Le Libraire Censure

été victime d’une censure à la ligne 38 : « on m'a fait ôter mon emploi, sous prétexte que l'amour des Lettres est incompatible avec l'esprit des affaires. ». L’auteur veut montrer à quel point le monde de l’art est troublé, Les rivaux de Beaumarchais on comploté comme des « loups, toujours armés les uns contre les autres » à la ligne 73. Cette idée de complot se renforce à l’aide de l’accumulation de métaphores suivante : «tous les insectes, les moustiques, [...], les libraires, les censeurs » des

traditionnelles de la monarchie soit à mettre au compte des philosophes des Lumières étant donné que leur action était relativement limitée et peut être pas aussi visible et claire que la vision qu’en a tiré l’historiographie a posteriori. Affrontant la censure et faisant face à de nombreuses divisions, n’a-t-on pas surévalué leur rôle ? Pour commencer, l’action même de lire ne remporte pas forcément l’adhésion définitive par delà l’intérêt temporaire qui ne peut demeurer qu’un intérêt intellectuel

l’imprimerie puisque par définition, on dispose d’un type, un dessin en relief réutilisable à l’infini pour distinguer sa production. Les marques d’imprimeurs sont sans doute les premiers logos modernes. Les imprimeurs étant souvent à la fois éditeurs et libraires, l’enseigne de la boutique devient l’image qui figure sur la page de titre. Au début du XIXe siècle, les logotypes sont des caractères d’imprimerie regroupant en un seul ou plusieurs caractères formant des syllabes courantes : tentatives pour faciliter

de la Cebada de Madrid le 7 novembre 1823 pour l'exemple. De même des libéraux innocents comme Mariana Pineda ou le libraire Miyar furent exécutés. Pour éviter la mort, les libéraux les plus en vue durent émigrer en masse, surtout à Londres dans le quartier de Somerstown, mais aussi à Malte, Paris, aux États-Unis et dans les républiques hispano-américaines nées récemment. Une censure stricte fut mise en place. Le ministre de Gracia y Justicia Francisco Tadeo Calomarde établit un plan d'études universitaires

Figaro → très longue, pas de point. Révèle son aisance à s'exprimer  Métaphores entre insectes et les critiques  sorte de grada°, condane la censure  evoque la sauvagerie, evoluent en meutes, des nuées de critiques, ils sont désagréables, personne ne les apprécie insectes nuisibles, difficiles de s'en séparer et impossible de les attraper. Libraire (=imprimeur de l'époque) → critiqués et méprisés au meme titre que critiques « déchiqueter » (loup) « sucer » (moustique) → reprend métaphore

appelée privilège du roi, est accordée généralement pour neuf ou dix ans, après examen par un censeur, soit au libraire, soit à l’auteur qui la cède en vendant son manuscrit à un ou plusieurs imprimeurs. Le privilège donne à l’éditeur le droit exclusif d’impression et d’édition. Le tirage est en général de 1000, parfois 1500 exemplaires. Par ailleurs il faut passer l’épreuve de la censure du Roi : les opposants risquaient l’emprisonnement arbitraire par « lettre de cachet », Louis XIV est le seul

sur la parenté et les alliances. L’encyclopédie Les origines du projet Le projet initial n’avait pas l’ampleur que l’entreprise prit par la suite : il ne s’agissait que d’une traduction. En 1745, en effet, André François Le Breton, imprimeur libraire à Paris (nous dirions éditeur de nos jours) obtient un privilège royal pour la publication d’un Dictionnaire universel des arts et des sciences. Le titre est celui du dictionnaire encyclopédique de l’Anglais Chambers, dont la première édition remonte

littéraire Production considérable de la littérature. Lit. = sciencieuse Libraire= l'éditeur de cette époque Changement des conditions des écrivains de l'époque. Auparavant, était comme un loisir pour la noblesse. Ex : Beaumarchais, Diderot. Les ouvriers, le tiers-états ne sont pas nobles, ils n'écrivent pas. Par contre, il a beaucoup de femmes écrivaines. Propriété Intellectuelle l'ancien régime : la censure ils devaient obtenir un « privilège » avant de faire un ouvrage. Un écrivain

à la diffusion des ouvrages, à la petite bourgeoisie mais aussi au petit peuple grâce à la littérature de colportage qui est diffusée dans les campagnes françaises par des marchands ambulants. Jusqu’au xviie siècle, l’écrivain cède ses droits au libraire contre une somme forfaitaire ; le droit d’auteur n’existant pas, l’écrivain ne peut donc vivre réellement de sa plume et perçoit en général d’autres revenus (rentes, métier, pensions reçues de mécènes). Au xviie siècle, les liens entre l’écrivain

arts and sciences d'Ephraim Chambers, paru à Londres en 1728 et souvent réédité. En 1747, deux jeunes gens de Lettres, Diderot et d'Alembert, à la notoriété alors modeste, encore que, pour Diderot, déjà sulfureuse, sont chargés de l'édition par les libraires parisiens associés, Le Breton, Durand, David et Briasson. Diderot a eu recours à des auteurs connus: d'Alembert s'occupe de la partie Mathématiques, Daubenton contribuait à l'Histoire naturelle, Bordeu, Tronchin et Paul-Joseph Barthez à la Médecine