Le Discour Vauquer

Lecture d’un extrait « Au-dessus de ce troisième étage étaient un grenier à étendre le linge et deux mansardes où couchaient un garçon de peine, nommé Christophe, et la grosse Sylvie, la cuisinière. Outre les sept pensionnaires internes, madame Vauquer avait, bon an, mal an, huit étudiants en Droit ou en Médecine, et deux ou trois habitués qui demeuraient dans le quartier, abonnés tous pour le dîner seulement. La salle contenait à dîner dix-huit personnes et pouvait en admettre une vingtaine; mais

de Goriot, il fait celui d’un contre-exemple, la fille abandonné du père, qui vit dans une misère forcée par le désintérêt paternel et le mépris du frère préféré par le père. Victorine Taillefer est une malheureuse enfant qui vit dans la pension Vauquer comme une jeune pousse croîtrait maladivement plantée dans un sol contraire à son épanouissement. Balzac pratique la physiognomonie qui passait pour science de son temps : les traits physiques expriment les caractères secrets de l’âme parce qu’ils

; mais effroyable tragédie parisienne »2 ? C’est dire que le premier chapitre sert d’une part à présenter les protagonistes du drame et de l’autre part à planter le décor où vont se mouvoir ces protagonistes. Certes, la description de la pension Vauquer foisonne de détails sur les personnages, sur l’architecture et sur les meubles. On dirait une description faite par un commissaire priseur qui inventorie les lieux et les objets avec la minutie de celui qui veille à ne rien oublier. Mais ce n’est

REGISTRE REALISTE : description de la pension Vauquer dans Le Père Goriot de Balzac (1885) A la nuit tombante, la porte à claire-voie est remplacée par une porte pleine. Le jardinet, aussi large que la façade est longue, se trouve encaissé par le mur de la rue et par le mur mitoyen de la maison voisine, le long de laquelle pend un manteau de lierre qui la cache entièrement, et attire les yeux des passants par un effet pittoresque dans Paris. Chacun de ces murs est tapissé d'espaliers et de vignes

Balzac – Le pere goriot Paris, automne 1819. Dans une pension miteuse de la rue Neuve-Sainte Geneviève, la maison Vauquer (du nom de sa tenancière), se côtoient des pensionnaires et des habitués du quartier qui ne viennent y prendre que le dîner . Ils ont pour nom Mlle Michonneau, Victorine Taillefer, Madame Couture, Monsieur Poiret, Bianchon, Vautrin, Eugène de Rastignac et le père Goriot. Quelques personnages émergent de ce groupe de pensionnaires falots : Vautrin, mystérieux pensionnaire d'une

II Résumé du roman En 1819,à Paris, dans une très modeste pension tenue par Madame Vauquer logent différents pensionnaires : Mlle Michonneau, Victorine Taillefer Monsieur Poiret, Bianchon, mais surtout Vautrin qui se fait passer pour un ancien commerçant, Eugène de Rastignac venu faire son droit à Paris et le Père Goriot. Le Père Goriot est le plus âgé et le plus ancien des pensionnaires. Il avait, dans un premier temps, des revenus suffisants pour habiter au premier étage un très bel appartement

pourquoi les descriptions du cadre ont une grande importance: l'architecture des demeures et le décor de la vie des personnages sont décrits avec une grande précision. Dans Le Pere Goriot Balzac peint d'abord le Quartier latin, l'extérieur de la pension Vauquer(le jardin etc) et enfin son intérieur(le rez-de-chaussée, le salon, la salle à manger, les étages et le grenier). Après le cadre, Balzac décrit les personnages: il fait un portrait physique détaillé et nous révèle de cette manière le caractère et

Cette attitude est renforcée lorsqu’il fait don de toutes ses économies pour que ses deux filles, Delphine et Anastasie, soient heureuses dans leur mariage. Il se prive de son argent et accepte de dormir dans les plus misérables chambres de la maison Vauquer sans se plaindre. Pour lui la paternité, l’amour que porte un père à ses enfants, est quelque chose de divin. D’ailleurs son surnom est « le Christ de la Paternité ». Le Père Goriot représente la sagesse, le père dévoué, par excellence non seulement

du texte Manon Lescaut Incipit de Manon Lescaut, entrée en scène. Introduction in medias res ( se dit d'un roman dans lequel le lecteur ou le spectateur est directement immergé dans l'action) elle porte le lecteur au milieu de l'action. Discours direct parfois, Alternance de récit et de description, Composé d'une découverte qui petit à petit, mène au suspens, Champ lexical de la foule, Milieu populaire avec des Héros distingués par de très forts contrastes. Un univers, celui du voyage

Les éléments pathétiques : « Un mauvais goupillon, auquel personne n’avait touché » (pour dire qu’il n’y avait personne à l’enterrement) p. 365 « La porte n’était même pas tendue de noire » (la misère) p.365 « Il vit entre les mains de Madame Vauquer le Médaillon à cercle d’or où était les cheveux de ses filles » (On a pris au Père Goriot son dernier trésor : ce médaillon) p. 365 « Quand le corbillard vint, Eugène fit remonter la bière, et plaça religieusement sur la poitrine du bonhomme une