Le Lyrisme Universel

en rapport de « comme étranges » coupe le rythme régulier et dissocie le sujet « les Muse » du verbe « s’enfuient » terminant le sonnet par 2syllabes =très court : puisque l’inspiration diminue. Rime en(i) : pas d’ouverture. B .Asservissement, lyrisme et méditation L’asservissement est présent dans le lexique, v.9 : « La Fortune est maitresse de moi », v.11 : « Est serf » avec l’engendrement entre le v.10 et11 qui met en relief le verbe « est » éloigné du sujet situé au début du v.10 : « et

premier lieu nous pencher sur la source mythologique du lyrisme et du romantisme, ensuite, dans un second lieu nous allons étudier le monde sensible dans la littérature et enfin, dans un dernier lieu nous allons étudier le monde sensible dans l’art. Le lyrisme est un registre de l’expression de soi, il met en avant les sentiments, les sensations et l’expression exaltée des émotions du locuteur.Le mot lyrisme vient du nom lyre, progressivement le lyrisme a désigné les poèmes dans lesquels le poète choisissait

nous » pour évoquer l'énonciateur : « nous » désigne les pendus (1-12;15-17) ou leurs os (8), l'énonciation prend alors la forme d'une prosopopée. « nous » désigne je + d'autres. Le fait que « je » ne soit pas mis ici en exergue fait de ce poème un lyrisme particulier, pourtant le titre du poème « épitaphe Villon » nous amène à identifier le poème comme le dernier discours d'un des pendus : Villon. - Présence d'un double destinataire : le lecteur « frères humains » (1-11), « vous » et « tous » (31)

Contemplations, est une sorte de « professeur ». Le substantif « professeur » permet de souligner cette cohabitation entre individuel et universel. En effet, le « professeur » est celui qui élabore un savoir, dans une dimension personnelle, et qui le transmet, dans une dimension universelle. La figure professorale engendre cette tension constante entre personnel et universel. Selon Baudelaire, le poète est une « âme collective ». Ce groupe nominal semble sémantiquement paradoxal. En effet, l'âme renvoie

remarque que la rose (la femme) est objet de l’admiration, d’abord de son entourage, à qui elles prodiguent leur aura bienfaisante : objet exclusif du regard au vers 1 (« Comme on voit… la rose ») : on note l’emploi de l’indéfini qui prouve l’attrait universel que « la » rose provoque, elle-même déterminée par un article défini, qui l’isole, la promeut, elle prodigue sa grâce et protège l’amour aux vers 5-6. On note ici une certaine sensualité, évoquée par la convocation des sens de la vue et de l’odorat

page 2 I- Orphée, un mythe antique…………………………………………………………. page 3 a) Qu’est-ce qu’un mythe ? ………………………………………………………………………….. page 3 b) Le mythe d’Orphée dans la littérature antique………………………………………….. page 3 c) L’association d’Orphée à la poésie, au lyrisme………………………………………..... page 4 d) Le renouveau du mythe d’Orphée……………………………………………………………… page 4 II- Orphée à l’époque moderne……………………………………………………….. page 5 a) Orphée et Eurydice de Nicolas Poussin………………………………………………………. page 5 b) Orphée et Eurydice

profond ressentit par ces écrivains s’exprime sous des formes diverses, exaltation enthousiaste ou repli douloureux sur soi, alternance de pessimisme et d’espoir. Dans tous le cas, la primauté accordée au Moi et à son analyse, prend la forme d’un lyrisme de la passion ou de la plainte. Réagissant contre le rationalisme du siècle des Lumières, l’époque romantique affirme la valeur de l’imagination et de la sensibilité. L’émotion est considérée comme l’élément essentiel de la vie. La rêverie, souvent

l’idée du paradis «  Faire apercevoir les merveilles de cet au-delà » (Baudelaire) * « Lumière qui conduit à Dieux » (V. Hugo) * Mythe de Prométhée : voler ce qui est inhumain pout l’apporter aux hommes (Rimbaud) → trouver une langue universelle (Tardieu et Rimbaud) = langage poétique → rôle difficile : * « Malgré les épines » (V. Hugo) * «  horribles travailleurs » (Rimbaud) → Éclairer les hommes : * donner vie à ce qui se tait en nous (Tardieu)

de mes contemporains 1869 Hugo très spécifiquement entend donner la parole à un monde où tout communique avec tout. Cf. V. Hugo Les contemplations Pleurs dans la nuit. Et Baudelaire lui-même se fait le « déchiffreur » de l’ »universelle analogie ». Pour lui tout correspond à tout dans la « forêt de symboles » et la poésie devient expérience de la rencontre des signes sacrés de la nature et de nerfs suffisamment sensibles pour percevoir par synesthésies la correspondance

point la poésie est inséparable de l’expression des sentiments. L’Histoire donne raison à ce rapport étroit : le luth évoqué ici rappelle la lyre qui était l’instrument des poètes de l’Antiquité, et cet instrument a donné naissance à la notion de lyrisme. Pour autant, la poésie est-elle seulement l’expression des sentiments personnels ? N’y a-t-il pas un risque à la réduire à une sorte de confidence, ou à un soliloque narcissique ? Assurément la tâche qui a été confiée à un art presque sacré doit