Le Labyrinthe

dimension mythique et symbolique : - cette « bête mauvaise, accroupie dans ce creux, gorgée de chair humaine » (l. 24-25) évoque, bien sûr, le Minotaure, le monstre de la mythologie grecque, comme la mine, avec ses innombrables galeries, rappelle le labyrinthe de la Crète où ce monstre était enfermé ; - mais le Voreux est ici le symbole et l’incarnation du capitalisme qui exploite et « dévore » les mineurs ; en détruisant le Voreux, l’anarchiste Souvarine souhaite précipiter l’extermination du capitalisme

passions et du péché. Thésée défendit son père contre les Pallantides, dompta le taureau de Marathon, puis alla délivrer les Athéniens du tribut qu'ils payaient au Minotaure de Crète. Aidé d'Ariane, fille de Minos, il tua le Minotaure et s'échappa du Labyrinthe, s'embarqua avec Ariane, qu'il abandonna en route sur le rivage de Naxos. Phèdre a de nobles origines, elle est "fille de Minos et de Pasiphaé". Par sa mère elle remonte au soleil ; par son père, elle est rattachée aux mondes infernaux. Elle

pour le prouver, demande à Poséidon de faire sortir un taureau de la mer. Son vœu est exaucé, mais il omet de sacrifier l’animal aux dieux. ARIANE : Sœur de Phèdre, épouse de Thésée elle lui donna un fils qui lui permit de sortir du labyrinthe après avoir tué le Minotaure. Elle fut ensuite enlevée et abandonnée par Thésée dans l’île de Naxos. EGEE : Petit-fils ou petit-fils adoptif d’Erechthée selon les versions de la mythologie. Roi d’Athènes contesté par ses neveux : les

son absence. Si Phèdre est du côté de la lumière refusée, Thésée reste voué à la nuit (dont il sort), et à l’incompréhension du réel. Il y a une dimension mythique très forte de Thésée, mais du côté de l’échec : il ne sait que faire de ce nouveau labyrinthe auquel il est confronté, et de la parente du Minotaure qui l’habite. Et, suprême cruauté, le destin ne le frappe pas directement, mais à travers son fils, absurdement victime des dieux et de paroles irréversibles, à travers Phèdre qui se suicide

Hippolyte qui était en Crète. On remarque donc que Phèdre réinvente un passé qui lui convient où elle et Hippolyte y on les rôles principaux et non Thésée et sa sœur. Ce qui engendre la création d’un nouveau couple, « Vous eût du labyrinthe enseigné les détours : Que de soins m'eût coûtés cette tête charmante ! » (Vers 656-657) elle utilise toujours le subjonctif plus-que-parfait, et donc ces verbes marquent l’irréelle du passé. Phèdre désigne Hippolyte par un adjectif mélioratif, « charmante »

production antérieure, retrouver de photographie ou de tableau que ce dessin se serait contenté d'adapter, comme c'est le cas pour « La mort inutile » par exemple. Certes, à cette époque, le mythe du Minotaure, par sa relation avec le motif du labyrinthe et par les interrogations qu'il soulève sur la monstruosité, est l'un de ceux qui intéressent le plus les artistes. On n'en voudra pour preuve que le titre donné à la grande revue luxueuse éditée par Skira, et qui est peu à peu devenue une vitrine

Dossier_litt_comparéeEva Heran 07/12/21 L3 Informa4on-Communica4on 360° Dossier Li)érature Comparée - Semestre 5 Le mythe du labyrinthe La première image qui nous vient à l’esprit lorsqu’on évoque le labyrinthe est celle d’une figure spa4ale, un lieu d’où il est très difficile de sor4r, du fait de l’extrême complica4on de son architecture. Il piège et emprisonne, perd et désoriente ceux qui ont le malheur de s'y aventurer. La figure labyrinthique puise son inspira4on dans

beau et brave La force de l’ennemi : un géant Difficulté supplémentaire liée au lieu : une île Le vainqueur: Thésée, beau et brave La force de l’ennemi : un être mi-taureau mi-homme Difficulté supplémentaire liée au lieu : un labyrinthe Le retour du héros Méprise sur la couleur de la voile : ceux qui attendent Tristan le croient mort. Méprise sur la couleur de la voile: ceux qui attendent Thésée le croient mort y compris son père Egée qui se jette à la mer (mer d’Egée)

LABYRINTHE FLASHCODE - Uzès, France - Juin 2011 - ANALYSE DE L’ŒUVRE Le Centre de développement chorégraphique Uzès Danse a proposé au scénographe Simon Siegmann d’imaginer un objet artistique qui permettrait de tester et d’interroger les usages des Flashcode. De ce fait, Simon Siegmann a conçu et réalisé un labyrinthe de huit mètres sur huit, dans lequel les visiteurs étaient invités à se perdre avec leurs smartphone. Un fil d'Ariane composé de Flashcode serpentait le long des parois et proposait

du poème se résume à un bout de phrase près : la mort d’Icare. Au premier vers, le poète commence avec Icare, personnage de la mythologie grecque qui fut connu grâce à sa mort, fils de Dédale, un inventeur, un grand architecte et constructeur du labyrinthe visant à enfermer le minotaure créé à la suite de l’accouplement de Pasiphaé et d’un taureau blanc. La chute d’Icare dans la première strophe est précipitée par le désir de fuir de leur exil en Crête (Dédale, le père, était originaire de Athènes)