Le Horla Et Autres Contes Fantastiques

acquièrent donc une dimension tragique par leur détermination, et par leur destin. Les auteurs naturalistes veulent élargir leurs limites pour écrire leur roman. Le naturalisme est surtout focalisé dans les romans, le théâtre, les nouvelles et les contes. Les auteurs adoptent alors un style plus sobre. Ils mettent de moins en moins de figures de style. Par contre, les descriptions peuvent quand même en contenir mais plus particulièrement les énumérations, les comparaisons et les antithèses. Le naturalisme

Tzetan Todorov Introduction à la littérature fantastique Présentation de Todorov : Tzetan Todorov est un sémiologiste (c'est l'étude des signes et des symboles littéraires), historien des idées et philosophe. Il est Directeur de recherches au CNRS (Centre de recherches sur les Arts et le Langage), Tzvetan Todorov est l'auteur de nombreux ouvrages traitant de littérature, d'histoire, de politique et de morale. Il née en 1939 en Bulgarie, en viendra en France dans le cadre de ces études

I. LE FANTASTIQUE Nous trouvons des oeuvres qualifiées de "fantastiques" dans tous les arts. Lorsqu’il s’agit de définir le fantastique, certains disent qu’une définition précise est impossible car le fantastique est une notion trop "floue". D’autres avancent l’argument des oeuvres considérées comme "inclassables", tant elles flirtent avec différents genres (fantastique, merveilleux, science-fiction, etc.) ! Cependant, comme le dit Jean Fabre, l’existence du crépuscule n’annihile pas le jour

courants littéraires comme le romantisme (René de Chateaubriand par exemple), réaliste ou naturaliste (les soirées de Médan, présidées par Zola, donnèrent le jour à un recueil de nouvelles naturalistes dont Boule-de-Suif de Maupassant fait partie), fantastique (Gautier, Maupassant, Mérimée…). Le journal leur impose une longueur, un lectorat et parfois une thématique, le plus souvent exotique au XIXe siècle. 5 Dans la première moitié du XXe siècle, la nouvelle est en perte de vitesse car c’est

préciser à chaque fois le genre auquel appartiennent les écrits. Différentes couleurs ont été choisies : vert pour les romans, bleu clair pour les contes et nouvelles et bleu foncé pour les recueils, rouge pour les chroniques et rouge brique pour les récits de voyage, carmin pour les préfaces, rose pour les pièces de théâtre, et rose pâle pour les poèmes. Les contes et les chroniques sont souvent suivis, du pseudonyme que choisit Maupassant. Cette information est indiquée entre parenthèse. 1875  « La

BEL-AMI GENRE DE L’OUVRAGE : Roman décrivant les mœurs de la société parisienne de la fin du XIXème siècle. VIE DE L’AUTEUR : Guy de Maupassant (1850-1893), écrivain français, auteur de romans et de nouvelles situés entre réalisme et fantastique, où il met en scène la méchanceté et l’horreur ordinaires. Né le 5 août 1850 à Fécamp, et non au château de Miromesnil, comme sa mère voulut le laisser croire par snobisme, Guy de Maupassant développa précocement une sensibilité particulière

en vers aujourd'hui oubliée, intitulée Cromwell. Il aiguise sa plume pendant une dizaine d'années en publiant, sous un pseudonyme, des œuvres qui se rapprochent des genres romanesques traditionnels : romans noirs ou sentimentaux, historiques ou fantastiques. Mais c'est en 1829 qu'il prend ses distances vis-à-vis de ses devanciers romanciers en écrivant Les Chouans ou la Bretagne en 1799 (intitulé à l'origine Le Dernier Chouan) : ce premier roman, qu'il signe de son nom, le révèle au public et innove

tell-tale heart la place dans la catégorie contes. C'est un récit à la première personne qui commence in medias res et donne l'impression que le narrateur discute avec quelqu'un d'autre. Le conte commence par une exclamation qui plonge immédiatement les lecteur dans l'action.. Le narrateur raconte le déroulement du meurtre qu'il a commit jusqu'au moment ou un 'événement surnaturel' le dénonce. De prime abord ce conte ressemble à un nouvelle fantastique où l'inexplicable fait irruption dans le réel

tragiques sont souvent l’héroïsme, l’honneur et la vengeance, l’amour, la fatalité, l’homme face à son destin, etc. Le dénouement d’une tragédie est souvent malheureux (par exemple : la mort). « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Racine, Bérénice, préface. Quelques grandes tragédies classiques : Corneille (1606-1684) : Le Cid (1636) Horace (1640) Cinna (1641) Polyeucte (1643) Racine (1639-1699) : Andromaque (1667)

Ravens – 1882, Octave Mirbeau: affaires sont les affaires – 1903) ou le théâtre symboliste avec son puissance de suggestion de lettres et poétique (Maeterlinck Pelléas et Mélisande en 1892 qui va de Debussy la musique). Il conserve aussi quelques autres aspects uniques de la période comme un théâtre burlesque de la provocation par Alfred Jarry (Ubu Roi – 1888), le théâtre à la fois lyrique et épique, avec Alexandrie flamboyante d’Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac -1899 L’Aiglon – 1900 ) ou les œuvres