Le Lion Malade Et Renard

aurait pu dire cela à propos des Fables. B – Les principes généraux de cette imitation Qd il s’inspire d’un modèle « sec et laconique », comme Esope, Phèdre, Abstémius, il enrichit énormément le récit (par exemple «Les obsèques de la Lionne »(VIII, 14), « Le vieillard et les trois jeunes hommes »(XI, 8). Au contraire, il raccourcit les longs développements de Pilpay, supprime les détails inutiles, accentue la concentration dramatique et la vigueur du dénouement. Il lui arrive aussi d’unir

aussi à rendre l’apologue humoristique. Chez la Fontaine, c’est le milieu hypocrite et injuste de la cour qui fournit bien souvent la cible de la satire, comme le montre la fable Les Obsèques de la lionne, qui met en scène le succès que l’on rencontre en mentant devant les rois. Les animaux malades de la peste dénoncent de même les « jugements de cour », capables de condamner l’innocent au mépris de toute équité. Mais l’apologue ne tire pas seulement sa force de sa drôlerie : celle-ci est fréquente

s’ouvrent même dans le second recueil à la tradition indienne. L'inspiration indienne Plusieurs fables de La Fontaine sont des reprises de fables du Pañchatantra qui sont passées dans la version arabe Kalîla wa Dimna. Les Animaux malades de la Peste imite le Loup, le Renard et l'Âne de François Philelphe qui a pu utiliser le Kalîla wa Dimna latin de Jean de Capoue intitulé Directorium humanae vitae alias parabola antiquorum sapientum (Guide de la vie humaine ou Parabole des anciens sages) et paru entre

écrites sous forme de récit allégorique. En effet, ici les hommes critiqués sont évoqués par des animaux caricaturés : le renard est malin, le lion orgueilleux, l’agneau est chétif et naïf. Ainsi, dans la fable Les Animaux malades de la Peste, La Fontaine critique la monarchie absolue et montre que toute la cour, représentée par les animaux sauvages les plus puissants suivent le lion, le Roi, dans toutes ses démarches et que les autres hommes, représentés par les animaux domestiques les plus chétifs

Microsoft Word - oral bac liste complétée.docxListes des textes pour l’oral de bac BLANC de Français Objet d’étude 1 : Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle Œuvre intégrale : Le Malade Imaginaire, Molière, XVII° siècle Parcours : « Spectacle et Comédie » Lectures linéaires œuvre et parcours : Le Malade Imaginaire : 1. Extrait de l’Acte II, scène 5 : « Cléante en maître de chant » 2. Acte III scène 10 : « Toinette en faux médecin » 3. Acte III, extrait de la scène 11 et scène

Relation de domination justifier (le comportmement des princes ) par le comportement des hommmes . Societe ≈ Jungle où 2 types d'animaux : Hommes(faibles , credules , et materialistes) Prince qui doit profiter de la situation , doit etre LION et RENARD Ne pas etre honnete mais le Paraitre. b) Le pouvoir et la vertu: Evocation de Loyaute + vertu rejettee au nom de la realite Domination par ruse , Present de verite general => Attitude du prince=vertus en apparence

qui évoquent des Hommes / La mise en scène et les acteurs ·  Les personnages ont des caractères personnels identifiables (vocabulaire adapté : renard contraste élogieux / dépréciatif, âne franchise) ·  Contraste foule / certains animaux précis II - Une scène critique de la justice et du pouvoir 1. Le pouvoir : le roi et les courtisan ·  Personnages : lion brutale et injuste ·  Utilisation de modélisateurs / de verbes d’actions qui expriment la brutalité (« dévorer ») ·  Nombre de vers consacrés

qui est rassemblée en 1693 avec des inédites et celles de 1685, dans un ultime recueil, notre actuel livre XII, dédié au duc de Bourgogne, fils aîné du Grand Dauphin, et à ce titre héritier présomptif de la Couronne. La Fontaine tombe gravement malade fin 1692, vraisemblablement de la tuberculose. Il demande alors à voir un prêtre, et le curé de l'église Saint-Roch lui envoie le jeune abbé Pouget, qui vient d'obtenir son doctorat de théologie. Celui-ci s'applique à lui faire abjurer sa vie épicurienne

Le bestiaire - 1Le bestiaire médiéval / 1 8Introduction Dans la préface de son ouvrage Bêtes et hommes dans le monde médiéval. Le bestiaire des clercs du Ve au XIIe siècle publié en 2000, Jacques Voisenet écrit à propos du bestiaire médiéval : « C’est un repoussoir, un miroir, un ennemi et un allié. C’est un instrument capital dans la quête de soi même de l’Homme, une pièce essentielle de l’humanisme médiéval ». Par cette définition, l’historien cerne les enjeux inhérents au bestiaire médiéval

Fontaine reprend parfaitement ce principe dans « Les animaux malades de la peste », issue de son VIIème livre de Fables. Alors que la Peste ravage le monde, les animaux tiennent conseil afin de juger lequel d’entre eux a, par ses fautes, entraîné le « céleste courroux ». Une fois le tribunal mis en place, le procès est rapidement expédié et abouti à la condamnation de l’Âne, pauvre herbivore ayant brouté un peu d’herbe ; tandis que le Lion, ayant dévoré de nombreux moutons et leurs bergers par simple