Le Faux Evolutionnisme

types : le rejet des formes de cultures étrangères à la sienne mais aussi la proclamation d'une unité culturelle et naturelle entre les hommes. L'anthropologue oppose aussi l'évolutionnisme biologique, introduit par Darwin, à un certain pseudo-évolutionnisme à qui il attribue l'ethnocentrisme même. Dans ce chapitre de Race Et Histoire, Lévi-Strauss aborde l'ethnocentrisme sous plusieurs angles. Premièrement, il redonne une explication simple de la notion d'ethnocentrisme. Il écrit «On refuse

raisons. Chapitre 3 : L’ethnocentrisme ❖ Scandale de la diversité culturelle (de la page 19 à 22). L’auteur a réduit le sujet à la vision des Hommes concernant la diversité culturelle. Il définit ce concept d’ethnocentrisme. ❖ Le faux évolutionnisme (pages 22 à 26). Dans la deuxième partie du chapitre, Lévi-Strauss dénonce la volonté de certains de supprimer la diversité des cultures tout en faisant semblant de les reconnaître pleinement. C’est donc le contraire de l’ethnocentrisme que

de cette interrogation résulte le faux évolutionnisme, qui consiste à penser que l'évolution des occidentaux a été plus exponentielle que celle par exemple des tribus indigènes : nous avons connu la révolution industrielle, le développement des nouvelles technologies, mais aussi du savoir, de l'économie, de la physique, de l'automobile, etc; eux en revanche en sont restés à un stade primitif, et chassent pour se nourrir. En d'autres termes, le faux évolutionnisme renvoi à ce que l'on nomme l'évolutionnisme

postulant de manière théorique une unité du genre humain, était présentée comme décalée par rapport à l’évidence sensible de la diversité humaine, et s’achevant sur l’évocation d’une tentative de résoudre cette opposition, tentative nommée « faux évolutionnisme » par l’auteur, et rejetée comme une application scientifiquement très peu rigoureuse de la théorie darwinienne aux cultures humaines. Ce texte a semble-t-il posé problème à une part importante des candidats, et les résultats s’avèrent souvent

ethnologique, historique, sociologique… Cela amène à un autre amalgame, celui fait entre « vrai » et « faux » évolutionnisme. L’évolutionnisme biologique, appelé aussi darwinisme, est la théorie selon laquelle les espèces évoluent suivant les générations et s’adaptent à leur environnement (ainsi l’homme descend du singe). Elle n’est pas à remettre en cause aujourd’hui. Le faux-évolutionnisme est la theorie selon laquelle les civilisations en sont à un stade plus ou moins avancés du progrès. Ainsi

faiblesse des grandes déclarations des droits de l’homme qui oublie que l’humanité n’est pas abstraite mais se réalise dans des cultures et dans des traditions précises. Derrière tous ces préjugés se cache une seule recette : le faux évolutionnisme. Faux évolutionnisme = tentative pour supprimer la diversité des cultures en faisant croire qu’on l’accepte pleinement. Traiter les différents états ou cultures humaines comme des stades vers une civilisation plus haute : la nôtre. Ce qui est valable

estime choquant. On peut appeler ce compromis, le faux évolutionnisme. Il s'agit de faire croire à une acceptation des différences tout en essayant de les supprimer. L'évolutionnisme biologique, tel que celui formulé par Darwin, est fondé sur l'observation de l'évolution des êtres humains par des relations purement généalogiques. Mais cette notion ne fonctionne pas pour le matériel, les croyances ou les institutions sociales. Ainsi les pseudo-évolutionnismes tel que l'évolutionnisme social ou culturel

philosophique ont cherché a combattre cette vision, mais Lévi-Strauss lui considère cela comme du « faux évolutionnisme » qui cherche à feindre la reconnaissance des diversités en expliquant que chacune part et va dans le même sens et qu’il y a plusieurs étapes. Par cela, on supprime les différences et on les identifie. Le darwinisme, biologique, ne contredit pas la thèse de Lévi-Strauss contre le faux évolutionnisme car l’une biologique, scientifique l’autre subjective et culturelle. Mais aussi par leur

les civilisations occidentales, les stades antérieurs n’étaient que primitifs. De là Levi-Strauss souligne la différence entre évolutionnisme biologique et évolutionnisme culturel, il prend comme image l’évolution biologique d’un cheval, celle-ci est observable et prouvable tandis que l’évolution culturelle ne l’est pas par le simple fait que le terme d’évolution ici est faux. Nous reproduisons, par exemple, une hache à partir d’une autre, nous pourrions donc plus parler de changement plutôt que d’évolution

traditionnelles. Le faux évolutionnisme, c’est la tentative de supprimer la diversité des cultures, tout en feignant de la reconnaître pleinement. CHAPITRE 4 : CULTURES ARCHAIQUES ET CULTURES PRIMITIVES Chaque société peut répartir les cultures en 3 catégories : -celles qui sont des contemporaines, mais dans un autre lieu -celles qui se sont manifestées dans le même espace mais avant -celles qui ont existé dans un temps antérieure et dans un autre espace. Le faux évolutionnisme serait de