Le Faune Verlaine

et la musique et qui viennent l'écouter chez lui, on retrouve Paul Claudel et Paul Valéry. CHRONOLOGIE Des œuvres littéraires symbolistes 1873 U  ne saison en enfer, Arthur Rimbaud (poésie) 1874 R  omances sans paroles, Paul Verlaine (poésie) 1876 L ’Après-midi d’un Faune, Mallarmé (poésie) 1883 C  ontes cruels, Villiers de l’Isle-Adam (roman) 1885 L es Complaintes, Laforgue (poésie) Jules 1886 L es Illuminations, Arthur Rimbaud (poésie) 1887 P  oésies, Stéphane Mallarmé 1889 T  ête d’or

musique et qui viennent l'écouter chez lui, on retrouve Paul Claudel et Paul Valéry. Chronologie Des œuvres littéraires symbolistes 1873 Une saison en enfer, Arthur Rimbaud (poésie) 1874 Romances sans paroles, Paul Verlaine (poésie) 1876 L’Après-midi d’un Faune, Mallarmé (poésie) 1883 Contes cruels, Villiers de l’Isle-Adam (roman) 1885 L es Complaintes, Laforgue (poésie) Jules 1886 Les Illuminations, Arthur Rimbaud (poésie) 1887 Poésies, Stéphane Mallarmé 1889 Tête

l’entendement humain, 1690, III, X, 22). Nous percevons la différence entre une plante morte et une vivante, entre un animal vivant et un mort, mais la vie qui les différencie nous échappe. Nous admirons les espèces innombrables de la flore et de la faune qui diffèrent de la matière inanimée : naissance, assimilation, croissance, reproduction, dégénérescence, mort (Aristote, De l’âme II, 1). Chacune a sa spécificité, sa durée normale de vie (qui n’est pas habituelle) : 120 ans pour l’homme, plus de

la chose, le langage poétique fait retrouver aux mots les plus banals leur « image sonore ». chronologie Des œuvres littéraires symbolistes 1873 Une saison en enfer, Arthur Rimbaud (poésie) 1874 Romances sans paroles, Paul Verlaine (poésie) 1876 L’Après-midi d’un Faune, Mallarmé (poésie) 1883 Contes cruels, Villiers de l’Isle-Adam (roman) 1885 Les Complaintes, Laforgue (poésie) Jules Le poète et le citoyen Le poète occupe une place spécifique dans la société. Artiste, c’est un homme « inutile

musique et qui viennent l'écouter chez lui, on retrouve Paul Claudel et Paul Valéry. Chronologie Des œuvres littéraires symbolistes 1873 Une saison en enfer, Arthur Rimbaud (poésie) 1874 Romances sans paroles, Paul Verlaine (poésie) 1876 L’Après-midi d’un Faune, Mallarmé (poésie) 1883 Contes cruels, Villiers de l’Isle-Adam (roman) 1885 L es Complaintes, Laforgue (poésie) Jules 1886 Les Illuminations, Arthur Rimbaud (poésie) 1887 Poésies, Stéphane Mallarmé 1889 Tête

il ne rejette pas la tradition littéraire ou bien la tradition folklorique, mais il la subordonne à une nouvelle conception du monde. Chez lui, il y a des imitations qui introduisent des changements par rapport au texte imité (Hugo, Apollinaire, Verlaine, Claudel, Cendrars, les poètes de la Renaissance, mais aussi des poètes russes comme Maïakovski, des poètes qui écrivent en espagnol comme Lorca). Langage poétique nouveau, qui tient à la fois compte de la tradition, mais aussi de la vision du poète

elle «un laboratoire biologique, une sorte de clinique où nous pouvions soigner les rats et étudier certains spécimens de la vie marécageuse» (page 83). Il se montre érudit aussi en matière d’animaux : «Nous dressons un inventaire en règle de notre faune» (page 65). Quant à Constance, elle «pouvait me dire le nom des insectes. […] Elle essayait de m’apprendre, mais je n’avais pas de talent.» (page 302). On trouve en effet mentionnés ou décrits : - des insectes : «andrène funèbre» (page 362) - «araignées»

conférences aux États-Unis sur l’esthétisme. –4– De retour en Europe, il s’installe à Paris, où il écrit deux pièces de théâtre : la Duchesse de Padoue (1883), Véra ou les Nihilistes (1883). Il rencontre les principaux écrivains français de l’époque : Verlaine, Mallarmé, Zola, Daudet, et Hugo. De retour à Londres (1884), il épouse l’une de ses admiratrices, Constance Lloyd. Ils auront deux enfants. Rédacteur en chef du magazine The Woman’s World de 1887 à 1889, il y montre ses talents de pamphlétaire et

aux États-Unis sur l’esthétisme. –4– De retour en Europe, il s’installe à Paris, où il écrit deux pièces de théâtre : la Duchesse de Padoue (1883), Véra ou les Nihilistes (1883). Il rencontre les principaux écrivains français de l’époque : Verlaine, Mallarmé, Zola, Daudet, et Hugo. De retour à Londres (1884), il épouse l’une de ses admiratrices, Constance Lloyd. Ils auront deux enfants. Rédacteur en chef du magazine The Woman’s World de 1887 à 1889, il y montre ses talents de pamphlétaire et

opérés par le poète naissent des images qui jettent un éclairage nouveau sur le monde qui nous entoure. • On distingue deux procédés pour créer une image : la comparaison et la métaphore. « Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville » (Paul Verlaine) : pour exprimer la ressemblance entre son chagrin et la pluie qui tombe, le poète a recours à un outil grammatical, le mot comme, qui établit une sorte de pont entre les deux éléments. Il fait une comparaison. Celle-ci peut être introduite par d’autres