Le Dormeur Du Val Figure De Style

concret. D'autres figures de style sont également utilisées : l'hypallage du poème « Derniers vers » de Chénier, « les murs effrayés », accentue l'expression d'effroi du poète. Le langage poétique sert à l'expression des sentiments du poète, par la richesse de ses images, de ses sonorités et par la singularité d'un style spécifique à l'auteur. Cependant la poésie ne peut se résumer à sa forme , à un enchaînement de jeux de langage {text:soft-page-break} ou encore de figures de style. Le poème nait

expressives. Héritier d'une longue tradition orale, il privilégie la musicalité d'où, dans la plupart des textes poétiques, le recours au vers apportant la densité. Le poète recherche l'expressivité par le poids accordé aux mots comme par l'utilisation des figures de styles (images, comparaisons et métaphores). L'expression poétique s'est constamment renouvelée au cours des siècles avec des orientations différentes selon les époques et individus. On distingue le poète artiste soucieux de beauté formelle, le

Fontaine par exemple. · La poésie engagée a pour but de témoigner ou de dénoncer les injustices ou les horreurs de son époque, qu’il s’agisse des conflits religieux (Agrippa d’Aubigné, Les Tragiques, 1616) , de conflits divers et de guerres, du « Dormeur du Val » (1870) de Rimbaud dénonçant la guerre par l’euphémisme, aux recueils des poètes de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, dont Aragon avec Le Musée Grévin (1943), Eluard avec Poésie et vérité (1942) ou encore Robert Desnos et René-Guy

d’un terme. Rejet : La fin du vers rejetée dans vers suivant. Contre-rejet : Le début du vers commence dans le vers précédent. Ex : Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme (Le Dormeur du val, Rimbaud) Les rimes Une rime est dite féminine quand elle se termine par un E muet suivi ou non de la marque du pluriel par les consonnes S ou NT. La rime est masculine dans tous les autres cas. La qualité des rimes : - La rime est dite pauvre

met en scène : «  O lac ! l'année à peine a fini sa carrière Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir ! »  » Lamartine, Méditations poétiques, « le Lac » 2. Les figures de style • Par le langage, la poésie crée son propre chant ; les répétitions scandent le poème, soulignant le caractère obsédant de certains états. «  Mon cœur effeuillé, mon cœur de douleur, Mon cœur pétrifié, mon pauvre cœur tari  » Max Jacob, l'Accord

La poésie vient du verbe grec poiein qui signifie produire, créer. Le poète se donne donc un pouvoir de créativité en exploitant toutes les ressources de la langue, en jonglant avec les mots, les vers et les figures de style et en jouant sur les sonorités, le rythme et la musicalité, dans le but de révéler une partie de lui-même dans son œuvre. Certes la poésie reste le moyen privilégié pour les poètes d'exprimer ou de suggérer ses sentiments personnels, ses émotions, ses pensées et ses envies

œuvres qui tout en se référant à des épisodes sacrés n’en respectent pas les codes de représentations usités. Exemples : Les Noces de Cana de Véronèse (L) correspondent à une lecture profane de la Cène à laquelle elles renvoient. Ainsi, en plus de la figure centrale du Christ, les 131 autres personnages visibles (dont Véronèse, qui s’est représenté vêtu de blanc et jouant d’un instrument de musique au premier plan) ne semblent pas le moins du monde de se soucier du Christ (le désordre règne), contrairement

l'adjectif lyrique. Ce dernier s'appliquait jadis à tout ce qui pouvait être chanté. Ce lien avec la musique caractérisera aussi l'expression des trouvères et troubadours. Au milieu du xvie siècle, Pierre de Ronsard parle de la poésie lyrique, en l'opposant au style haut de la tragédie, de sa « petite lyrique muse » qui chante « l'amour qui (le) point »3. Le terme a dès lors son sens d'aujourd'hui lié à l'expression des sentiments et des sensations intimes. C'est la définition qu'en donne Charles Batteux  en 1755

siècle que l'artiste cesse d'être considéré comme un « technicien » du pinceau, chargé de transmettre le savoir-faire ancestral hérité du maître, plus ou moins asservi à la volonté des princes ou des prélats. La peinture devient un art libéral. Les figures imposantes telles que Rubens, Vélasquez ou Le Brun semblent traiter d'égal à égal avec les grands. Le monde de l'art et le pouvoir politique se reconnaissent mutuellement. Les Académies, inspirées de l'Académie de Platon et dont certaines ont perduré

l'adjectif lyrique. Ce dernier s'appliquait jadis à tout ce qui pouvait être chanté. Ce lien avec la musique caractérisera aussi l'expression des trouvères et troubadours. Au milieu du xvie siècle, Pierre de Ronsard parle de la poésie lyrique, en l'opposant au style haut de la tragédie, de sa « petite lyrique muse » qui chante « l'amour qui (le) point »3. Le terme a dès lors son sens d'aujourd'hui lié à l'expression des sentiments et des sensations intimes. C'est la définition qu'en donne Charles Batteux  en 1755