Le Dormeur Du Val L Homme Blessé

Heureux qui peut longtemps sans danger de poison Jouir d'un chapeau rouge ou des clefs de saint Pierre ! Heureux qui sans péril peut la mer fréquenter ! Heureux qui sans procès le palais peut hanter ! Heureux qui peut sans mal vivre l'âge d'un homme ! Heureux qui sans souci peut garder son trésor, Sa femme sans soupçon, et plus heureux encor Qui a pu sans peler vivre trois ans à Rome ! Les Regrets (1558) de Joachim Du Bellay.

ici de la meilleure série de poèmes, assez troublants d’ailleurs. Le soldat C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il

trou » (v. 4-5), « ma course », « rimes », « Grande-Ourse » (v. 6-7), « doux frou-frou », « assis » (v. 8-9), « ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes » (v. 10), « comme » (v. 11 et 13), « rimant au milieu » (v. 12), « mes souliers blessés » (v. 14). D’autre part, la nature est présentée comme protectrice et nourricière : « Mon auberge était à la Grande-Ourse » (v. 7), « des gouttes/De rosée à mon front, comme un vin de vigueur » (v. 10-11). C’est ainsi dans la nature que le poète

thème commun est la sensualité, l’intelligence. Les deux œuvres mettent en valeur la beauté féminine et la grâce. [pic] 1er sonnet : Arthur Rimbaud « le dormeur du val » C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous

de ses maux honteux, de ses ténèbres ;Et soudain on entend quelqu’un dans l’infiniQui chante, et par quelqu’un on sent qu’on est béni,Sans voir la main d’où tombe à notre âme méchanteL’amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante.On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sentFondre et vivre ; et, d’extase et d’azur s’emplissant,Tout notre être frémit de la défaite étrangeDu monstre qui devient dans la lumière un ange. « Demain, dès l'Aube » Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit

les rapports etroits entre l’ame et la mort. En effet, l’auteur previent sa maitresse et le lecteur qu’il faut s’occuper de son ame ( en reference aux Dialogues de Platon ). Ce poeme a certes un cote morbide mais il reste une declaration, celle d’un homme amoureux d’une femme dont les comportements vains le desole. Je m’imagine un vieux cimetiere couvert par la brume, sous un clair de lune, traverse par de joyeuses melodies et une tres belle femme qui danse entre les sepultures, tel un fantome. Puis

3    Olivier de MAGNY (XVIème) ­ Aurons­nous point la paix ?.......................4  De la Fontaine (XVIIème) ­ La Ligue des rats……………………………….5  Claude Joseph Rouget de Lisle (XVIIIème) ­ La Marseillaise……………..7  Arthur Rimbaud (XIXème) ­ Le dormeur du Val……………………………..9  Victor Hugo (XIXème) ­ Depuis six mille ans la guerre……………….......11  Victor Hugo (XIXème) ­ Après la bataille………………………..……….....12  José Maria de Hérédia (XIXème) ­ Les Conquerants………………….....14  Boris Vian (XXème) ­ La Java des Bombes Atomiques……………

à partir | | | | |des différentes séances de la séquence. | |Séance 15  |Prolongement: Analyser et mémoriser une |Le Dormeur du val, d’Arthur Rimbaud, | | | |poésie |1870 | | |Lecture

Fontaine par exemple. · La poésie engagée a pour but de témoigner ou de dénoncer les injustices ou les horreurs de son époque, qu’il s’agisse des conflits religieux (Agrippa d’Aubigné, Les Tragiques, 1616) , de conflits divers et de guerres, du « Dormeur du Val » (1870) de Rimbaud dénonçant la guerre par l’euphémisme, aux recueils des poètes de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, dont Aragon avec Le Musée Grévin (1943), Eluard avec Poésie et vérité (1942) ou encore Robert Desnos et René-Guy

réalité. Ronsard donne l’immortalité à Marie, grâce aux mots et à la métamorphose. C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort