridiques, géopolitiques, etc. De plus on peut voir que l’économie de la drogue en Colombie s'inscrit dans le cadre ou le pays est victimes de nombreuses tensions internes (conflit, faiblesse de l'Etat vis-à-vis des contrôles territoriaux, contre-pouvoirs internes etc.). Même si la Colombie est devenue un axe important de la drogue, et notamment de la cocaïne, il faut rappelez que la coca n'est pas à proprement parler une culture

La géopolitique des drogues Alain Labrousse [pic] La géopolitique peut être appliqué aux drogues Tout d’abord, Alain Labrousse nous montre que les drogues ont un enjeu géopolitique. Il différencie toutefois les drogues de synthèse qui n’ont pas un grand rôle géopolitique puisque celles-ci sont fabriquées uniquement en laboratoires qui sont implantés près des lieux de consommation. Le reste des drogues sont issue de plantes (cocaïer, pavot, cannabis) et sont cultivés principalement dans

la « politique du gros bâton », les Etats-Unis interviennent de plus en plus en Amérique Latine. La première grande intervention remonte à la guerre d’indépendance de Cuba qui dure de 1895 à 1898.Les nord-américains décident d’intervenir dans le conflit à la suite de l’explosion d’un navire américain ancré dans le port de La Havane, où il effectuait une visite de courtoisie. Les USA déclarent alors la guerre à l’Espagne et en décembre, l’Espagne signe le traité de Paris par lequel elle renonce à

« *UN EMPIRE FOND*E* SUR LES ARMES A BESOIN DE SE SOUTENIR PAR LES ARMES*. » Montesquieu Le conflit armé est selon de nombreux théoriciens de la guerre (Clausewitz, Hobbes, Machiavel ou même Nietzsche) consubstantielle à l’existence de l’Homme. Ces derniers considèrent la guerre comme une activité politique « normale » et intrinsèque à son essence, après tout « la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens » (Clausewitz). Cette thèse est largement créditée par l’Histoire

Cullin se trouvait « bien naïf. » « Quand je revenais au journal avec mes photos, le rédacteur en chef s’exclamait " Quelle horreur ! Ça fera une bonne double !" ou "Pauvres gens ! C’est la couverture !" Et je jouais le jeu…» On perçoit bien ici le conflit entre l’engagement du photographe et les contraintes commerciales du rédacteur en chef. Le souci de l’un est de dénoncer les atrocités de la guerre, celui de l’autre est de vendre son magazine. Concilier ces deux approches n’est pas toujours évident