Le Loup Et Le Chasseur Jean De La Fontaine

bénévole Professeure à la retraite de l’École Dominique-Racine de Chicoutimi, Québec et collaboratrice bénévole Courriel : mailto:mabergeron@videotron.ca Dans le cadre de la collection : "Les classiques des sciences sociales" dirigée et fondée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web : http://classiques.uqac.ca/ Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web : http://bibliotheque

HISTOIRE Terminales ES-L-S Livre du professeur Sous la direction de Jean-Michel LAMBIN Agrégé d’histoire, professeur en Première supérieure au lycée Watteau,Valenciennes Catherine CASSAGNE Agrégée d’histoire, professeur au lycée Branly, Nogent-sur-Marne André KASPI Agrégé d’histoire, professeur d’Histoire de l’Amérique du Nord à l’université Paris I - Sorbonne Marie-Anne MATARD-BONUCCI Agrégée d’histoire, maître de conférences à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines

méthodique aux questions types proposées à l’examen Édition : Françoise Gourraud, Sibylle Barbier Couverture : Alexandre Millot Illustrations : Paul Gendrot Conception graphique : Véronique Lefebvre Compogravure : IGS L’Isle-d’Espagnac Fabrication : Jean-Philippe Dore Bonne route ! N° projet : 10186175 Dépôt légal : avril 2012 Imprimé en Espagne par DEDALO © Bordas / SEJER, 2012 ISBN 978-2-04-732934-4 2 Sommaire Les numéros de fiches signalés par ➜ dans le sommaire correspondent aux

une philosophie très sophistiquée exprimée dans ses mythes et ses rites — assez différents de ce que l’on trouve ailleurs — et en second lieu du talent de V. Baeke qui a su brillamment la restituer avec précision et une grande maîtrise analytique. Jean-Claude MULLER BERTONCELLO, Brigitte & BREDELOUP, Sylvie. — Colporteurs africains à Marseille : un siècle d’aventures. Paris, Autrement (« Français d’ailleurs, peuple d’ici »), 2004, 166 p. L’une est géographe et enseignante, l’autre socio-anthropologue

sous les bois ; à chaque pas, des sources jaillissent ; on sent, lorsqu’on suit les étroits sentiers, comme des lacs souterrains qui percent sous la mousse et profitent des moindres fentes, au pied des arbres, entre les roches, pour s’épancher en fontaines cristallines. Les voix chuchotantes de ces ruisseaux s’élèvent si nombreuses et si hautes, qu’elles couvrent le chant des bouvreuils. On se croirait dans quelque parc enchanté, avec des 19 cascades tombant de toutes parts. En bas, les prairies

rendait la justice, « vêtu d’une cotte de camelot, d’un surcot de tiretaine sans manches, et d’un manteau pardessus de sandal noir, couché sur des tapis, avec Joinville » ? Où est la chambre de l’empereur Sigismond ? celle de Charles IV ? celle de Jean sans Terre ? Où est l’escalier d’où Charles VI promulgua son édit de grâce ? la dalle où Marcel égorgea, en présence du dauphin, Robert de Clermont et le maréchal de Champagne ? le guichet où furent lacérées les bulles de l’antipape Bénédict, et

ayant toujours pour but d'être surprenante. Dans "La Mort d'Odjigh"[57], où peut se considérer l'effet : lorsque la brèche dans la muraille survient lorsque le loup goûte au sang du chasseur ? lorsqu'il tombe poussé par le souffle chaud et bienfaiteur, avant d'être terrassé par la foudre ? ou plus vraisemblablement lorsque le tueur de loup se fait ronger la nuque par le carnivore plus tôt épargné ? A ce moment on peut s’interroger sur la notion de fin déceptive. C'est une fin qui intervient là

il rendait la justice, «vêtu d'une cotte de camelot, d'un surcot de tiretaine sans manches, et d'un manteau pardessus de sandal noir, couché sur des tapis, avec Joinville»? Où est la chambre de l'empereur Sigismond? celle de Charles IV? celle de Jean sans Terre? Où est l'escalier d'où Charles VI promulgua son édit de grâce? la dalle où Marcel égorgea, en présence du dauphin, Robert de Clermont et le maréchal de Champagne? le guichet où furent lacérées les bulles de l'antipape Bénédict, et d'où

images que je peux rapporter ? Les images, mais aussi les bruits, les odeurs, les sensations tactiles ? Si l’environnement le permet, proposez à chacun de partir 10 minutes (dans la cour ou la rue), en empruntant le pas du « promeneur solitaire », du chasseur d’ombres, du débusqueur d’images : découvrir 9 © Groupe Eyrolles écrire : se bAser sur son identité et Aiguiser sA perception du monde le plaisir du pas qui ne mène nulle part mais porte en lui-même sa finalité. Le retour à l’heure dite

les ouvrages nouveaux et romantiques, que les classiques anciens, dont ils recommandent chaque jour la lecture et l’imitation, les surpassent de beaucoup en gaillardise et en immoralité. À Molière nous pourrions aisément joindre et Marivaux et La Fontaine, ces deux expressions si opposées de l’esprit français, et Régnier, et Rabelais, et Marot, et bien d’autres. Mais notre intention n’est pas de faire ici, à propos de morale, un cours de littérature à l’usage des vierges du feuilleton. Il me semble